1914
- Pupille de la Nation - 1918
Le Père de Papy-Louis 1884
- 1914
( la vie
s'arrête à 30 ans dans la
Marne )
Les grands-parents parternels de Papy-Louis sont
décédés jeunes. Comme vous avez pu le
lire dans la page "pupille", Le
grand-père paternel était
décédé de blessures de la guerre de
1870. Le père de papy-Louis, le plus jeune d'une fraterie de trois garçons, quitta probablement l'école après un certificat d'études primaires (voir les cahiers ci-dessus). Il est parti travailler chez son oncle qui habitait à proximité d'un pépiniériste qui devint le propre beau-père de Papy-Louis. |
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Il s'est
marié en 1908 avec la fille de ce
pépiniériste et a travaillé pendant 6
ans avec son beau-père (voir page "pupille" grand-père
maternel) et son beau frère
(voir la page de l'oncle André) A partir de cette date, ils ont loué ... la ferme qui jouxtait celle du grand-père et ont habité là jusqu'à la mobilisation de 1914. La mère de Papy-Louis y est d'ailleurs restée jusqu'en 1915. Cette propriété appartenait à la future belle mère de Papy-Louis, il le découvrira plus tard (voir la page La grippe espagnole) |
En 1910, les inondations ont incité le grand-père maternel (le pépiniériste) à acheter une propriété dans le centre bourg du village afin de faciliter le travail. La vallée de l'Authion subissait les fluctuations du niveau de la Loire avant 1960 et venait inonder les terres les plus basses. Cette maison du bourg que Papy-Louis a habité jusqu'en 2006 a elle, toujours été préservée pendant le siècle. |
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Il a fait son
service
militaire au 135 ème régiment d'infanterie (voir l'historique)
basé
à Angers et devenu par la suite le Génie, rue
Eblé. |
Comme ses frères, le père de Papy-Louis a connu de nombreuses périodes militaires aux alentours de Cholet ou, le plus souvent, en Touraine, au camp du Ruchard. | |
Entre ces périodes et avant 1914,
la vie
s'écoulait tranquille et c'est dans cet instant que je
Papy-Louis est né. Ils ont vécu
comme cela cinq
petites
années. Il en a conservé très peu de
souvenirs,
compte tenu de
l'âge, mais
des flash très intenses. |
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Quand le dimanche 2 août 1914, les panneaux se remplissent de ces affiches, les visages sont sérieux. Toutefois, l'optimisme est de rigueur car depuis 1870, les jeunes savent qu'ils "doivent retourner voir les Prussiens" ! Ils partent donc avec la conviction d'un combat gagné d'avance et de courte durée. |
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Deuxième partie de l'Historique du 135ème R.I. avec quelques commentaires personnels issus de souvenirs de poilus que Papy-Louis a connus. |
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Début septembre, sa classe est
mobilisée
et il prend la direction du front. Il a voulu lui faire un petit signe
lors de son passage à Orléans,
le 06
septembre 1914. |
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Son petit carnet, rapporté à sa veuve par un médecin de l'ambulance de Mourmelon, nous livre l'itinéraire emprunté pour rejoindre le front et le récit des quelques jours avant sa blessure mortelle. |
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Toujours grâce au carnet, on apprend que les tranchées commencent : les poilus s'identifient à des ours... |
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Le combat pour reprendre le village de Prosnes aux
Allemands lui sera fatal. Quatrième et dernière partie de l'Historique du 135 ème R.I. |
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Il
sera transporté ou accomapgné
à l'ambulance
de Moumelon le Petit où il décèdera
des suites de
ses blessures, par faute de soins suffisants. Trois
semaines plus tard,
un de ses frères écrit depuis le front et
s'inquiète de sa santé. Il ne sait pas encore
qu'il est décédé.
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Décembre 1914 : Confirmation du
décès de
la première victime de la famille - Echanges entre
frères et soeurs. (courriers) Photos matricule et objets personnels. Janvier 1915 : Précisions sur le décès du père de Papy-Louis |
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Après la disparition, un certificat de bonne conduite, des médailles militaires sont les seuls souvenirs de ces moments douloureux.... |
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Pendant ce temps, à l'arrière, la
censure jouait son rôle, la propagande aussi... D'autres, ceux qui laissaient les poilus défendre la Patrie, admiraient les avions pour se distraire ou fréquentaient les salons de mode. Vous y verrez aussi quelques publicités basées sur la guerre du moment. |
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Une page vous permettant de voir 21 autres
publicités de l'époque ( entre 1914 et 1916 ),
pour le poilu ou pour le civil. |
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En 1920,
Papy-Louis avait 10 ans, il est allé,
accompagné de sa mère et de son oncle sur la
tombe de son
père. Les souvenirs étaient tellement
précis qu'il a pu retrouver son chemin ... 81 ans
plus tard lors de sa ...
deuxième et dernière visite. |
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En 1920, il
a découvert les restes de cet enfer : les bois
hachés, les maisons pulvérisées, les
villages totalements détruits... |
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Reims en 1920 : Album rapporté par
Papy-Louis cette année-là : Objets, Scans de photos de quartiers de la ville comparés à Reims aujourd'hui. Quel travail de reconstruction ... et souvent à l'identique pour les bâtiments historiques. |
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Mais
aussi une quantité invraissembleble de matériel,
de munitions entassées au bouts des champs etc... |
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Des casques, des masques à gaz, d'énormes tas de fil de fer barbelé etc... |
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En 2001, il est donc retourné à Mourmelon, Prosnes, Reims et au Fort de la Pompelle avec un de ses fils. Vous pouvez voir ici leurs visites et ce qu'il a pu retrouver et comparer avec son passage en 1920. |