1914 - Pupille de la Nation - 1918
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1914 | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | |||||||
1915 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
1916 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
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1918 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre |
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Tous les hommes qui reviennent témoignent que les Allemands ont criblé de grenades ceux de nos blessés qui donnaient le moindre signe de vie. Le lieutenant l'Hermite blessé d'une balle a reçu aussi de nombreuses éclats de grenade qui ont aggravé beaucoup sa blessure. La nuit du 25 au 26 et du 26 au 27 des patrouilles et des groupes de brancardiers cherchèrent à ramener les blessés malgré le feu violent de mitrailleuses ennemies et les fusées éclairantes qui se succédaient sans interruption. Le capitaine Chenard de la 4e compagnie et le lieutenant l'Hermite de la première compagnie furent rapportés. Les blessés rapportés étaient tous dans un état très grave à cause du jet de grenaded. Le capitaine Clément est mort de ses blessures. Le lieutenant-colonel
rend compte que le régiment est parti
à l'attaque d'une manière enragée, que
les efforts faits par les
trois premières vagues et des éléments
de la quatrième pour
franchir le rideau de fils de fer ont été
poussés jusqu'à
l'extrême limite du sacrifice. Il demande une citation
La 5e compagnie commandée par le lieutenant Schmit unité dont il n'est revenu que 3 hommes et de la 6e compagnie commandée par le lieutenant Piron également mort au champ d'honneur, unité donc il n'est revenu qu'un officier et une soixantaine d'hommes. Le Capitaine Baillargeaux et le lieutenant de Louane qui sont parvenus jusqu'à la tranchée allemande et sont tombés alors qu'ils abattaient à coups de revolver les mitrailleur allemands. Tout le régiment a fait superbement son devoir et n'a été arrêté que par l'obstacle infranchissable des fils de fer dont la valeur est démontrée par les pertes sévère que nous avons subi : 34 officiers et plus de 1000 hommes. ...le boyau de Tahure derrière le 3e bataillon. Le colonel et les pionniers s'installent au bois des lapins le 118e à l'est et le 62è à l'ouest de la route de Tahure sont en première ligne à 500 mètres en avant du bois des lapins Lundi
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Désiré :
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Sans doute a-t-il
eu, au 335è, en Lorraine, un mois de septembre un peu
moins violent à vivre que ce que nous rapporte le
JMO d'André ci-dessus mais
les courriers montrent clairement que ce n'étaient pas des
vacances,
loin de là, que les camarades tombaient aussi et pourtant
..... A en juger par le carnet de J.M.O., les jours se suivent avec abréviation du mois, pas d'année, quelquefois même avec des guillemets pour éviter de répéter ... Continuation des travaux : en effet, se battre était le "travail" ! RAS : c'est quoi ? Toujours autant de morts et de blessés ? Les rédacteurs ne devaient manifestement pas tous avoir le même souci du détail ... Pas étonnant que les gradés du QG prenaient quelquefois des décisions absurdes ! |
Correspondances entre frères et sœurs en septembre 1915 :
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Le cadet
écrit à l'aîné, le 6
septembre 1915 Il se désole de ne pas avoir de permission et voit déjà l'hiver, à peine installé..., sans permisssion ! Il s'inquiète pour son frère aîné car son changement de régiment pourrait bien le faire affecter à un autre poste que la garde aux abords de la capitale... |
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La mère
de Papy-Louis écrit à son beau-frère le 7 septembre 1915 Elle continue de travailler pour 4 à l'exploitation de la vallée et à celle du bourg. André qui a été blessé et qui a pu finir sa convalescence à domicile, l'aie dans le tri des légumes. Malheureusement son retour aux tranchées est imminent ! |
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La
mère
de Papy-Louis écrit à sa belle-sœur le 29 septembre 1915 Le grand-père qui avait connu une petite amélioration de sa santé est à nouveau très souffrant et cela rajoute à la peine et à la fatigue : soins, veilles etc ... Elle aimerait pourtant faire connaître autre-chose à son fils (le futur Papy-Louis) |
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La mère
de Papy-Louis à son beau-frère le 30 Septembre 1915 Elle relate la détérioration de l'état de santé de son père à son beau-frère et explique ce que les médecins ont déjà prononcé à savoir une maladie probablement rapidement aggravée par le choc psychologique suite aux décès et départs de ses enfants ... Elle tente de se raisonner mais n'y arive pas et on le comprend bien."nous devrions braver, mais c'est trop dur". Elle commente un courrier reçu sans doute et on apprend que René fait des traancées enrégion parisienne. Ce qui prouve que les Etats Majors devaient craindre une aarrivée sur Paris. Et nous avons confirmation du retour d'André aux tranchées ! |