SÉCURITÉ routière, apprentissage de la CONDUITE et examen du PERMIS de conduire
(Sève
de la vie du webmestre, inspiré par Papy-Louis.)
LA PANHARD 24 BT du webmestre (J'avais acheté cette voiture hors du commun (d'occasion car elle n'était déjà plus produite) en 1972, rentrant du service militaire.
Ne vous contentez pas de la Panhard (première colonne à gauche mais voyez aussi d'autres que j'ai possédées ou au moins conduites - les autres colonnes)
Présentation, émotions, vidéos, sons, un peu d'histoire et caractéristiques techniques, |
Milieu
de
page La Ford Anglia (la voiture d'Harry Potter) Ma Traction |
-
Ma ou
plutôt mes 2CV
et quelques particularités surtout quelques anecdotes avec la mienne ! - Ma ou plutôt mes Renault 4L |
Plus bas Ma vitrine de miniatures je n'ai pas toutes les miennes encore (> 50) |
Des voitures de famille, frères, soeurs, cousins Aronde Grand-Large Fiat 500 Jardinière Dauphine, Ondine DS, ID ou Matra 530 et Bagheera |
Le
Pique-nique au bord de la route, - Mes (plus de 15 !) Renault 5 ! - Le camping caravaning |
Rares
expériences : - La Floride - L'Alpine |
PANHARD 24 BT
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V'la qu'j'ai plus ma tête ! Il est où ce starter |
Voilà, c'est parti ! |
REGARDEZ et ÉCOUTEZ ce "flat" bicylindre qui sautille sur ses silentblocs... (intro : Les Dossiers de l'Écran)
Histoire et caractéristiques techniques (Sources Panhard et wiki)
Panhard et Levassor :
Une marque très prolifique pendant près de 80 ans, voici quelques exemples
C'est une marque qui a
travaillé et travaille
pour l'armée
française
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106
modèles
recensés entre 1892 et 1940 ! |
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Panhard-Levassor |
Blindé léger années post 2000 |
Grand Prix 1908 |
35CV 1926 217 Km/h 1934 |
Panhard-Levassor |
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Panhard Dynamic 1937 |
Panhard Dyna Junior 1953 |
PL 17 cabriolet 1960 |
PL 17 1960 |
CT 24 1965 |
Et 8 types avec plusieurs déclinaisons entre 1946 et 1967 ! |
(*) Panhard développe et produit des véhicules militaires depuis 1906. Détenu par le groupe PSA Peugeot Citroën, Panhard a été cédé en février 2005 à son concurrent Auverland et la nouvelle entité a pris le nom de « Panhard General Défense ». Panhard comptait un effectif de 350 personnes à la fin 2010 et réalisait plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. En octobre 2012, alors qu'elle employait 330 personnes et avait un chiffre d'affaires de 81 millions, elle est rachetée par Renault Trucks Défense et devient « Panhard Défense ».
Que de chemin parcouru depuis
les premiers pas de
François-René
Panhard qui était venu à Paris
travailler comme
sellier, puis comme carrossier. Son fils René s'est
associé
avec Perin en 1867, pour fonder la Perin, Panhard & Cie.
René
Panhard fit appel, en 1872, à l'ingénieur
Émile
Levassor, son condisciple de l'École Centrale qui devient
actionnaire de la Perin, Panhard & CieEn 1886.
A la mort de
Jules Perrin, la raison sociale de l'entreprise devient «
Panhard & Levassor ».
La Panhard 24 BT :
Globalement, la 24 est une voiture très appréciée : elle est assez vive et dynamique (sur le plat ! ), consomme environ 6l/100 km et son comportement routier est impérial. Le problème vient de sa motorisation, trop modeste en regard de sa ligne sportive et élégante. Techniquement, ce moteur datant de 1947 a été poussé dans ses derniers retranchements par les ingénieurs Panhard, mais avec des économies de moyens entraînant une baisse progressive de la fiabilité au fur et à mesure de son évolution. Certaines évolutions tenaient plus du bricolage qu'autre chose. Le moteur ne s'exprime que dans les hauts régimes et manque beaucoup de souplesse, accentuant encore le caractère Panhard de cette mécanique. La conduite est très particulière, ne pas maîtriser toutes ses subtilités entraîne une dégradation rapide du moteur et de la boîte.
Quelques caractéristiques techniques :
Bicylindre
à plat en
porte-à-faux avant
refroidi par air avec turbine et carénage
intégral de
cylindrée : 848 cm3
Moteur Tigre
M8S, 50 ch DIN
(60 ch SAE) à 5 750 tr/min, 7,5 m.kg à 3 300
tr/min,
vitesse maxi : 150 km/h ou 147 km/h (BT)
|
Il est à noter que le moteur Tigre, testé et mis au point pour Le Mans lors de 24h a fait l'objet de séances de publicité avec Pascale Audret assise sur une Panhard et tenant un tigre dans ses bras ! Rien à voir mais époque commune avec la publicité de la marque Esso dans les années 60 |
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Boîte
de vitesses à 4
rapports
synchronisés, marche arrière.
Caisse
autoporteuse avec une structure en caissons, tubes d'acier et
plancher plat. Le toit rigide est porté par 4
flèches
d’acier qui plongent dans cette structure. Les montants de
l’habitacle sont donc réduits à leur
plus simple
expression, et la visibilité est optimale.
Suspension
avant : roues indépendantes, deux ressorts à
lames
transversaux superposés, amortisseurs
télescopiques
;
Suspension arrière : roues indépendantes
à
barres de torsion, amortisseurs télescopiques.
Freins
: À partir des modèles 1965, les BT
sont
équipées de freins à disques, les
roues avant
ont même 2 étriers par disque. Le freinage, bien
que
nécessitant un effort important à la
pédale,
devient bien plus rigoureux.
Fin de vie :
Panhard
avait prévu une berline 4 portes, espérant un
revirement de Citroën, et aussi envisagé un
cabriolet et
un break. Tous ces projets tomberont à l’eau. Les
bureaux d’étude se verront même refuser
des
projets d’hybridation, moteur DS et châssis mixte
DS et
24 sous caisse de 243 ; ou encore DS avec moteur de 24. Il fut
même
testé un véhicule équipé du
moteur et des
suspensions de la Citroën SM et carrossé avec une
caisse
de 24 développant 240 ch DIN pour près de 240
km/h
!
Panhard 24 CT/DS prototype de 1967 (au Conservatoire
Citroën 109).
La production des 24 cessera le 20
juillet 1967.
Rares
sont les marques automobiles dont l'ultime modèle est un
véhicule aussi inédit et abouti.
Autre perle rare de ma nombreuse collection (j'ai en effet possédé une cinquantaine de voitures : essence - diesel - hybride - manuelles - automatiques ...)
Oui c'était
bien la mienne, ici en
1971, juste avant le service militaire, (les
élargisseurs de voies et autres "améliorations"
manquent encore...). |
Je n'avais jamais remarqué, en un demi-siècle... qu'il y avait un "Taureau" Ford Anglia dans le célèbre film de 1962 : "Un singe en hiver" ! Il m'a fallu faire mes recherches pour faire cette page pour le découvrir. |
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La Renault 4 ( plus communément appelée la 4L)
Sa cadette a eu un modèle sans malle, d'abord avec bâche puis porte de coffre droite et calandre sans l'ovale
(pour ma part, j'en ai eu trois de ce dernier modèle dont une que j'ai repeinte à la main intérieur et extérieur ... au pinceau)
Comme pour copier la malle arrière de sa grande sœur la Traction avant dont j'ai possédé un exemplaire 11 légère commerciale ... que de souvenirs avec les copains
Notre autre sœur a eu une mignonne petite voiture : LA FIAT 500 Giardiniera ( dite jardinière )
C'est
vrai qu'une fois deux pots de fleurs et un arrosoir dans le coffre il
ne restait pas beaucoup de place pour aller au "jardin" puisque tel
était son nom. ;-)
1965 : Dans la cour de la maison familiale un "break" à
peine plus long que le vélo de
notre frère
aîné sur la photo !
A part une
petite
roue de secours devant, rien ! Un moteur ? Oui, tout petit, sous le plancher de "coffre". |
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Mon deuxième frère a récupéré, après son permis de conduire l'Aronde Grand-large d'un cousin. Nous étions allés la chercher à Paris ensemble, on pouvait mettre autant d'huile que d'eau, elle les consommait indifféremment ...
Que dire des soucis de toutes sortes avec ces voitures.... Bien sûr l'avantage l'absence du tout électronique et des réparations faisables mais souvent les mains dans le cambouis !!
18 francs ce faisceau ...
Revenons sur ma 2CV - Particularités et quelques anecdotes
Le moins que l'on puisse dire c'est que c'était un confort minimaliste et un exemple d'austérité, mais que de bons souvenirs !
Je vais d'abord vous détailler quelques particularités : 1 Le levier de vitesse et sa grille TRÈS particulière !
Mais aussi, un accessoire très bizarre : 2 - La minuterie sur le clignotant ! | ||
Vous l'avez certainement
remarqué, placé au
milieu , sous la molette d'aération. La plupart de marque Marchal, comme beaucoup d'accessoires électriques. Non, ce n'était pas une minuterie pour faire cuire les œufs mais les retours automatiques avec le volant n'existaient pas et de plus on pouvait, suivant l'intensité du geste de la commande faire durer plus ou moins longtemps le clignotement. |
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Pour
ceux qui
n'ont pas connu, ce petit cylindre n'est autre que le compteur
kilométrique et de vitesse (à aiguille, bien
sûr).
Un câble sortant de la transmission venait actionner celui-ci Mais, encore une particularité, on avait inventé un système - la molette noire sous le compteur - qui permettait, en tirant un cran de mettre en action les essuie-glaces qui se trouvaient entraînés par ce même câble. L'idée peut paraître géniale puisque les essuie-glaces avaient une vitesse de nettoyage proportionnelle à la vitesse du véhicule .... mais il y avait un problème : les forts ralentissements et arrêts on ne voyait plus rien ! Qu'à cela ne tienne, le constructeur avait pensé à (presque) tout : En tirant au deuxième cran la molette, les essuie-glaces pouvaient être manœuvrés à la main en agitant de gauche à droite celle-ci, la visibilité revenait et on pouvait repartir ...quand il ne fallait désembuer manuellement en même temps ! |
Anecdote
: Un soir sombre... de
pluie, je me rendais à Angers et un camion de chantier
sortit
d'un chemin de gauche pour me précéder en se
dirigeant
dans le même sens que moi. Malgré ma
décélération, ma vitesse (maxi 80) me
fit me
rapprocher du camion, peut-être un peu trop... mais je devais
avoir ralenti à moins de 50/60, lorsque, des roues
jumelées du camion s'envola une masse de boue argileuse et
compacte qui atterrit sur ... mon pare-brise bloquant net les
essuie-glaces et me plongeant dans une obscurité totale, du
moins vers et depuis l'avant ! J'ai aussitôt pensé au dispositif manuel et ai actionné le cran mais l'argile m'empêchait tout mouvement et je continuais à avancer sans savoir où .... Je n'avais plus qu'à prier ? Non, pas de suite ; j'ai freiné (avec modération, pensant à la boue) tout en dirigeant progressivement ma voiture vers ce que je supposais être la berme et pensant que j'allais ressentir sous mes roues et dans les suspensions le changement de revêtement ! Que nenni, horreur, mais où étais-je ? Le véhicule s'est enfin immobilisé et craignant me situer sur une voie de circulation, j'ai ouvert ma portière et ai constaté la présence, d'une ligne délimitant ...un parking ! Le ciel était avec moi sans avoir eu le temps de prier ! Je dois préciser que c'était alors le seul parking sur cette route de 25 km. |
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Bien
sûr qu'il y avait du
chauffage et de l'aération dans une 2CV ! Pour le chauffage, une simple trappe permettait de faire pénétrer dans l'habitacle, par deux orifices, à hauteur des tibias des conducteur et passager avant, l'air qui arrivait via un tuyau cartonné et en accordéon. Cet air pénétrait tout simplement, grâce au mouvement du véhicule, par la grille avant, et se trouvait réchauffé au contact des deux cylindres, profitant de leurs ailettes de refroidissement. Un volet obturateur pivotant que l'on pouvait actionner à l'aide d'une molette située à gauche de la colonne de direction (visible sur la photo anecdote 4) permettait de "doser" la quantité d'air chaud ...tout est relatif mais aussi les odeurs de moteur, d'huile et d'essence ! Il n'y avait pas de dégivrage/désembuage donc l'huile de coude et le chiffon étaient nécessaires en roulant. Mais il y avait suffisamment de prises d'air pour éviter l'effet cocote minute ... Pour l'aération, celui qui n'a pas connu les demi-fenêtres que l'on conservait sur le coude et qui s'ouvraient et frappaient au gré du vent ou que l'on ouvrait complètement en accrochant le picot dans le bouton caoutchouté prévu à cet effet mais malheureusement, ce dernier manquait souvent à son devoir lors d'un coup de vent ou un chaos en claquant la fenêtre ou en tapant sur le coude en appui, n'a vraiment pas connu les plaisirs de la Deudeuche ! Et pour l'air à l'avant, il y avait cette goulotte grillagée avec un volet obturateur actionnable grâce à la molette (2) . Je vous avoue qu'il était préférable d'attendre les beaux jours pour l'utiliser sans risquer l'angine ou pire ! |
Anecdote
: Oui, je l'avoue, quand
j'ai possédé cette deux chevaux, je fumais comme
un
pompier et, comme il n'y avait ni allume cigare ni cendrier bien
sûr, on faisait avec les moyens du bord. Personnellement,
j'ai eu
ma Deux chevaux un début novembre et, ne voulant pas mettre
un
cendrier n'importe où dans la voiture, j'avais
utilisé
une bonbonnière en alu laitonnée assez
malléable
pour s'écraser et pouvoir être coincée
dans la
goulotte juste à droite du volant, ce qui permettait de
taper la
cendre facilement. Entre cette invention de début novembre et les premiers beaux jours de l'année suivante, j'ai souvent rempli et vidé ce cendrier improvisé et j'étais loin de penser qu'il n'avait pas rempli son office à 100% ... Or, la première fois que j'ai ressenti le besoin et l'envie d'air frais au visage, je me suis empressé d'actionner la molette d'aération ! Quelle erreur ... Je n'avais pas remarqué que sans doute j'avais dû déposer de la cendre à côté de la bonbonnière et que celle-ci qui oscillait dans la goulotte avait dû renverser son trop plein à plusieurs reprises... Toujours est-il qu'un affreux nuage de cendres a envahi l'habitacle, en me piquant les yeux et en m'aveuglant presque complètement ! Que le temps de cligner des yeux, et trouver la porte de sortie en freinant ! Plus de peur que de mal mais la bonbonnière est partie à la poubelle ! |
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A
cette époque, les
portes avant de la plupart des voitures s'ouvraient dans le sens
avant/arrière. Pour ma part, mes parents n'ayant pas de voiture, j'avais eu l'occasion de monter essentiellement dans les 2CV de mes frère et sœur, beau-frère, la fiat 500 de mon autre sœur, des 4CV, des 203, traction etc... Toutes ces voitures avaient les portes avant comme cela ! Bien sûr, il y avait un cran de sécurité mais il ne fallait pas s'aventurer à ouvrir pendant la marche. D'ailleurs, ces portes ont rapidement été appelées des "portes suicide" et les pouvoirs publics en interdirent la fabrication à partir de 1964. |
Anecdote : Un copain, qui sans doute devait avoir un problème avec sa propre voiture, m'avait demandé de raccompagner une amie, son amie devenue ensuite son épouse, jusque chez les parents de celle-ci puisque je me rendais dans cette commune à seulement 7 km de la nôtre. Aussitôt demandé, aussitôt exécuté et nous partons, bien sûr à l'époque sans ceinture de sécurité. Prenant de la vitesse ... au moins 70 km/h , j'entends comme un léger sifflement du côté droit et, alors que j'aurais dû m'arrêter dès que possible sans rien dire, j'ai "pensé tout haut : ta portière doit être mal fermée". Il est vrai que cela me paraissait plus qu'évident, compte tenu de mes expériences automobiles décrites ci-dessus, mais pour elle qui avait l'habitude de rouler dans la 404 de son père, il devait en être autrement, elle avait dû souvent ouvrir et refermer une portière en roulant ... Je l'ai vu sauter sur le levier (3) et sans que je n'aie pu dire quoi que ce soit ! En une fraction de seconde, j'ai cru qu'elle allait partir avec la portière, j'ai eu si peur ! Heureusement, elle avait dû prendre le levier du bout du doigt et la portière s'est retournée sur celle de derrière sans l'entraîner avec elle. Bien sûr il y a eu un peu de tôlerie mais heureusement encore plus de peur que de mal. | |
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Vous saviez
peut-être que les "pédales"
d'embrayage et de frein étaient en fait des tiges
prolongées d'un rond métallique recouvert de
caoutchouc.
Il fallait enfoncer quasi horizontalement d'arrière en
avant. Ce
n'était pas encore le "champignon" de la DS mais pas non
plus la
pédale rectangulaire ou carrée s'actionnant de
haut en
bas comme pour la plupart des voitures pendant les décennies
à suivre. Quant à l'accélérateur, il était de type plaquette, ne tirait pas de câble mais poussait une tige rigide ... |
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Anecdote : (à
répétition !) Comme
vous pouvez le remarquer sur le montage photo de gauche,
l'accélérateur, du moins la partie
inférieure de
la plaquette de commande d'accélérateur ne tenait
que une
pseudo charnière qui coulissait dans sa partie similaire et
inversée, soudée au plancher. Toutefois, comme je viens de l'écrire, elle coulissait et parfois loin, trop loin et se déboîtait ! On perdait alors tout contrôle de l'accélération . Il arrivait qu'avec le bout du pied on arrive à la replacer mais c'était rare et les chaussées n'offraient pas toujours voire rarement des aires de dégagement. Dans ces cas, il fallait se baisser (très rapidement) , la tête à hauteur du vide-poche, pour remettre, à la main, la palette dans sa charnière ! Opérations périlleuses qui ont donné des sueurs froides. |
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Anecdote 5 :
Quel rapport entre la bonne du curé d'Annie Cordy
et moi
après 15 jours de permis ? Répondre à
un agent de police " J'voudrais bien,
mais
j'peux point"Comme cet extrait de document INA présenté à TF1 correspond aux années et aux lieux (sans l'agent) et que les deux organismes m'ont déjà sollicité pour des documentaires et journaux, je me suis permis, merci à eux |
Pour ceux qui connaissent Angers, à une des intersections intra-urbaines les plus fréquentées en 1970, le carrefour du Haras, laquelle n'était régie que par un agent (pas encore de feux), j'arrivais du boulevard du Roi René pour tourner à gauche, boulevard Foch. Un peu fébrile sous les yeux du sévère agent qui s'agitait et sifflait de toutes ses forces, j'approche du centre de l'intersection et je m'immobilise en attendant qu'il me donne l'autorisation de tourner. Tout à coup, c'est mon tour et j'embraye mais c'était sans compter que ma vieille 2CV, je l'ai appris plus tard, avait un boulon de support de boîte de vitesse (seule fixation arrière du moteur) déjà sectionné (et l'autre peut-être partiellement), mais peut-être ai-je embrayé trop sèchement de peur de ne pas répondre assez vite à l'injonction donnée... Dans un fracas métallique, je me suis retrouvé immobilisé avec l'arrière de la boîte de vitesse frottant sur le goudron. L'agent, à quelques mètres de moi s'agitait de plus en plus en me regardant, vitupérait et a fini par s'approcher de ma portière en criant " Mais dégagez, dégagez !" Et moi de lui répondre "Je voudrais bien mais je ne peux pas" et dans un vacarme de klaxons tous azimuts l'agent m'a aidé à pousser ma 2CV jusque sur le trottoir d'en face . Je fus bon pour ma première facture de réparation automobile ... d'ailleurs la dynamo (pas encore d'alternateur) avait été dégradée car le choc avait voilé l'axe). |
Anecdote 6 : Mettre les voiles en allant sous les drapeaux |
Des frayeurs, j'en ai
eues avec mes voiture mais celle-ci
n'était pas mal en intensité et en
durée ! Après mon BAC, j'ai décidé de devancer l'appel pour reprendre mes études au retour. Aussi, j'ai pris la route de Rennes où se trouvait le bureau de recrutement puis, histoire de faire une boucle pour me promener, je suis rentré à Angers en passant par Nantes. A partir de Nantes, une tempête s'est levée avec de violentes rafales et une pluie diluvienne. Animé de l'insouciance et de la fougue de mes 18 ans, venant de prendre une décision importante de ma vie, j'ai mal mesuré le danger présent et ai roulé pied au plancher, comme il est permis en 2 CV, le vent dans le dos, je devais frôler les 90/100 km/h. Cette route (il n'y avait pas encore d'autoroute) était à trois voies d'un bout à l'autre à quelques traversées d'agglomérations près. Sur un de ces tronçons, j'ai entrepris le dépassement de poids-lourds ... mais il y en avait plusieurs et se suivaient de très près. La peur de ma vie : les camions m'envoyaient des m3 d'eau que mes essuies-glaces n'arrivaient plus à éliminer, les appels d'air provoqués par ceux-ci sur une petite 2CV de 500kg commençaient à me faire tanguer et rouler comme un navire dans les quarantièmes rugissants... et je ne pouvais pas ralentir car le ralentissement augmentait les rafales, il me fallait être plus puissant que les masses d'air qui m'étaient imposées. C'est dans cette fin du monde qu'une file de poids-lourds est arrivée en face (dans la voie de droite heureusement) . C'est alors que le roulis que je ressentais depuis trop longtemps, une éternité me disait mon cerveau, se transforma quasiment en un décollage ! Je ne sais pas par quel miracle j'ai fini ce dépassement interminable, ai-volé, sauté, par moment, je ne saurais le dire mais ce fut un apprentissage dont je me serais bien passé. |
Anecdote 7 :
Comment échapper aux voleurs ![]() |
Dans les
années 80, et donc un peu plus de 20 voitures
plus tard, j'en étais à ma troisième
2CV, comme
deuxième véhicule désormais. Je venais
de
supporter pour la troisième fois des dégradations
nocturne de la capote et retrouvais au matin la voiture ouverte mais il
n'y avait rien dedans et j'utilisais une "canne antivol
embrayage-volant", c'était donc bien pour la visiter qu'on
me
l'ouvrait. Aux grands maux, les grands remèdes, j'ai décidé de ne plus rien verrouiller ni portes ni coffre, ainsi je retrouvais souvent les portières non claquées le matin mais je n'ai plus jamais changé de capote ! |
Journée portes ouvertes - Le pique-nique au bord de la route
Des voitures que nous voyions beaucoup : 4CV et 2CV
![]() |
![]() |
La même 4 CV
que celle qui a servi à mon
frère pour partir en internat en 6ème, conduite par le mari de sa marraine et qui n'avait qu'un bras depuis 1914 |
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Toutes ces voitures
avaient les portes AV inversées lire anecdote. |
On démonte le siège de la 2 CV et voilà un confortable canapé pour la grande soeur et la petite sous les yeux de maman ! |
Accessoires indispensables aux Pique-niques : les couverts La Hutte
(en aluminium bien sûr, pas en plastique ; pas de pollution, tout était rapporté, lavé et réutilisé !)
En
1949, La Hutte
crée un groupement d'achat pour s'approvisionner et en 1959
des
contacts sont établis avec d'autres distributeurs
européens.
En fait, c'est dès 1924 que l'association des Scouts de
France
avait créé La Hutte pour diffuser le
matériel et
les uniformes de scout.
En 1968, 10 groupements d'achats de produits sportifs de plusieurs pays
(Norvège, Suède, Danemark, Allemagne, Autriche,
Suisse,
France, Pays-Bas, Italie et Belgique) se regroupent. Puis se joignent
l'Espagne, la Finlande, le Canada, et le Royaume-Uni qui constituent
les Organisations nationales associées. Ils se partagent le
capital de la Société Intersport International
Corporation qui joue le rôle de Super-centrale d'achats et de
centrale d'Enseigne.
A partir de l'an 2000, la croissance du groupe sur de nouveaux
territoires s'est faite par affiliation de nouveaux distributeurs
nationaux ou régionaux.
Intersport France reste néanmoins une
société
coopérative, regroupant des commerçants
détaillants propriétaires de magasins avec une
structure
centrale et des plateformes logistiques.
Intersport est également actionnaire majoritaire de la
Manufacture Française du Cycle.
Les moins de 20 ans ont donc plus entendu parler d'INTERSPORT que de La
Hutte.
RARES
VACANCES HORS MAISON
Ma première de la série en 1976
20 000 francs A première vue on pourrait dire 3000 € pour une voiture neuve, ce n'était pas cher mais plus que maintenant car cela représentait 14 mois de SMIC net et sans RTT avec 4 semaines de congés et 40 heures par semaine.
Elle faisait 7 CV mais quand même cétait une expédition d'aller à la presqu'île de Giens avec caravane et vélos sur le toit (heureusement le bateau était dégonflé pour voyager)
Elle était super cette caravane Casita avec ses côtés toilés et ses flancs à l'image des stands de marchés !
Route de nuit, que de traces sur le capot ! Quelques piqûres de moustiques en moins ! Déjà ça
Quand on voit le même camping aujourd'hui ... que de changements
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- Au premier abord, 1 Franc et quarante-cinq centimes,
cela fait rêver si nous pouvions avoir, aujourd'hui, un litre de carburant à : 1,45 Fr / 6.55957 = 22 centimes d'€uro ! Mais prenons notre calculette 1972 SMIC mensuel net = 791,70 Fr - Prix du litre 1,45 fr Un salaire permettait d'acheter, en théorie, 546 litres de carburant (et les véhicules consommaient en moyenne entre 7 et 9 litres / 100 soit un kilométrage de 6825 km) Et pour cela il fallait travailler 174 h / mois, avec 4 semaines de congés, pas de RTT 2024 SMIC mensuel net = 1426,30 € - Prix du litre 1,82 € Travaillant 152 h / mois , Un salaire permet d'acheter, en théorie, 784 litres de carburant (les véhicules consomment en moyenne entre 6 litres / 100 soit un kilométrage de 13 000 km) Et cela en travaillant 152 heures / mois, avec 5 semaines de congés, + éventuels RTT Mieux avant ? Tout est relatif ... la preuve. |