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ALBUM - Enfance
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Le grand-père maternel de Papy-Louis : un précurseur.



GP_mater_Papy_Louis

MON GRAND PERE MATERNEL     Né en 1851, ce grand-père n'a cessé de chercher à innover, créer, investir et a même côtoyé les personnages réputés de l'époque en matière de pépinières et graines, ce que son fils, portant le même prénom que lui, fera prospérer seul après la guerre 1914-1918 puisque le gendre (père de Papy-Louis) n'est pas revenu de la guerre...

Il est assez étonnant de constater qu'il avait réussi à commercer avec le Canada via Le Havre ou St Nazaire - New-York avant 1900 ! 
(Photo d'un transfert en wagons à la gare locale avant la traversée de l'Atlantique - moyennant déjà des précautions sanitaires)

C'est vrai qu'il a pu être épargné par les longues périodes militaires et n'a pas subi la 
mobilisation de 1870, probablement de par son âge (17 ans en 1870), contrairement à son frère Jean-Victor (tonton Victor) et au grand-père paternel de Papy-Louis, lequel est décédé des suites de ses blessures après ce conflit. (la série commençait...).

Il a possédé très tôt le téléphone (numéro 8 de la commune), avait fait installer la lumière à l'acétylène dans toute la maison avant une installation précoce de l'électricité, un phonographe, etc... Il laissa son fils André lui montrer la radio.et la voiture automobile !

Vous verrez dans les pages qui suivent d'autres éléments qui me font dire qu'il était, dans son milieu un précurseur.

Papy-Louis en avait encore un souvenir assez précis puisqu'il est décédé pendant la grande guerre, en 1916. A
la dure période de la guerre et surtout au poids des deuils, son physique s'est vite dégradé et il s'en est allé en 1916, laissant Papy-Louis, âgé de 6 ans 1/2, qui venait de perdre son père deux ans plus tôt, seul homme à la maison entre mère et grand-mère.

Il se souvenait d'une anecdote qui l'avait marqué : Après avoir fait une ou des bêtises, dont il ne se souvenait pas la nature, ce grand-père avait enfermé Papy-Louis, dans une pièce de la remise qui servait de "chambre" occasionnelle et pour la sieste appelée en Anjou "marienne". Cette pièce de terre battue et sans lumière ne possédait que deux petites fenêtres de type meurtrière en ogive; inutile de dire qu'il y faisait noir ou presque. Or, l'ouvrier agricole qui s'y reposait devait fumer car le sol était jonché d'allumettes usagées et Papy-Louis, âgé de 5 ans environ s'était "amusé" à les rassembler, et faire des constructions avec. Quand le grand-père est revenu et qu'il a découvert son petit fils très occupé, comme dans une salle de jeu, il était encore plus en colère d'avoir raté la punition qu'il pensait avoir infligée ! L'histoire ne dit pas s'il y a eu une deuxième punition mais Papy-Louis se souvenait du plaisir qu'il avait tiré de ce pied de nez involontaire.



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