ALBUM  : Stages en Anjou - Patrimoine


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ANGERS SUD     et     LE LYCÉE CHEVROLLIER 


Quand on voit cette photo, avec une ville qui, aujourd'hui, jouxte Sainte-Gemmes-sur-Loire et, par conséquent, les rives de la Loire,

ANGERS_sud_Chevrollier

...comment imaginer qu'en 1950 (voir ci-dessous les pointillés rouges) tout n'était que vergers, cultures maraîchères, puis serres agricoles avant que l'urbanisation et quelques ZAD viennent occuper presque tout cet espace à l'exception de rares parcelles !

Il faut dire que depuis 1950, la ville a vu son nombre d'habitants augmenter de 50 % (> 150 000 hab.) et que cela ne représente que la moitié de l'agglomération qui comptait dès 2021 plus de 300 000 habitants !

Le rond rouge représente l'emplacement du lycée Chevrollier, dont les premières pierres ont été posées en 1955 au milieu des cultures maraîchères et herbes folles ...

Angers_Sud_1949
1949_site_lycee_chevrollier
Le pointillé rouge définit approximativement la limite sud de l'urbanisation en 1950 ! Et, en vue rapprochée, le site du futur lycée Chevrollier
sous les pointillés rouges. La rue Nicolas Bataille n'existait pas.

En vue intermédiaire afin de situer l'actuel Lycée Chevrollier

2020_Angers_sud

et comparer avec pour délimitation, le carré en pointillés rouges, la même zone en 1949, ci-dessous. 

Angers_Sud_1949_delimite 1958_Chevrollier
Voyez où s'arrêtait la zone urbanisée en 1949 Et en 1958, année d'ouverture du lycée, les premiers bâtiments
1960_Chevrollier 2020_Chevrollier
Il est resté presque une décennie la limite de la ville, avant l'extension vers le sud appelée Roseraie
Nous cuisions derrière les fenêtres ...
Comme il a changé "notre" lycée !
Equipé de pare-soleils
HISTORIQUE :
    1844 : Jean-Joseph Chevrollier (1810-1891), directeur d'une école privée, se voit confier la charge supplémentaire et provisoire de « l'École Primaire Supérieure » d'Angers installée dans l'ancien « Hôtel de la Godeline », rue du Grand-Talon (devenue la rue Plantagenêt) ;
    1845 : fusion de « l'École Primaire Supérieure » d'Angers avec l'école privée de Jean-Joseph Chevrollier ;
    1882 : fusion avec une école primaire et création de « l'École Municipale d'Enseignement Primaire Supérieur » avec formation industrielle ;
    1904 à 1905 : en raison d'un manque de place, transfert de l'école place de l'Académie ;
    1941 : changement de nom pour « Collège municipal moderne et technique » ;
    28 mai 1944 : destruction à la suite des bombardements de la Seconde Guerre mondiale et création des premiers bâtiments en préfabriquées ;
    entre 1944 et 1955 : errance de l'établissement entre la rue de la Censerie, la rue Dacier et les Arts et Métiers ;
    28 juin 1955 : début de la construction d'un nouvel établissement au no 2 de la rue Adrien-Recouvreur, sur un parc de 9 hectares, décidée par le préfet Morin et conçue par Philippe Morin, architecte angevin ;
    15 septembre 1959 : ouvertures des portes du « Collège nationalisé Chevrollier »2 incluant le « Centre d'Apprentissage Masculin » de la rue de la Censerie ;
    1960 : inauguration par le ministre de l'éducation nationale Lucien Paye du Lycée d'État ;
    1963 : le « Collège nationalisé Chevrollier » devient le « Lycée d'état moderne et technique Chevrollier »
(source wiki)

Pour les nostalgiques du lycée, une partie de mon matériel :

accessoires_lycee

 Explications sur l'extension urbanisée au SUD de la ville et origine du nom de la Roseraie

Roseraie 1949_jardin_roseraie
1949 : le temps de la rose
2020_jardin_roseraie
2020 : biodiversité
Dès 1930, on parle de Roseraie le long de l'Avenue Maurice Tardat . Un projet de jardin voit le jour en 1934 mais il faudra laisser passer la deuxième guerre pour voir la concrétisation, de moins grande ampleur mais rassemblant des 1949, pas moins de 4000 rosiers de 400 variétés, répertoriés et étiquetés. L'entrée du jardin fut même un point de départ des examens du permis de conduire entre 1970 et 1995 et je me souviens bien avoir admiré toutes des roses à cette époque,
Mais tout à une fin ou subit une mutation et c'est en 2019 que les roses ne durant que le temps d'une rose, ont laissé la place à un jardin partagé, avec certains fruitiers, libre d'accès et quelques autres à caractère conservatoire.

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