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ALBUM - Enfance
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1910 : Arrivée au bourg : la maison familiale.



       

                                      Sces : cartes postales

A gauche, lors de l'achat de la maison
afin "d'échapper" aux inondations de 1910.
A droite, après que le grand-père de Papy-Louis
en ait  pris possession.

A cette époque, entre la grande crue de 1856 liée à la rupture de la levée de la Loire celle de 1910 qui a touché tous les fleuves et toutes les rivières de France, les ligériens redoutaient toujours une crue dévastatrice.
Aussi, dès l'automne 1910 (les inondations ayant eu lieu en février et mars de cette même année), le grand-père maternel de Papy-Louis a acheté une propriété dans le bourg,  (il avait repéré les lieux
préservés des crues quelques mois plus tôt) pour échapper à la situation qu'il venait de traverser à Montevroult, petit hameau de la commune.

Le comble  : ces terrains sont aujourd'hui déclarés inondables et donc non constructibles ! Les bureaucrates se contentent de faire relever les hauteurs des plus hautes eaux connues (en 1856) sans tenir compte des changements, en occultant même les urbanisations du secteur, les routes, les renforcements des digues, les pompes qui désormais ne permettent plus à l'affluent Authion de déborder, les barrages... C'est plus simple et cela s'appelle un PPR (plan de prévention des risques) et pourquoi pas des Riches !

Ces méthodes permettent de concilier la politique du parapluie
et de préserver les intérêts de certains ("on ne sait jamais", si on autorisait une construction et qu'il y avait 20 cm d'eau dans un garage... les élus pourraient être responsables ! ... Ah la responsabilité, Papy-Louis disait :"je n'en ai jamais tant entendu parler que depuis que personne ne veut l'endosser depuis un siècle" ).

La rigueur constatée ici est sans commune mesure avec le laxisme transformant le plan de prévention en plan de développement économique afin de favoriser les promoteurs et avoir la paix avec les élus des communes ligériennes. En effet, on a vu, avec la bénédiction des préfets successifis,  fleurir de nouvelles habitations en pied de levée de la Loire, soit à plus 2 mètres sous le niveau haut du fleuve.

Ainsi, combien de terrains non constructibles à une époque le sont devenus plus tard, cela dépend un peu aussi du propriétaire....

Si quelqu'un connaissait ces terrains mieux que quiconque, c'était bien lui qui y a travaillé pendant des décennies ! Et pourtant, à l'exception des "enquêtes publiques" (qui ne sont que des parapluies supplémentaires pour prouver qu'il y a eu une pseudo écoute) on ne lui a jamais demandé son avis.

La vallée a totalement changé en 100 ans : les remembrements, le réseau routier et ses surélévations, la rivière Authion draguée, les stations de pompages des Ponts de Cé, les renforcements et entretiens des digues etc (tout ce qui d'ailleurs a contribué à faire augmenter nos impôts).

Pour toutes ces raisons, les critères retenus ne sont que prétextes pour dévaloriser des terrains convoités.
(Le pot de terre et le pot de fer)

Afin de mieux comprendre par l'image, je vous invite à visualiser cette page grâce à ce lien, s'ouvrant automatiquement dans un nouvel onglet.

Pour exemple cette station de pompage des Ponts-de-Cé (qui nous vaut d'ailleurs une taxe annuelle depuis 1974 alors que les terrains son préemptés depuis plus de deux décennies...)
pompes pompes
Faites le calcul : 75m3/s = 6.5 millions de m3 par jour
(alors que jamais l'Authion n'a effleuré nos terrains,
même avant l'installation de celles-ci ! )
Essayez d'expliquer à des techniciens, fonctionnaires et élus bornés que cela changerait les choses, au moins dans la vitesse de progression, donc en aléas, en cas de rupture de levée ...

Extrait de la page Lise Laurent Martin du thème Emile Joulain de ce même site :
Dans son poème, Emile JOULAIN reprend des titres des ouvrages de Lise Laurent Martin.
"La Villa perdue" à laquelle Emile fait allusion, il s'agit bien sûr de son roman mais elle avait donné le nom à son petit cabanon dans lequel elle s'isolait pour écrire.


Elle l'avait fait construire au bout de sa propriété, en limite des jardins de Papy-Louis, en plein bourg - ci-contre )


Photographie prise depuis l'angle du jardin de Papy-Louis Rappel : (terrains classés par la municipalité - qui se fait sa réserve foncière - : non urbanisés, non urbanisables, inondables d'aléas conséquent, zone naturelle  -  L'église à moins de 100 mètres et la Loire à plus de 7 km ! )



Villa_perdue

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