1914 - Pupille de la Nation - 1918
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Centenaire |
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1914 | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | |||||||
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1916 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
1917 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
1918 | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre |
Juste avant de porter le casque à la place du képi, le jeune soldat français parait si enjoué par rapport à son rival qu'on pourrait presque croire que la guerre est un jeu d'enfant et surtout est gagnée. Bel exemple de propagande par l'image ! Avis tout à fait personnel : Cent ans après, en voulant impliquer la jeunesse dans le souvenir, n'a-t-on pas fait pire avec le "simulacre" de corps-à-corps après piétinement des tombes lors de la commémoration de mai 2016 ... |
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Un cousin donne des nouvelles de
Désiré à son frère
René alors affecté à Paris
à la garde et au transfert des prisonniers
allemands : " J'ai eu le plaisir de rencontrer et de passer plusieurs moments avec votre frère Joseph. Il est comme moi pour le moment toujours en bonne santé et je désire que vous soyez de même. Je pense que chez vous tout va bien et que le métier marche toujours bien. Espérons que bientôt nous verrons des jours meilleurs et que la victoire approche et après nous aurons le bonheur de rentrer à notre maison auprès de ceux qui nous sont chers. De ma part, vous souhaiterez le bonjour à cousine et recevez une cordiale poignée de main en attendant le plaisir de se revoir tous. Votre cousin." On ne peut être qu'en admiration devant les mots d'un poilu qui arrive de Verdun et donne des nouvelles non seulement rassurantes à un frère mais croit encore, après tout ce temps et les atrocités vues et vécues, à une fin proche du conflit et qui plus est, une victoire. |
Une
semaine plus tard, une lettre (carte-lettre) de
Désiré-Joseph (qui décèdera
pulvérisé par un obus deux ans plus tard ...)
à son frère René :
"Vendredi le 30 juin 1916 Cher Frère, Je réponds à ta lettre qui m'a fait plaisir car dans nos bois on ne voit rien du tout. Heureux que nous pouvions tout de même avoir quelques journaux qui nous racontent souvent des mensonges mais ça passe notre temps et ça désennuie un peu car je t'asure que le temps est extrèmement long mais que veux tu, faut avoir du courage jusqu'à la fin, faut espérer que cela ne durera pas toujours car tout se lasse. Les femmes sont bien lasses aussi car ce n'est pas une vie que nous passons. Maintenant tu me dis que vous prenez beaucoup de gardes. Tache de conserver les gardes de Paris car si étais obligé de monter celles que nous montons dans ce moment, les vôtres sont des roses à côté des nôtres. voilà le traffic de garde toute la nuit et travailler en jour et puis ce n'est pas des des gardes que l'on part dormir ni les sentinelles , ceux qui sont au poste car les boches ne sont qu'à 900 mètres, ce n'est pas le moment de s'endormir..." Ce courrier est surprenant car les lettres qu'il avait l'habitude d'envoyer étaient très bien écrites, bien structurées et sans faute . Cela prouve sans doute les conditions dans lesquelles il vivait et la fatigue qu'il devait endurer ! Cette lettre correspond à la fin de la période de Verdun pour le 335ème RI |