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Commémorations du centenaire de la grande guerre

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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918
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1914 Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1915 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1916 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1917 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1918 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre

A l'occasion des commémorations du centenaire de la grande guerre, vous avez été nombreux à m'écrire pour un renseignement, un droit de publier une photo ou un texte; je vous en remercie car Papy-Louis en aurait été très heureux. Quelques exploitations de documents ou objets : 2014 Ancenis - 2014 Maze - 2018 - Reconstitution maquette Ambulance (particulier) - 2018 - Maze
Les Américains en Anjou.
Ecouter aussi, en bas de page, la chronique de Clic Clac Tôpette sur "les Sammies en ANJOU".
Plus particulièrement ici, je tiens donc à vous faire partager quelques documents ou photographies que vous retrouverez, pour certains, ailleurs dans le site.

La commune d'Ancenis (Loire-Atlantique) qui a fait une exposition dans la chapelle des Ursulines et pour laquelle le 64ème régiment d'infanterie était à l'honneur. Comme disait Papy-Louis, "Mon Oncle André" ayant été incorporé dans ce régiment et y ayant effectué toute la guerre (au total 7 années!) , les organisateurs m'ont contacté afin de produire quelques souvenirs.
 
drapeau 64RI
Le régiment avait prêté son drapeau pour  l'occasion.
On peut y lire les trois batailles auxquelles l'Oncle André a participé : 1915 - 1916 - 1918.



Divers objets et photographies dans des vitrines :

vitrine

vitrine

D'autres objets : briquets, matériel du brancardier, brassard à croix rouge etc étaient répartis dans d'autres vitrines afin que les visiteurs puissent consulter l'ensemble par thèmes.

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Dans une autre commune : l'équipe "généalogie" de la commune de Mazé (Maine -et-Loire) m'a également sollicité et a retracé les parcours
de mon grand-père paternel, son frère, morts pour la Patrie et mon grand-père maternel également mort pour la France un mois avant l'armistice, ainsi que de l'oncle André.



Exposition_1
Une famille dans la tourmente ! Un texte, malheureusement si bien adapté, choisi par les organisateurs.

Le_passage_de_la_grande_guerre
La liste des disparus n'est pas exhaustive sur cette photo car  Papy-Louis n'avait pas pu identifier tout le monde présent au mariage de ses propres parents.
(retrouvez les parcours détaillés de chacun à partir de la page "")

Oncle Andre exposition
Les documents fournis ont été complétés par des renseignements émanant des archives départementales, de l'Etat civil, des livrets militaires etc.

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Maquette AMBULANCE 14/18:

Superbe réalisation faite par Monsieur Jean-Michel BOSSELET à l'occasion du centenaire de l'Armistice :

Cet internaute m'avait contacté en amont du 11/11/2018 par l'intermédiaire du site :
"
Comme je vois que vous êtes allé à Rétromobile 2014 je suis à la recherche de photos couleurs du Berliet CBA antenne chirurgicale afin d'en déterminer la couleur pour peindre la maquette que je suis en train de réaliser. Pourriez-vous m'aider en me communiquant des documents couleur, si vous en possédez. Cordialement. Jean-Michel Bosselet"

Je lui ai bien sûr communiqué ce que je possédais et il a eu l'amabilité, en retour, de m'envoyer les photos de ses magnifiques et fidèles réalilsations (voir véhicules origine) que je partage avec vous :
maquette_ambulance_14_18 maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18 maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18 maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18
maquette_ambulance_14_18

2018 - Mazé : reconstitution nécropole et exposition

Affiche_centenaire 2018_necropole_1
2018_necropole_1
Le père et le beau-père de Papy-Louis y figurent bien-sûr puisque lui comme son épouse sont devenus pupilles de la Nation.

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Des pièces rares y étaient exposées comme par exemple :

1917_masque_char

 ci-dessus ce masque de protection faciale pour conducteur de char !







ou ci-dessous
cette superbe pièce sculptée et gravée (culot) avec des pierres serties représentant la reine d'Angleterre, son collier et sa couronne !

culot_travaille






Et de nombreuses planches sur le travail des femmes pendant la guerre, les maladies, les progrès de la médecine, les gueules cassées, de nombreuses maquettes et objets d'époque...
masques_a_gaz

Des photographies de masques pour animaux (chevaux, chiens etc...)
et bien sûr pour les hommes ! voir évolutions page André Mai 1918

Pour_l_exemple
Les fusillés "pour l'exemple" ...
(sans commentaire, lisez la lettre
suivante - qui ne faisait pas partie de l'exposition - ) :

Léonie chérie,                                                         Le 30 mai 1917
J'ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu'elle t'arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd'hui témoigner de l'horreur de cette guerre.
Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd'hui, les rives de l'Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n'est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c'est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s'écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l'odeur est pestilentielle.
Tout manque : l'eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n'avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.
Nous partons au combat l'épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d'un casque en tôle d'acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l'attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d'un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d'un bras, d'une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.
Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j'avançais les sentiments n'existaient plus, la peur, l'amour, plus rien n'avait de sens. Il importait juste d'aller de l'avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d'accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l'épaule j'errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s'étendait à mes pieds. J'ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s'emparant de moi.
Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l'état major. Tous les combattants désespèrent de l'existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n'a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.
Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J'ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d'aider les combattants à retrouver le goût de l'obéissance, je ne crois pas qu'ils y parviendront.
Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d'une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l'histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l'aube, agenouillé devant le peloton d'exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t'infliger.
C'est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd'hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.
Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple est réhabilitée, mais je n'y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.
Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.
Eugène ton mari qui t'aime tant 

Texte_Madelon_de_la_Victoire


Le texte de la fameuse Madelon de la Victoire
Rats_protection_chasse

Des planches très documentées sur les conditions de vie dans les tranchées...

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Merci à tous ces bénévoles qui ont fait un long et difficile travail de collecte et qui ont su si bien le restituer afin d'assurer la transmission de la mémoire.
LES AMERICAINS EN ANJOU :
Oui, ils étaient passés dans la commune puisque Papy-Louis les avait vus depuis son petit mur (PAGE ENFANCE et également la PAGE JUIN 17 du centenaire et
PAGE monument Saint Nazaire). Mais ce que nous ignorions c'est qu'ils y avaient caserné un certain temps
Casque_americain

Casque de l'armée américaine

1918_Gpe_Americains

Groupes dans la commune
1919_Camion_Americains_FWD

Camion FWD (4 roues motrices !) dans la rue baptisée plus tard "Rue de Verdun"...
1919_Groupe_Americains

1919_Groupe_Americains_chapelle


1918_Tuffeaux_graves_americains

Sur des pignons de bâtiments, dans la pierre de tuffeau (photo de froite), à plusieurs endroits dans la commune et essentiellement à des endroits ayant à l'évidence servis de lieux de casernement, (de par leur capacité à loger un grand nombre de personne, anciens jeux de boules de fort pour la plupart), ont été retrouvés des inscriptions qui, sans l'évènement du centenaire, n'auraient pas plus retenus le regard des passants comme ce fut le cas jusqu'alors !
Chacun y gravait U.S.A. accompagné de ses initiales et de la date (ici 27 nov 1918) ou plus fréquemment seulement l'année (1918).



Chronique de Clic Clac Topette "Les Sammies en ANJOU"

Clic Clac Tôpette (Page Facebook) nous permet d'en apprendre encore plus sur Les Sammies en ANJOU et son administrateur m'a transmis sa chronique pour une diffusion sans modération, merci à Pierre-Benoît
Ne manquez pas ses chroniques à écouter sur le 101.5 (Radio G) 
Une fois de plus, merci Pierre-Benoît :

Il y a fait allusion à mon grand-père et son frère décédés.
Vous entendrez que les Sammies ont séjourné à Mongazon à Angers.
Papy-Louis en parle dans le chapitre chauffage car c'est grâce à leur passage que cet tablissement a été équipé de douches dont Papy-Louis a profité en 1924 pendant ses études au lycée agricole de Pouillé.

A retrouver sur la radio locale un lundi sur deux sur 101.5




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De l'autre côté de l'Atlantique, les écoles d'entraînement des officiers, entre autres, le Camp Gordon et le Camp Dodge, galvanisaient leurs troupes et par là-même envoyaient une image de force et d'encouragement, à destination des alliés, mais sans doute aussi de menace, pour impressionner l'autre camp : Impressionnant 30 000 Hommes pour deux photos !!

1918_Camps_Gordon_Dodge

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