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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918
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1918 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre

Août 1918 :

Ravin_des_cuisines Heureusement la photo a été prise avant ou après ce violent bombardement !




Lire ces phrases écrites .... c'est difficilement imaginable :

"...je ne peux évaluer, on ne songeait pas à la notion du temps. Ce que je puis dire cela dégringolait d'un train sur nos tranchées, toute la ribambelle de 77, 88, 105, 150, 210. Enfin les pauvres tranchées écroulaient de toutes parts et plus triste encore il y avait des morts et des blessés..."

"... sur ce terrain les trous d'obus ne sont pas distants les uns des autres c'est un vrai champ de guéret..."


1918_08_Ravin_des_cuisines_JMO

C'est donc le 3 Août à cet endroit qu'a eu lieu cette attaque.

1918_08_extrait_JMO_64RI
Vosges
Quelques autres extraits du mois d'Août 1918 pour le 64ème R.I.
1918_08_extrait_JMO_64RI Difficile de se représenter le vacarme, les cris, les projections malheureusement tant de terre que de chair...
Pour ce qui suit, remarquez comment on décrit les journées calmes ! Des rafales, des bombardements, c'est le calme ... 1918_08_extrait_JMO_64RI
1918_08_extrait_JMO_64RI On se permet même d'écrire "très calme" puisqu'il n'y a que quelques obus !
Toujours le calme, faible activité ... 1918_08_extrait_JMO_64RI
1918_08_extrait_JMO_64RI Alors ce doit être quelque chose si c'est très violent !  Les gaz continuent de faire des dégâts humains.
Ce qui est terrible c'est la banalisation des tirs, des attaques, mais aussi des blessés et ... des morts. 1918_08_extrait_JMO_64RI
1918_08_extrait_JMO_64RI Activité plus grande ! Quand on entend aujourd'hui certaines personnes dire que les Allemands étaient essoufflés dès la fin 1917 ...  C'est bien la preuve du contraire !
Rien à signaler, ça tire tout autour, c'est tout. 1918_08_extrait_JMO_64RI
1918_08_extrait_JMO_64RI La journée est encore très calme ... sauf  pendant ...4 h de bombardements ! Incroyable.
Mais ce qui est terrible après ces journées calmes, c'est encore une fois la liste qui s'ajoute aux autres déjà bien longues .... 1918_08_extrait_JMO_64RI
Aussi, je ne puis m'empêcher de penser à Arthur Raimbaud et à son Dormeur du Val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.



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