- 1927 / 1928 - STAGES EN ANJOU -
Papy-Louis
en
stage en pépinière à
Angers
(
réalisation de
palmettes)
En mars 1927, il était entré en stage aux pépinières Levavasseur, à Angers, route des Pont-de-Cé pour apprendre le greffage et la taille des arbres fruitiers et rosiers jusqu’au 1erNovembre, date à laquelle il était revenu pour les emballages de plants chez son Oncle André. Son
logement, chez l'oncle
André pendant cette période
|
et | |
Camarades de stage |
La
première
année, l'essentiel du
travail consistait à faire
des boutures de fusains et de buis qui étaient mises en
stratification
dans du sable sous châssis. Aux beaux-jours, le travail se
situait dans
le quartier des "Banchais", à Angers. Ils partaient
donc des
Pont-de-Cé
pour aller aux Banchais en camionnette. Ils apprenaient
à
"former" les
fruitiers en "palmette" (voir photos), à les attacher
à l'aide de liens
d'osier. A cet endroit, ils avaient réalisé un grand nombre de greffes en écussons (voir la vidéo et les explications au chapitre "greffes"). Ces écussons se pratiquaient chronologiquement et sans interruption : pour les rosiers tiges ou pleureurs d'abord et ensuite les poiriers, pommiers, pruniers, pêchers, cerisiers, abricotiers et certains arbres d'ornement ( par exemple les Acers Négundo panachés ); les écussons sur rosiers nains sont réalisés en dernier. Ces rosiers nains ne sont, avant écussonnage, que des "touffes" d'églantiers piquants. Il faut donc soulever les branches du sujet à greffer avec un fort fil de fer formé en tire-bouchon; fil que l'on tourne pour resserrer la "touffe" afin de dégager le collet. (il avait revu celui de droite 50 ans plus tard) Un
"ancien"
qui leur
transmettait son savoir-faire
|
Un "ancien" |
Le
chef
d'équipe
et deux collègues |
Les poiriers se greffent sur des poiriers de semis d'un an (donc obtenus par des plans issus de semis de pépins de poires) ou des boutures de cognassiers. Quant aux pommiers, ils se greffent sur des boutures de doucins ou paradis (pommiers sauvages) pour les formes basses qui sont réservées aux formations en cordons ou haies fruitières. Ils peuvent aussi être greffés sur des pommiers de "semis" pour les pommiers à tiges principalement pour les pommiers à cidres ou autres "pleins-vents". Pour le travail, les équipes étaient constituées de binômes : un ancien et un jeune ce qui permettait d'équilibrer le rendement et d'assurer la transmission du savoir (le jeune faisait la greffe et l'ancien attachait - au raphia - ). Le dimanche, seul jour de repos hebdomadaire, ils se retrouvaient entre jeunes pour faire un tour en ville mais leurs revenus ne leur permettaient pas d'assister à des spectacles régulièrement. Il se souvenait toutefois d'une représentation de Lakmé au grand théâtre mais, le plus souvent, leurs occupations relevaient plus de la promenade, et au gré de celles-ci, ils allaient découvrir le bourdon de la cathédrale (lancé au pied, par quatre personnes assises au niveau de l'axe de suspension de la cloche...), faire de la photographie, voir les aéroplanes... Lorsqu'ils ne se retrouvaient pas entre collègues, il rentrait chez sa mère pour la journée (à bicyclette, bien sûr). Avant la reprise, lors de la pause méridienne (vous remarquerez comme la moyenne d'âge était élevée) |
Pause méridienne |
Le
programme a été le
même du 1er
Novembre 1928 au 15 mars 1929, mais en étant basé
aux Banchais. Après
cette date il est allé en stage aux
pépinières Thuilleaux
de La Celle St Coud , près de Versailles. (voir stages
en région parisienne) Que de changements aussi dans le quartier alors si paisible des Banchais |
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Déja,
certains camarades quittaient la terre pour aller travailler en usine Exemple de la plus grande usine du moment les établissements BESSONNEAU à Angers (textiles/ toiles et cordages) |
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Collègues au jardin du mail |
Rares
moments de distraction, promenades en ville le dimanche : Elle a bien
changé la ville d'Angers en un siècle |
Au terrain d'Avrillé |
Jardin du mail |
Alors,
trois sous dans le tramway sinon c'était la bicyclette ou
leurs jambes, ils restaient donc dans un
périmètre restreint : Le jardin du mail, La cathédrale, Camarades
horticulteurs avec
lesquels ils se retrouvaient
pour déjeuner sur semaine. ici, un dimanche au jardin du
mail.
Les
mêmes
camarades en ville
d'Angers,
Le
15 Août 1928 LIRE
L'ANECDOTE
|
La Cathedrale 1928 - 2020 |
La
Place Freppel
et
"LA" gendarmerie installée depuis la Révolution
dans un ancien couvent Le Jardin des Plantes |
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1900
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Depuis le quai de la Savate qui a succédé à une partie du pré des Carmes qui se situait en bout de l'Ile des Carmes (première zone industrielle d'Angers avec ses minoteries ! ) Il a vu tout cela évoluer |
2010 |
Autres
lieux de promenade du dimanche Le Pont de Verdun (pour aller au terrain d'Avrillé) |
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Le pont de la Basse-Chaîne avec les récits des arrière grands parents à propos de la catastrophe du 16 avril 1856 | ||
Puis La place Sainte-Croix et la Maison d'Adam |
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Le
Secteur Lafayette (au sens
civil mais aussi militaire du terme "Quartiers" ) mais aussi les casernes de la ville d'ANGERS, les régiments, ce qu'elles sont devenues (celles qui restent) .... |
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Sans
se lasser du
château et de la promenade "du bout du monde" Il ne pensait non plus voir le palais royal en feu depuis sa résidence sénior à l'âge de 95 ans ! (voir album) |
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Près du
château,
l'église
Saint Laud, située place de
l’Académie, dans un quartier commerçant
proche de la gare du même nom. La gare depuis l'époque du "Petit Anjou" et de sa verrière jusqu'aux blocs d'acier et de verre d'aujourd'hui ainsi que de sa nouvelle passerelle . |
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Ou la vieille ville et ses rues étroites et ombragées l'été | ||
Ou encore le centre, Rue des Lices et la Tour Saint-Aubin | ||
Vidéo, archives de l'INA : "Angers, cité d'art et d'histoire" avec photos les différents lieux montrés avec mais de nos jours, bonne promenade ! | ||
Pousser la bicyclette jusqu'à l'ancien couvent de la Baumette en bord de Maine pour y admirer les bâtiments qui ont connu Henri IV en 1598, Louis XIII en 1614, mais aussi Rabelais et les tristes périodes de la peste et de la révolution. | ||
Se
promener en bord
de Maine et faire des ricochets au pied du "Degré Pannetier"
ou
Y voir aussi la
même éolienne qu'à l'école
d'agriculture ou la Tour Cheux avant qu'elle ne soit
détruite lors de la
libération d'Angers |
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A
quelques
kilomètres au nord d'Angers, entre les deux
rivières Mayenne et la Sarthe, se trouve un superbe
château. Papy-Louis ne pouvait le voir que de l'extérieur, quand il faisait ses promenades avec ses camarades à vélo puis moto, car bien que ce château fut classé monument historique en 1931, il n'a été ouvert au public qu'en 1955. |
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La roche de Murs , le monument , l'histoire tragique de 1793, la fabrique de munitions et le pont Dumnacus des Ponts de Cé | ||
On met la boussole (pas
de GPS) et la
Chimère dans le sens contraire et, au sud-ouest d'Angers, on
va en tourisme ou en pélerinage dans l'île de
Béhuard. Magnifique site à découvrir ou redécouvrir ! |
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Retour
au village
familial avec des découvertes de 1966 remontant à
1735 et de nombreux épisodes historiques autour de la place et de l'église de Mazé. |