ALBUM  : Stages en Anjou

                            

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LES_ABATTOIRS DE LA VILLE D'ANGERS

LES DIFFERENTES TRANSFORMATIONS_DU_QUARTIER ET DU PONT DE LA BASSE CHAINE

Voir aussi la page récapitulative "PATRIMOINE" ICI

Nous voyons sur cette reproduction du milieu du XIXème, la ville d'Angers avec ses abattoirs neufs à l'aplomb du ballon,, tout auprès de l'ancien pont encore "pont suspendu" (page précédente).
  

Il nous est difficile d'imaginer qu'avant l'époque de la tragédie du pont de la basse chaîne, soit avant le milieu du XIXème siècle, les bouchers et charcutiers saignaient les animaux en ville, en pleine rue, en particulier dans celles qui descendaient vers la Maine (encore appelée Mayenne, jusqu'à la confluence au XVIIIe - le département est d'ailleurs appelé à ce moment "Mayenne-et-Loire" ; puis "Mayne").
La rue Plantagenêt d'aujourd'hui, faisait partie de ces rues pentues et d'ailleurs elle ne possédait pas encore de débouché sur le carrefour Rameau, ce qui deviendra le cas vers 1850 environ.
Cette rue Plantagenêt s'appelait d'ailleurs encore au début des années 1800, la rue de l'Écorcherie. Une trentaine de boucherie se situaient dans le secteur !
Il aura fallu plus d'un quart de siècle pour que décision soit prise et que les travaux commencent afin de construire les balbutiements des abattoirs, le long du Boulevard Dumesnil, que les plus âgés d'entre nous ont connus à gauche du pont de la Basse Chaîne en venant du château. (*)
A l'époque des ponts précédents l'actuel, ce boulevard était alors le prolongement direct du Boulevard du Roi René et ......également l'itinéraire principal pour rejoindre la ville de Nantes via la rue Saint Jacques et la dénommée Avenue Patton, après la deuxième guerre !

(*) Pour information, Haute et Basse Chaîne constituaient aux siècles précédents, des barrières, véritables chaînes pour la sécurité de la ville et aussi bien sûr de péage.

Premier abattoir
(bâti sur du sable, pas de béton ...)

Ce premier abattoir est vite (un demi-siècle) devenu trop petit pour une ville comme Angers et c'est en 1903, qu'il a été décidé de construire (agrandir) ces abattoirs qui ne deviendront effectifs que vers 1910, ceux que beaucoup d'entre nous ont connus avec leur belle horloge (Lussault - Tiffauges 85).

On distingue à gauche du pont de pierre, le début de l'implantation du site agrandi et décalé vers le Bon Pasteur	Puis ici, les abattoirs entre 1910 et 1960 avec l'horloge, dans toute sa splendeur.

Toutes ces transformations ont été réalisées en parallèle des évolutions du pont de la Basse Chaîne.
L'ouverture du dernier "nouveau pont" a coïncidé avec la fin de l'exploitation de ce dernier abattoir (1961). 
A cette date  ils furent transférés Boulevard du Doyenné et font l'objet désormais d'une gestion d'entreprises privées,
entre l'Avenue Joxé et Le Doyenné (sans compter les grosses entreprises loin de la ville comme la Soviba au Lion d'Angers)
Les bâtiments ne furent rasés qu'après 1990.

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Les transformations du pont de la Basse Chaîne (explications détaillées sur la page précédente)
Le pont de la tragédie (1838-1850)              et son successeur (1856-1960)	Le pont de Pierrre de 1856 et        l'actuel (1960- à aujourd'hui)
Que de changements pour prendre la direction de Nantes ( quatre temps ) :
Jusqu'en 1956, ce n'était pas une petite sinécure d'aller à Nantes (Axe Paris / l'Atlantique) Le Boulevard du Bon Pasteur n'est pas encore là . (voir en bas de page ) On pouvait éventuellement éviter l'étroite rue Saint Jacques en passant par la  petite rue  devenue Avenue Yolande d'Aragon. Là où aura trouvé son premier emplacement, la magnifique horloge des abattoirs. (photo google du haut) Mais la deuxième ligne du tramway a dû lui laisser la place et l'horloge est désormais, de l'autre côté du Boulevard du Bon Pasteur,  à l'entrée du Parc Balzac (photo google earth avec indication du déplacement en rouge)
L'activité des abattoirs a donc été transférée au Boulevard du Doyenné quelques mois plus tard (1961).	Ici, le nouvel accès vers Nantes, seules les piles de l'ancien (du moins celui de pierres qui avait remplacé le pont suspendu) restaient comme vestiges de cet ouvrage. Le nouveau pont arrivait donc face à l'horloge encore en lieu et place pendant pratiquement 30 ans mais le Boulevard du Bon Pasteur aura facilité la circulation pour aller à Nantes !
Mais la circulation allant toujours croissant, il aura fallu, afin de faciliter le "tourne à gauche" et limiter les accidents devenus fréquents, aménager un échangeur pour prendre le Boulevard du Bon Pasteur à partir du nouveau pont de la basse chaîne.	Concomitament, on construisait le Pont "Atlantique" qui ferait éviter, la Basse Chaîne mais aussi l'Avenue Patton et ainsi rejoindre directement la nationale 23 en direction de Nantes. "Les Parisiens" allaient pouvoir rejoindre La Baule facilement ... (sans prendre le train appelé "le train des cocus " , appellation donnée car, essentiellement dans les familles aisées, les hommes travaillaient à la capitale la semaine et rejoignaient mesdames le week-end , lesquelles s'ennuyaient durant la semaine...).
Ce n'est donc qu'en 1992 que le site des abattoirs fut rasé en vue de construire le site du Front de Maine. Bien sûr, grâce au pont de l'Atlantique, (ci-dessous) plus besoin du grand échangeur qui se verra simplifié grâce à un passage sous pont routier et laissera de la place pour  les belles résidences du Front de Maine (représentant toute la douceur angevine par leur arrondi sur la rivière Maine), le tout complété par le parc Balzac qui fait aujourd'hui la joie des joggeurs et des amateurs de guinguettes.
Sur cette vue récente globale N/S du contournement sud d'Angers, on voit bien les aménagements de bord de Maine, tant urbanisés que paysagés et également  cette rocade sud qui a permis pendant plus de deux décennis d'absorber le trafic.
Et en vue rapprochée d'admirer l'architecture qui, comme je le citais plus haut, épouse les méandres de la rivière Maine et donnant encore plus de couceur au paysage.
Sur cette vue perpendiculaire O/E on peut voir que, en rajoutant les deux nouveaux ponts qui ont été nécessaires au tramway récentes, globale du contournement sud d'Angers, on voit bien les aménagements des bord de Maine, tant urbanisés que paysagés et cette rocade sud qui a permis pendant plus de deux décennis d'absorber le trafic.

(*)  - (un autre pont, "le pont des treilles", d'abord barrage 1170 puis pont - début du XVe fut cosntruit début XVIIe, rt a disparu depuis longtemps  la poussée liée aux crues su ce pont barrage équipé de nombreux moulins, l'avaient fragilisé. Il se situait quasiment au niveau du pont des Arts actuel) .

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Changements impressionnants ... Oui on se plaint des bouchons, mais imaginez tout le trafic Paris Nantes par la rue Saint Jacques !
Comment imaginer, pour les plus jeunes et comment même se souvenir pour les plus anciens , qu'il fallait suivre l'itinéraire
en petits pointillés rouges pour traverser Angers pour aller de Paris vers Nantes (voir les images des rues sous le plan).
Aujourd'hui, autoroutes et voies rapides permettent l'accès à toutes les directions

Entrée dans ANGERS (Route dite "de Paris")	Accès rectiligne par la Rue Pasteur (Pas encore Avenue)	Puis après le jardin des Plantes Le Grand Boulevard de Saumur (désormais Foch)
Descente vers la statue du Roi René (désormais déplacée) Boulevard du Roi René	Traversée de la Maine par le Pont de pierre de la Basse-Chaîne (le deuxième, - après la tragédie du précédent en 1850)	Après avoir passé la Rue Saint Jacques (ci-dessous), voici enfin la Route de Nantes (Avenue Patton après la 2e guerre)

Et le fameux point d'étranglement : La rue Saint Jacques (même si l'ouverture du Bon Pasteur en 1956 aura  - un peu - facilité le trafic vers Nantes)

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