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Sommaire Page Emile JOULAIN
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Émile
JOULAIN
dit "l'Gâs Mile"
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Quelques mots à propos du poète | ![]() |
L'temps des Avents Nout' grouss' buch' | ![]() |
Caus' toujoûs' Gâs Mil' : Le centenaire de sa naissance en janvier 2000 | ![]() |
Feux d'harbes | ![]() |
Les fill's d'la Loére | ![]() |
Lett'e aux p'titx gars d'Anjou On sait-y ? | ![]() |
Ein' politesse : histoire de clocher | ![]() |
L'phormacien Lise Laurent-Martin | ICI |
La chanson dés joueux d'boul's | ![]() |
Nouël sus la Loére, Un gârs est v'nu dans l'temps, V'nez don' divin Messie | ![]() |
Les boeufs | ![]() |
Hommage d'outre-Atlantique | ![]() |
Passeux d'Loér' | ![]() |
Eine ile de Loère | ![]() |
I' gèle ! | ![]() |
La Pâssion d'not' frér' le poélu (Marc Leclerc - son Maître) | ![]() |
Bonne année ! Boûnne Année | ![]() |
V'la la Piée ! | ![]() |
Maman nous faisait des
cataplasmes à la moutarde (en grains) ;-) et il fallait tenir le plus longtemps possible ! ça brûlait ... |
Ensuite, plus facile à
mettre en oeuvre donc plus fréquemment utilisé : Le Rigollot |
Et quand c'était plus grave : les ventouses | Avec la flamme sui nous faisait
encore plus peur ! pour consommer l'oxygène afin de créer une dépression. |
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![]() Notre maman utilisait une grande pince avec un coton hydrophile qu'elle enflammait, ces embouts n"existaient pas encore. |
PHARMACIEN ![]() Dans la pharmacie qui fait le coin de la place, Il y a depuis l'autre semaine, un préparateur Qu'on voit en passant, à travers la glace Et qui a l'air d'un gars qui est à la hauteur, ![]() Vu qu'il fait deux mètres, avec sa blouse blanche ; Toujours bien frisé, toujours frais rasé, Quand vers une jeune fille, sur le comptoir il se penche, On croirait toujours qu'il va la biser. ![]() Le pharmacien est mort ; et la pharmacienne Le laisse faire son maître entre ses bocaux ; Comme elle est poétesse et même musicienne, On en tend le piano, quelque part dans le local. ![]() Ça donne des idées mélodiques au gars quand il pèse ses drogues ; Tout comme un enfant qui rabâche ses leçons, Tout entre ses dents, comme un monologue, Il se dit les paroles de toutes les chansons. ![]() Dans les Saltimbanques c'est toujours la « Valse » Que joue la pharmacienne ; et si bien que l'autre jour, Un client qui avait demandé des grains de Vals, L'entend marmonner tout bas : "c'est l'amour ... » ![]() A la pauvre petite ça donnait des idées ! Elle n'est pas la seule à reluquer le beau gars. Il faut dire que ce sont des filles qui sont décidées Et qui n'ont point des yeux qui regardent par en bas. |
La
demoiselle des postes, celle de l'épicerie,
La fille au notaire, celle du percepteur, Elles se sont découvert un tas de maladies Et des commissions tout le jour dans le secteur. Elles voient sa grande fiole qui se déplace et qui bouge Entre les autres fioles de toutes les couleurs, Entre les bocaux verts, bleus, jaunes et rouges, Comme les arcs-en ciel des soirs de chaleur. ![]() Il
connaît déjà toute la
clientèle ;
Il appelle les hommes par leur nom, tous ; Il dit aux bonnes femmes : « Hé, la mère un-telle, Comment donc que ça se goupille cette sacré vieille toux ? » -Monsieur le pharmacien, je voudrais des pilules Pour ma pauvre grand-mère qui ne peut aller … - Voilà mon petit gars, une boite grand modèle ; Ne lui en donne pas plus de quatre ; elle aurait la … ![]() -
Sans lui dit le père Gustave, je déposais ma
chique ;
Je toussais toutes les nuits, de jour, je ne pouvais rien faire ; Il m'a ordonné, pour ma vieille bronchite, Des ventouses scarifiées qui m'ont remis debout. Pour une cataracte, une vraie saloperie, Se plaignait depuis longtemps la pauvre mère Dubreuil. Elle braille : « Il m'a dit, le commis de pharmacie, Que j'avais un commencement de cathédrale dans l’œil. » ![]() Même
sans ordonnance, il donne des pommades,
Si bien que le médecin commence à faire vilain. Comme il dit : « Pour faire mourir les malades, Je suis bien assez d'un pour un petit village. » Mais les choses vont peut-être s'arranger quand même. Le médecin a une fille qui sort de pension : C'est l'âge où on rêve, c'est l'âge ou on aime, Ça pourrait peut-être faire une association ! Alors le médecin retrouverait son sourire, La fille serait bien aise et le gars d'un bon tour ; Les sous rappliqueraient dans la même tirelire ; Sur ce coup là tout le monde chanterait : « C'est l'amour... » |
Merci au Musée aux anciens commerces de Doué la Fontaine pour la contribution photographique |
Elle était
amie avec ma grande tante
(l'épouse de mon
grand-oncle André) Pour un petit village rural de 2000 habitants environ, Monsieur Martin et Mon grand-oncle avaient une Bugatti tous les deux ainsi que mon cousin, côté maternel ! Si dans un village comme cela on voyait aujourd'hui 3 lamborghini, on serait ébahis !! Sur la photo ci-contre, de gauche à droite : l'Oncle André, Lise Laurent-Martin, l'épouse de mon oncle André et le mari de Lise. |
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Elle fut trois fois
lauréate de
l'Académie Française :![]() |
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Comme
le mentionne
Emile dans son poème, elle adorait les animaux et se
séparait rarement de sa petite chienne; ci-dessous
avec Pastille en
janvier 1936 :
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Dans son
poème, Emile JOULAIN reprend des
titres de ses ouvrages que je vous ai remis entre guillements dans la
traduction. Quant à la Villa perdue à laquelle Emile fait allusion, il s'agit bien sûr de son roman mais elle avait aussi donné le nom à son petit cabanon dans lequel elle s'isolait pour écrire. Elle
l'avait fait construire au bout
de sa propriété, en limite des jardins de
Papy-Louis, en plein bourg
Photographie prise depuis l'angle du jardin de Papy-Louis => Combien de fois y suis-je passé à pieds ou à byciclette pour aller à l'école ... ou à la pharmacie ! Rappel : (terrains classés par la municipalité - qui se fait sa réserve foncière - : non urbanisés, non urbanisables, inondables d'aléas conséquent, zone naturelle - L'église à moins de 100 m - La Loire à plus de 7 km ) |
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En
hommage à la mémoire de Lise Laurent-Martin délicat poète du Val d'Authion. E.J. LISE Quand j'étais à semer mes carottes, Là-bas tout contre chez Paul Robin, Je te voyais venir le de la petite route, Entre les jardins que tu aimais bien. La terre, elle était verte ou bien grise ; Les petits oiseaux chantaient le printemps ; T'étais en vie… c'était le bon temps, Lise ! Tu allais à pieds, comme ça toute seule, Ou bien te suivaient, comme leur sergent, Quelques vieux chiens, qui avaient bonne gueule, Comme n'en ont point toujours les gens. Tu étais bonne jusqu'à la bêtise D'aimer les bêtes, d'avoir pitié Des chats perdus qu'on rejette du pied, Lise ! Excuse moi donc si je te tutoie ! Je ne l'aurais point osé de mon vivant. Mais vois-tu bien, Lise, la merveille, C'est que tu es là plus en vie qu'avant. Voilà la « Petite Vallée » sous la brise D'avril où l'on sent encore l'hiver ; Voilà les nuages blancs sur le pays vert, Lise ! |
Voilà le « Chant des saules » dans l'étendue, Qui souffle l'air que tu écoutais ; Voilà les murs de ta « Villa Perdue » Qui écoute encore ceux que tu chantais ; Voilà le vent des prés qui vocalise Et qui joue, comme sur un violon. Voilà ton piano, dans le grand salon. Lise ! Voilà les petits chemins où tu te promènes, Entre les petites bêtes du Bon Dieu ; Voilà notre Authion et voilà ta Maine, Où tu vois bouger « le poisson bleu » ; Et voilà ton courage ma payse, Quand tu t'adressais comme il faut , Devant la mort, qui affûtait sa faux, Lise ! Continue donc là-haut ta besogne, Dans l'été où rien ne défleurit. Comme disait ta vieille mère Sigogne, C'est toujours des « poèmes » que tu écris, Et moi, je rêve qu'en une autre maîtrise Et dans le latin d'un autre pays, tu chantes mes « Agnus Dei ». Lise ! |
La cocaïne sous beaucoup de forme, quelquefois associée à la quinine ! Même le Pape prêtait son image ... même en préventif , un plein verre après cchaque repas, lisait-on (1/2 pour les enfants...) | ||
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Soulager l'asthme | Adoucir la voix ! | |
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Contre les rages de dents ! | Y compris pour enfants de moins de 5 jours Alcool + Opium | Héroïne
Bayer Vers 1900, héroïne, substitut à la morphine "ne causant pas de dépendance" (aussi utilisée pour les fortes toux des enfants...) |
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Que de souvenirs ! Quand il fallait conserver ces ouates thermogènes, ces cataplasmes à la moutarde (quelquefois faits maison) jusqu'à n'en plus tenir ... |
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2020
... controverses à propos d'un traitement contre le Covid_19 Un médicament, substitut de quinine apparaît dans les années 30 commercialisé en France dès 1949 sous ce nom. (source
: réseaux sociaux)
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Et, dans l'assortiment ci-dessous, qui ne reconnaîtra pas une vieille boîte, un vieux flacon vu autrefois ? | |
1918
- Le Camphre et ses dérivés étaient
utilisés pour soulager voire empêcher les complications respiratoires. Papy-Louis, comme ses petits camarades de classe, a porté des sachets de camphre (faits main par les mère et grand-mère) accrochés avec une épingle à nourrice, dans la chemise, à l'époque de la Grippe espagnole. Le Camphre était déjà connu et reconnu pour ses vertus antiseptiques, depuis Marco Polo . |
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Quel
florilège de baumes et de jouvences ! Sans parler des bouteilles qui nous faisaient peur, à nous gamins, quand nous allions faire les achats à l'officine ... |
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Soit par leur nom ou les mentions qui étaient portées dessus | Soit par le dégoût avant le goût ! | ||
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