1914   -  Pupille de la Nation   - 1918

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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918
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Novembre 1914
:

Dans ce courrier reçu début septembre 1914, c'est à dire presque un mois après le décès de leur frère, Désiré sait-il déjà ...N'ose-t-il pas le dire ? Pourquoi se refuserait-il à tenter de lui écrire et pourquoi n'ose-t-il pas écrire à sa belle-sœur ?

Copie de la lettre à gauche ainsi que plus bas et transcription à droite pour permettre des recherches en ligne.  
La ponctuation et l'othographe sont volontairement laissées en l'état

lettre du 30 octobre 1914
lettre du 30 octobre 1914

écrite le : Les Vendredi 30 Octobre 1914


                        Cher frère et sœur,
        Je fais réponse à ta dernière lettre que j'ai reçue jeudi soir. Depuis que je reçois de vos nouvelles les lettres mises à la poste le samedi à Angers je les touche le jeudi.
Je vous remercie beaucoup et serai plus content encore si les nouvelles étaient meilleures et plus complètes. Jusqu'alors ce qui est dit à ce sujet n'est pas bien précis ce que je vois moi à mon avis je crois que la blessure qu'il a n'est peut-être pas si légère qu'on le dit son cas aurait permis son évacuation sur le centre cela aurait été fait sur le champ.
Maintenant les camarades qui étaient avec lui ne veulent peut-être pas parler si malheureusement il se .../...
trouve dans la situation que le dit Pavie je le croirai assez du moins ce l'indique assez à voir cela. Pour la manière de correspondre avec lui je ne vois pas cela facile. Lui écrire est peut-être ce qu'il y a de plus sût mais pas le plus rapide. On voit sur des journaux de Paris des annonces demandant l'endroit où se trouve un blessé à infirmier ou infirmière ou médecin. Je ne sais si à toutes il est répondu. Quant à savoir si Mourmelon est repris par les Allemands je ne sais pas je ne l'ai jamais entendu dire. Certains prisonniers ont parait-il écrit et se disent pas trop malheureux si toutefois la chose était exacte que Mourmelon serait à leurs mains la question des blessés est assez estimable. .../...
J'ai son adresse maintenant en même temps que celle à Maurice je ne sais pas si je lui écrirai je serais plus heureux que vous avez été jusqu'ici. A propos de Maurice que devient la famille Levron le père est tout rétabli. Tu me parles de la fin à Louis Manceau c'est sans doute le père, ce que tu me dis à ce sujet je n'ai pas bien vu. Il y a du bon si tu as fait trois barriques de vin on pourra boire un coup à mon retour je l'aime toujours bien malgré qui manque quelquefois ce qui est une raison de plus pour l'avoir toujours en honneur. Les semailles ne peuvent pas se faire vite cette année si encore la terre est moitié sèche. Dans le pays ou je suis elles se font aussi mieux que cela .../...
elles se font même entre les deux lignes de feu. Merci aussi pour l'adresse de Leré j'ai vu le caporal Brossier il y a quelque temps je ne le reconnaissais même pas je l'avais perdu de vue. A part tout cela je n'ai rien de bien nouveau à vous raconter. Je suis toujours en bonne santé. Quant à vous je pense que vous êtes aussi bien partagés. Donc quand vous aurez l'occasion de me faire savoir des nouvelles de Louis ne m'oubliez pas. Si tu vois Ernestine et son petit gars souhaite leur le bonjour de ma part je préfère t'en charger que de lui écrire. J4avais envoyé un mot à l'Oncle Louis tu l'as peut-être su depuis.
Je termine la place va me manquer
.../...
A bientôt une réponse et une bonne surtout qu'elle .../... ne se fasse pas trop attendre elle sera la bienvenue .../... comme tu le dois le savoir. Au revoir et le .../...plus vite possible. Tout à vous, votre frère Désiré.


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  lettre du 30 octobre 1914  lettre du 30 octobre 1914

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