1914 - Pupille de la Nation - 1918
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1914 | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | |||||||
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1916 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
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1918 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre |
Novembre 1916
Retour le 19 novembre. Pendant ce temps, les avions boches venaient nous rendre visite toutes les fois que la nuit était claire. Ils firent sauter un fort dépôt de munitions à Cérisous y et à la gare de Longand. Nous fûmes arrêtés à plusieurs reprises pour ne pas être bombardés en revenant de permission.
Le 10 , dans l’après midi, Guynemer abattit un avion boche auprès de notre cantonnement.
5 ou 6 jours après, je rentrais à la caserne, mettre un peu d’ordre au dépôt de ma section qui était privée de gradé depuis quelques semaines. Le 22 , nous quittions le bois Pierrette pour occuper le camp 101 (sale bivouac) Il fallait doubler les attelages pour sortir les voitures. Le 26, visite du Colonel. Réception burlesque de la part du Capitaine. Toujours pagaille infernale.
Le
28 novembre,
je retournais à mon détachement au ravin de
Morcourt. Cinq gros obus
tombés à proximité de bivouac. Fatigue
générale des chevaux,
surveillance générale des convois pour les sous
officiers, nuit noire.
Charrettes versées et chevaux restés dans les
trous d’obus : voilà
quelle était la vie.
Encore du côté de Nancy - incroyable ce courrier qui ne laisse rien montrer de la pénibilité de sa situation | |
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Depuis
la région de Nancy le 28 novembre 1916 Il écrit à son frère et sa belle soeur car il sait son frère en permission. Il ne le jalouse pas bien au contraire mais il attend la sienne pour ... peut-être janvier de l'année prochaine !! Incroyable cette nourriture et en particulier poulet et beurre qui ont fait ce voyage grâce à un permissionnaire ! Il dit qu'il en a perdu le goût .... pas étonnant, Ce n'est certainement pas la gamelle de la cuisine roulante qui devait li entretenir le palais ! Et c'est lui qui termine en souahitant "bon courage" ! |
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André est à
VERDUN
et plus précisément à DOUAUMONT Je vous épargne les autres journées qui sont à l'image de celles-ci ... Un carnage ! Comment peut-on en revenir et comment peut-on en revenir avec sa tête ! Voir dans la journée du 24 "journée relativement calme" et juste en dessous " 21 tués, 45 blessés et 7 disparus" (on sait ce que disparu veut dire... ! ou encore le 27 : Bombardements "habituels" ... On s'habitue donc ? |
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Je me permets de
retranscrire quelques paragraphes puisqu'ils correspondent exactement
à ce qu'a eu à faire André, alors
brancardier : "La période pendant laquelle le régiment est resté en tranchées a été particulièrement dur, l'effort physique fourni par les hommes a été considérable. Le terrain bombardé en permanence consistait en immenses trous de marmites presque jointifs, remplis d'eau et de cadavres, pas de boyaux, quelques planches formant piste que l'homme doit suivre avec la plus grande attention. Le moindre faux pas le jettant dans un trou de marmite où ils s'enlisent irrémédiablement. Le service des porteurs d'ordres, des brancardiers a été particulièrement pénible et périlleux. À aucun moment il n'a présenté la moindre défaillance." |
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