1914 - Pupille de la Nation - 1918
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Septembre 1916
Le
4 au matin,
six heures, je partais avec 15 voitures, un brigadier pour C4, mission
spéciale : disposition d’un Lieutenant de
Génie avec ordre
d’emporter pour les hommes et les chevaux, des vivres pour
trois jours.
Ce n’est pas le rêve. Je rentrai au cantonnement 48
heures après. Le 4
dans l’après midi, un homme de ma section fut
tué avec ses deux chevaux
au ravin des Cuisines.
Le 5 septembre au soir à partir de 4 heures, un fort dépôt de munitions sautait à 700 ou 800 m de nous. Intersection des routes de Amiens/Estrées – Proyart/Harbonnières. Les explosions se succédaient sans interruption et cela pendant toute la soirée et une grande partie de la nuit. Les 6 et 7 , tout le temps le mamittage.
Le 17 septembre, arrivée d’un sous-officier appelé « Martigny » pour remplacer Botte qui était réserviste.
A la fin du mois, transformation des détachements de Morcourt qui restaient en même place avec 65 voitures, 150 chevaux ; on comptait les chevaux de selle, et environ 80 hommes et brigadiers et un officier.
Construction d’écuries, l’hiver arrivait. Au fur et à mesure que l’on repoussait les boches, nous avancions le dépôt de munitions et de matériels qui devait tout le temps être le plus près des premières lignes : 1km environ. C’était de plus en plus dangereux.
Il se bat toujours du côté de Nancy en ce mois de septembre 1916 - le courrier se fait rare. | |
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