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1914   -  Pupille de la Nation   - 1918

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( PAGE DE GARDE RENE )


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CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918
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1915 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1916 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1917 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
1918 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre

Novembre 1915 : Le froid est là, les marches, les manœuvres et les factions continuent pour René . André est toujours aux mêmes positions (JMO) . Quelques correspondances nous apprennent que Désiré se met au Morse

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Les cartes lettres militaires faisaient souvent mention soit des personnages célèbres ou des drapeaux des alliés.

1915_11_22_carte_lettre_site_papy_louis
Désiré lit et s'informe à tous sujets. Par cette carte-lettre, il transmet à son frère ce qu'il a lu, à savoir ce que René avait déjà transmis dans la carte recopiée dans un journal et figurant à la page précédente (octobre centenaire), concernant les droits des orphelins.
haut

René continue ses marches et manœuvres dans la région parisienne, ceci entre les gardes, les remises de décorations et autres factions. Manifestement, il n'a pas de temps mort et pour un réserviste, n'est guère épargné... son petit carnet tenu au jour le jour et quelquefois heure par heure est étonnant de précisions

Pas vraiment le TGV ce train...

René est donc désormais basé à l'Ecole Militaire.

Des prises d'armes, il en aura fait !


"...un décoré est porté sur un brancard accompagné de son infirmière ... le nombre des décorés est toujours d'environ 100..."


Garde Tour Eiffel du 12 au 15 et du 17 au 19 sous la pluie ...
et reste comme planton jusqu'au dimanche qui suit. (il doit préférer pour ne pas risquer un changement d'affectation)
mais suite à une désorganisation liée à un changement dans les attributions des permisssions, il se retrouve planton jusqu'au 22 et maintenant il fait très froid.
D'ailleurs, il apprend par courrier qu'il en est de même en Anjou.

A peine rentré, c'est la marche !! Ils ont vraiment trop peur qu'ils s'anlylosent !

Je suis toujours étonné des détails de l'itinéraire et de ce qu'il voit... comment fait-il ?



ci-dessous photo de l'incendie du bon Marché - photo de presse
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Bois de Vincennes
Vélodrome
Route au dessus de la Marne et la Seine
Affortville
Maisons Alfort
Bois de Vincennes
Fort ? de Vincennes ?
Joinville le Pont
Champigny
Polangis
Fourche de Champigny
Halte ! ...
Champigny
Coteau de la Marne

Il fait du "brouilard épais et des frimas sont pendus aux arbres, le givre nous empêche de voir la vallée..."

Chennevières sur Marne
(il se rappelle même d'une leçon d'histoire...)

Ormesson
coucher dans une remise d'un château désaffecté
Après une nuit dans un grenier sur de la paille, et un feu improvisé, c'est la manœuvre avec une troupe improvisée...
On les prépare bien à un éventuel déplacement ers le front !

Puis, retour, 23 à 24 km de Paris avec prise en charge par la musique, à proximité pour la traversée des boulevards .... Montrer les forces évidemment !


25 Novembre service à la chambre des députés
Honneur à Denfert pour un Sénateur

Retour à Tigery le 27 Novembre

Les habitants prennent pitié et les logent au cours du périple de retour

anecdote " Beillon et moi logeons chez M. Arfeux 14 rue Maurepas; lequel a eu sa mère assassinée par la Bande à Bonnot" !

Quels parcours ! Même si ce n'est pas au front
Toujours des marches et des manoeuvres.

Entretien des tranchées de Corbeil
Il explique les cultures qu'il voit, les différences avec sa région, le fonctionnement de la distillerie de betteraves etc ...

Est-ce sa nature ou pour tromper l'ennui ou encore pour éviter de penser ? ....
Autres descriptions surprenantes ! Heureusement que des civiles prêtent leurs habitats pour qu'ils se mettent à l'abri !

Il réussi à avoir une permission d'une journée et en profite pour aller à Versailles.


1915_11_metro
Il se déplaçait aussi beaucoup en tram et en métro
Description ahurissante de Versailles par un poilu qui n'a fait que des études primaires !
Fin de la description,

puis il faut reprendre les gardes, au poste de Police de l'Ecole Militaire cette fois, d'où il aperçoit un dirigeable.



On commence à entendre parler de prisonniers. A partir de ce moment de la guerre, il fera des navettes pour aller chercher des prisonniers, les garder et les faire travailler.
Encore des manœuvres pour ne pas perdre la main...

La musique pour passer sur les boulevards !

ET .... "dégradation comme samedi dernier, en ces deux jours, une dizaine de jugements annoncés plus 6 ou 7 dégradations" !

et nous ne sommes pas encore en 1917 !
Correspondances :

1915_11_26_courrier__site_papy_louis

Toutefois une nouvelle rassurante, pour un temps, Désiré se met au Morse. (comme le fera André).

Toujours des nouvelles de la part de la famille, des amis et des voisins. Là, encore un blessé aux jambre et un bras... Comment reviendra-t-il ?


1915_11_morse



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JMO André :

1915_11_JMO_64RI_extrait
Quelle vie !  Bombardements, 50 mitrailleurs en ernfort, on imagine le bruit et surtout les dégâts !

Et voici l'apparition du lance-flamme.

JMO Désiré :

1915_11_JMO_335RI_extrait
Dans les pages précédentes, nous avons vu ce qu'étaient les "travaux" ...

Les grands froids commencent à devenir difficiles à supporter malgré les pieds entourés de chiffons quand ils ne marchent pas. Faut-il encore que le fond des tranchées ne soient pas de la "soupe"

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