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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918
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Janvier 1915 : Correspondances entre frères et sœurs

1915_01_Correspondances_militaires_site_papy_louis 

1915_Albert_site_papy_louis 1915_Albert_site_papy_louis
Le 7 janvier 1915, un obus crève le dôme et les voûtes s’effondrent. Ayant atteint ses objectifs, l’ennemi prend alors la Basilique pour cible. Les 14 et 15 janvier 1915 environ 43 obus s’abattent sur l’édifice.
Le 15 janvier, dans l’après-midi, vers 15h00 la coupole vole en éclats, et peu après la statue en bronze de la Vierge à l’enfant Jésus de 7 mètres de haut, surmontant le clocher de la Basilique Notre Dame de Brebières, s’incline. Plus tard, dans la soirée, sous l’effet de la tempête, elle se positionne à l’horizontal. L’armature cède sans se rompre totalement. La vierge se retrouve suspendue au-dessus du vide, dirigée vers le sud. En voyant cette Vierge penchée les soldats imaginent une légende : « Lorsque la Vierge tombera, la guerre finira ». (merci au site amiens.catholique pour la description)

Ne manquez surtout pas la consultation de toutes les images du front vu par l'oncle André en suivant ce lien

1915_01_17_courrier_site_papy_louis 17 janvier 1915 (la date est la même ! ) :
A gauche les deux frères mobilisés s'écrivent et à droite, la veuve du père de Papy-Louis (benjamin décédé) écrit à l'épouse de l'aîné.








<= Autant le courrier a été très bien organisé et rapide avec le front à partir de cette année autant c'est encore un peu encore irrégulier et donc frustrant et même démoralisant pour tous.
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<= Une épidémie de fièvre typhoïde fait des ravages dans la population civile et militaires. C'est la raison pour laquelle les armées prennent les dispositions de vaccination.



L'aîné est donc mobilisé à 41 ans !  =>
Bien sûr ce n'est pas rien d'avoir à cet âge (c'était déjà un âge avancé à l'époque), à  apprendre ou réapprendre l'exercice , les manœuvres; les tirs et les différents entraînements...




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Que le deuil est difficile, avec un petit de 5 ans qui ne comprend pas, bien sûr et de plus trop de précisions sur les conditions, le lieu et sans corps...

Le moral est donc au plus bas et on le comprend =>







<= Les conditions climatiques ne sont certainement pas propices aux déplacements au front, dans les tranchées mais on ne veut pas inquiéter les proches.





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Tous ces malheurs n'empêchent pas qu'il faut faire le travail des hommes absents et les femmes sont épuisées par celui-ci.













<= Désiré essaie de mettre un peu d'humour à l'égard de René qui vient d'être mobilisé.... pas facile

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Heureusement que les satisfactions apportées par le "petit Louis" sont là, cela permet d'avancer même si les questions pressantes et répétées d'un enfant ne comprenant pas encore l'absence et la mort sont insupportables !






<= Ce n'est malheureusement pas la première fois dans l'histoire que des épidémies de typhoïde se produisent mais les conditions d'hygiène et la concentration de population chez les soldats rend propice ce développement. 
1915_01_17_courrier_site_papy_louis
1915_01_21_courrier_site_papy_louis





























1915_01_27_carte_site_papy_louis
21 Janvier 1915
<= Désiré écrit à sa belle-sœur
Il écrit à son frère mobilisé le 26 Janvier 1915 =>






<= Il s'excuse presque de devoir désormais écrire directement (personnellement) à sa belle sœur car son frère aîné est mobilisé !

 On continue d'essayer d'enrayer la typhoïde ! =>





On peut constater que le temps est froid et il est émouvant de lire les conditions de vie de ces hommes gelés, dans la boue et la saleté !
























Le petit Louis reste heureusement le seul (pour toute la fratrie) prolongement, vecteur vers un futur espérons-le meilleur ! 





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Puis dans la suite du courrier, les propos tenus semblent indiquer la gravité de la situation, les risques réels que, pour la première fois, il transmet à son frère, la durée du conflit probable alors qu'ils parlaient de 6 mois pour mettre fin aux hostilités au mois d'août et essayaient encore d'y croire dans les mois suivants... ,




























<= Verso d'une carte d'un cousin à aîné des trois frère, nouvellement mobilisé, d'où les propos tenus.
En revanche, ce cousin ne semble pas avoir eu les informations pessimistes que l'on devine dans le courrier du frère (à droite).















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Enfin, il confirme à son frère la visite imminente chez le docteur qui a connu les dernier instants de leur frère commun.
(voir courrier de sa veuve du 29 janvier 1915 album "père de Papy-Louis")

1915_01_26_courrier_site_papy_louis



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