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en Anjou
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LA TOUR SAINT AUBIN
Faire
un petit tour en ville avec les amis et réaliser quelques
clichés sur plaques de verre étaient les deux
passe-temps
préférés de Papy-Louis le dimanche,
seul jour de
repos "du dromadaire" , comme il aimait à dire.
L'incontournable centre ville, la rue des Lices et la Tour Saint-Aubin, aujourd'hui observée de jour comme de nuit par son "Per Adriano" :
Face à l'entrée du musée des Beaux-arts, un visage énigmatique et géant interpelle le visiteur : "Per Adriano" qui a été réalisé par le Polonais Igor Mitoraj, l'un des plus éminents artistes contemporains, mort en 2014. Ce bronze traduit parfaitement ses obsessions artistiques : « Mes corps sont abîmés, car c'est notre vie qui est abîmée », disait-il.
Lors de l'inauguration, un texte de Francis Ponge était collé derrière le masque.
"FRAGMENTS DE MASQUE
A quel calme dans le désespoir je suis parvenu sous l'écorce la plus commune, nul ne peut le croire; nul ne s'y retrouve, car je ne lui en fournis pas le décor, ni aucune réplique : je parle seul.
Nul ne peut croire non plus à l'absolu creux de chaque rôle que je joue.
Plus d'intérêt aucun, plus d'importance aucune : tout me semble fragment de masque, fragment d'habitude, fragment du commun, nullement capital, des pelures d'aulx."
L'incontournable centre ville, la rue des Lices et la Tour Saint-Aubin, aujourd'hui observée de jour comme de nuit par son "Per Adriano" :
Face à l'entrée du musée des Beaux-arts, un visage énigmatique et géant interpelle le visiteur : "Per Adriano" qui a été réalisé par le Polonais Igor Mitoraj, l'un des plus éminents artistes contemporains, mort en 2014. Ce bronze traduit parfaitement ses obsessions artistiques : « Mes corps sont abîmés, car c'est notre vie qui est abîmée », disait-il.
Lors de l'inauguration, un texte de Francis Ponge était collé derrière le masque.
"FRAGMENTS DE MASQUE
A quel calme dans le désespoir je suis parvenu sous l'écorce la plus commune, nul ne peut le croire; nul ne s'y retrouve, car je ne lui en fournis pas le décor, ni aucune réplique : je parle seul.
Nul ne peut croire non plus à l'absolu creux de chaque rôle que je joue.
Plus d'intérêt aucun, plus d'importance aucune : tout me semble fragment de masque, fragment d'habitude, fragment du commun, nullement capital, des pelures d'aulx."
Derrière
la Tour, La place Saint-Eloi et son "visage"; à la droite de
la
photo se trouve l'entrée du musée des Beaux-Arts.
Pourquoi une "Tour Saint-Aubin" ? Est-ce une église ?
Et dans l'angle opposé, le prolongement de la rue du Musée
Et ne me dites pas que cela ne vous donne pas envie d'y flâner !
Alors voici, ci-dessous, où cela se trouve, tout près du coeur de ville (on aperçoit la Préfecture au centre et des tours du château à l'arrière plan à droite)
Pourquoi une "Tour Saint-Aubin" ? Est-ce une église ?
Une abbatiale
(à l'origine tombeau de l'Evèque d'Angers vers
530, puis
Abbaye vers 570) furent érigés successivement
à
cet endroit.
Cette Abbaye avait déjà été détruite un siècle avant Papy-Louis (vers 1810) pour créer un espace qui est aujourd'hui la place Michel-Debré, (le cloître de cette abbaye a été intégré à la nouvelle préfecture de Maine-et-Loire).
Toutefois, le clocher fortifié séparé de l'abbaye, avait été conservé : c'est la « tour Saint-Aubin ».
Cette Abbaye avait déjà été détruite un siècle avant Papy-Louis (vers 1810) pour créer un espace qui est aujourd'hui la place Michel-Debré, (le cloître de cette abbaye a été intégré à la nouvelle préfecture de Maine-et-Loire).
Toutefois, le clocher fortifié séparé de l'abbaye, avait été conservé : c'est la « tour Saint-Aubin ».
Et dans l'angle opposé, le prolongement de la rue du Musée
Et ne me dites pas que cela ne vous donne pas envie d'y flâner !
Alors voici, ci-dessous, où cela se trouve, tout près du coeur de ville (on aperçoit la Préfecture au centre et des tours du château à l'arrière plan à droite)