RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE                                                                                                               RETOUR AU PLAN DU SITE

SÉCURITÉ routière, apprentissage de la CONDUITE et examen du PERMIS de conduire

(Sève de la vie du webmestre, inspiré par Papy-Louis.)

Apprentissage de la conduite et permis de conduire

1 - Apprentissage de la conduite et permis de conduire   

Sécurité routière par le webmestre

5 - Sécurité routière par le webmestre : dépassements, temps de réaction, ronds-points etc... 

code de la route et examen (avant 1972)

2 - Apprentissage des règles du code de la route et examen (avant 1972)   

(ICI)

 6 - La Panhard, la Ford Anglia, la 4L et bien d'autres du webmestre 

apprentissage_des_regles_du_code_de_la_route_Post_1972 3 - Apprentissage des règles du code de la route et examen (depuis 1972)    Alcool_et_conduite

7 - Alcool et conduite au fil des années (de l'encouragement à l'interdiction)  

femme et apprendre à conduire après guerre 4 - Être femme et apprendre à conduire après guerre     Rétrospective Sécurité routière en un siècle

8 - Rétrospective en Sécurité Routière en plus d'un siècle

LA PANHARD 24 BT du webmestre (J'avais acheté cette voiture hors du commun (d'occasion car elle n'était déjà plus produite) en 1972, rentrant du service militaire.

Ne vous contentez pas de la Panhard (première colonne à gauche mais voyez aussi d'autres que j'ai possédées ou au moins conduites - les autres colonnes)


Présentation,
 
émotions,
 
vidéos, sons,
 
un peu d'histoire et
caractéristiques techniques
Milieu de page
 
La Ford Anglia
(la voiture d'Harry Potter)
Ma  Traction
-  Ma ou plutôt mes  2CV  et
quelques particularités
 surtout quelques anecdotes
avec la mienne !
-  Ma ou plutôt mes
  Renault 4L
Plus bas
 
Ma vitrine de miniatures
je n'ai pas toutes les miennes encore (> 50)
Des voitures de famille,
frères, soeurs, cousins
Aronde Grand-Large
Fiat 500 Jardinière
Dauphine, Ondine

DS, ID ou Matra
530 et Bagheera
Le Pique-nique
au bord de la route,
-  Mes (plus de 15 !)
Renault 5 !
- Le camping caravaning
Rares expériences :
- La Floride
- L'Alpine

 PANHARD 24 BT

1965_Panhard_24BT


haut de page

24BT_starter

24BT_parti

V'la qu'j'ai plus ma tête ! Il est où ce starter

Voilà, c'est parti !

REGARDEZ et ÉCOUTEZ ce "flat" bicylindre qui sautille sur ses silentblocs... (intro : Les Dossiers de l'Écran)

haut de page

Histoire et caractéristiques techniques (Sources Panhard et wiki)

Panhard et Levassor :

Une marque très prolifique pendant près de 80 ans, voici quelques exemples

C'est une marque qui a travaillé et travaille pour l'armée française (*)
21 véhicules recensés (liste non exhaustive wiki)

106 modèles recensés entre 1892 et 1940 !
Avant la guerre de 14-18, Panhard est le premier constructeur français, loin devant Renault. 

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard-Levassor
1er conducteur militaire 1897

Blindé léger années post 2000

Grand Prix 1908

35CV 1926 217 Km/h 1934

Panhard-Levassor
6DS 20 CV - 1930

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard

Panhard Dynamic 1937

Panhard Dyna Junior 1953

PL 17 cabriolet 1960

PL 17 1960

CT 24 1965

Et 8 types avec plusieurs déclinaisons entre 1946 et 1967 !

(*) Panhard développe et produit des véhicules militaires depuis 1906. Détenu par le groupe PSA Peugeot Citroën, Panhard a été cédé en février 2005 à son concurrent Auverland et la nouvelle entité a pris le nom de « Panhard General Défense ». Panhard comptait un effectif de 350 personnes à la fin 2010 et réalisait plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. En octobre 2012, alors qu'elle employait 330 personnes et avait un chiffre d'affaires de 81 millions, elle est rachetée par Renault Trucks Défense et devient « Panhard Défense ». 

Que de chemin parcouru depuis les premiers pas de François-René Panhard qui était venu à Paris travailler comme sellier, puis comme carrossier. Son fils René s'est associé avec Perin en 1867, pour fonder la Perin, Panhard & Cie. René Panhard fit appel, en 1872, à l'ingénieur Émile Levassor, son condisciple de l'École Centrale qui devient actionnaire de la Perin, Panhard & CieEn 1886.
A la mort de Jules Perrin, la raison sociale de l'entreprise devient « Panhard & Levassor ».

La Panhard 24 BT  :

Globalement, la 24 est une voiture très appréciée : elle est assez vive et dynamique (sur le plat ! ), consomme environ 6l/100 km et son comportement routier est impérial. Le problème vient de sa motorisation, trop modeste en regard de sa ligne sportive et élégante. Techniquement, ce moteur datant de 1947 a été poussé dans ses derniers retranchements par les ingénieurs Panhard, mais avec des économies de moyens entraînant une baisse progressive de la fiabilité au fur et à mesure de son évolution. Certaines évolutions tenaient plus du bricolage qu'autre chose. Le moteur ne s'exprime que dans les hauts régimes et manque beaucoup de souplesse, accentuant encore le caractère Panhard de cette mécanique. La conduite est très particulière, ne pas maîtriser toutes ses subtilités entraîne une dégradation rapide du moteur et de la boîte.

Quelques caractéristiques techniques :

Bicylindre à plat en porte-à-faux avant refroidi par air avec turbine et carénage intégral de cylindrée : 848 cm3
Moteur Tigre M8S, 50 ch DIN (60 ch SAE) à 5 750 tr/min, 7,5 m.kg à 3 300 tr/min, vitesse maxi : 150 km/h ou 147 km/h (BT)

Il est à noter que le moteur Tigre, testé et mis au point pour Le Mans lors de 24h a fait l'objet de séances de publicité avec Pascale Audret assise sur une Panhard et tenant un tigre dans ses bras !

Rien à voir mais époque commune avec la publicité de la marque Esso dans les années 60

Boîte de vitesses à 4 rapports synchronisés, marche arrière.

Caisse autoporteuse avec une structure en caissons, tubes d'acier et plancher plat. Le toit rigide est porté par 4 flèches d’acier qui plongent dans cette structure. Les montants de l’habitacle sont donc réduits à leur plus simple expression, et la visibilité est optimale.

Suspension avant : roues indépendantes, deux ressorts à lames transversaux superposés, amortisseurs télescopiques ;
Suspension arrière : roues indépendantes à barres de torsion, amortisseurs télescopiques.

Freins :   À partir des modèles 1965, les BT sont équipées de freins à disques, les roues avant ont même 2 étriers par disque. Le freinage, bien que nécessitant un effort important à la pédale, devient bien plus rigoureux.

Fin de vie :

Panhard avait prévu une berline 4 portes, espérant un revirement de Citroën, et aussi envisagé un cabriolet et un break. Tous ces projets tomberont à l’eau. Les bureaux d’étude se verront même refuser des projets d’hybridation, moteur DS et châssis mixte DS et 24 sous caisse de 243 ; ou encore DS avec moteur de 24. Il fut même testé un véhicule équipé du moteur et des suspensions de la Citroën SM et carrossé avec une caisse de 24 développant 240 ch DIN pour près de 240 km/h !

Panhard 24 CT/DS prototype de 1967 (au Conservatoire Citroën 109).

La production des 24 cessera le 20 juillet 1967.

Rares sont les marques automobiles dont l'ultime modèle est un véhicule aussi inédit et abouti.

 Retour haut de pagehaut de page

La Ford Anglia

Autre perle rare de ma nombreuse collection (j'ai en effet possédé une cinquantaine de voitures : essence - diesel - hybride - manuelles - automatiques ...)

Oui c'était bien la mienne, ici en 1971, juste avant le service militaire,  (les élargisseurs de voies et autres "améliorations" manquent encore...).
Ma troisième voiture après une 2CV et une Traction 11Cv . Papy-Louis adorait être mon copilote dans l'Anglia ! 

Je n'avais jamais remarqué, en un demi-siècle... qu'il y avait un "Taureau" Ford Anglia dans le célèbre film de 1962 : "Un singe en hiver" ! Il m'a fallu faire mes recherches pour faire cette page pour le découvrir.

1971_Ford_Anglia

Anglia_singe_en_hiver

CLIQUEZ pour voir ... et écouter ! (grâce à son échappement sous ma portière, elle avait ce son... )      
 Bon, ok sur la vidéo c'est Mikko Hirvonen, pas moi (vidéo complète)

 Retour haut de pagehaut de page


La Renault 4 ( plus communément appelée la 4L) 


Les premières à trois vitesses avaient déjà 11 ans puisque le modèle vient de fêter son 60 ème anniversaire (construite d'août 1961 à décembre 1992)

Ma première, quasiment neuve puisqu'elle était vendue avec moins de 4 chiffres au compteur comme "voiture de direction"  ! Cela peut surprendre mais comme quoi les voitures de direction n'ont pas toujours été des plus hauts de gammes.
Ci-dessous avec Papy-Louis en 1972 pendant et après un pique-nique pour rejoindre la ville de Rouen dans laquelle je reprenais après le service militaire des études d'électronique et informatique (déjà)

Mon frère et moi avions acheté nos 4L à quelques mois d'intervalles. Il y avait peu d'immatriculations puisque nous avions la même immatriculation à un millier près !

1972_4L

1972_4L


Vous remarquez bien sûr l'antenne dite de gouttière qui permettait, dans un premier temps de relier le transistor dans la boîte à gants puis de monter le premier autoradio !

 Retour haut de pagehaut de page

Evidemment, elle fait partie de la petite vitrine que je me constitue pour retrouver les voitures que j'ai possédées (une cinquantaine quand même) ou au moins conduites (là je ne peux pas dire... trop d'eau sous les ponts et de volants dans les mains) !


vitrine
Et il en manque beaucoup mais j'aime les regarder de temps en temps

 Retour haut de pagehaut de page


La belle Epoque des Trente Clorieuses

Nos premières Deudeuches avec la calandre bien particulière, le capot avec ses petites rainures et la malle arrière comme celle de
notre frère aîné avant qu'il ne passe à Dauphine et Ondine 



 2CV_calandre2CV_malle_AR

Sa cadette a eu un modèle sans malle, d'abord avec bâche puis porte de coffre droite et calandre sans l'ovale 

(pour ma part, j'en ai eu trois de ce dernier modèle dont une que j'ai repeinte à la main intérieur et extérieur ... au pinceau)

Comme pour copier la malle arrière de sa grande sœur la Traction avant dont j'ai possédé un exemplaire 11 légère commerciale ... que de souvenirs avec les copains

  Traction  Dauphine_Ondine

 Retour haut de pagehaut de page

Notre autre sœur a eu une mignonne petite voiture : LA FIAT 500 Giardiniera ( dite jardinière  )  

C'est vrai qu'une fois deux pots de fleurs et un arrosoir dans le coffre il ne restait pas beaucoup de place pour aller au "jardin" puisque tel était son nom. ;-)
1965 : Dans la cour de la maison familiale un "break" à peine plus long que le vélo de notre frère aîné sur la photo !

Fiat_jardiniere

A part une petite roue de secours devant, rien !

 Un moteur ?

 Oui, tout petit, sous le plancher de "coffre".
moteur_fiat
 Retour haut de pagehaut de page

Mon deuxième frère a récupéré, après son permis de conduire l'Aronde Grand-large d'un cousin. Nous étions allés la chercher à Paris ensemble, on  pouvait mettre autant d'huile que d'eau, elle les consommait indifféremment ...

Aronde_Grand_large

 Mon frère faisait toutes ses interventions, comme pion, et ses suivis de cours en universités sur plusieurs départements avec... il était bon de partir la veille !
 
Ci-dessous, il venait d'apprendre qu'il devait partir dès  le lendemain matin pour travailler et étudier. Nous avions embauché Papy-Louis qui avait un bon coup de pinceau pour peindre la plaque :
immat_gd_large
Grand_large_musee AMI_6
Puis, quand la "Grand-Large" n'a plus voulu (ou pu) rendre ces services, ce frère a acheté  une belle AMI SIX - 3 CV rose bonbon (on ne choisit pas toujours la couleur en occasion ;-) ! 
Et c'est grâce à ses deux voitures qu'il  m'a appris les rudiments de la conduite (je devais avoir l'âge des conduites accompagnées de ce jour mais sans l'autorisation)
Il a dû bien  m'apprendre puisqu'à ma première leçon sur R8, le moniteur ne comprenait pas comment je pouvais dès les premières minutes faire du double débrayage !
9 leçons de 3/4 h m'ont donc suffi pour décrocher la feuille rose en une fois.

Que dire des soucis de toutes sortes avec ces voitures.... Bien sûr l'avantage l'absence du tout électronique et des réparations faisables mais souvent les mains dans le cambouis !!

18 francs ce faisceau ...

faisceau_allumage




 Retour haut de pagehaut de page

Revenons sur ma 2CV - Particularités et quelques anecdotes

Ma_2CV

Le moins que l'on puisse dire c'est que c'était un confort minimaliste et un exemple d'austérité, mais que de bons souvenirs !

Je vais d'abord vous détailler quelques particularités : 1 Le levier de vitesse et sa grille TRÈS particulière !  

Grille_Levier_Deux_Chevaux

Mais aussi, un accessoire très bizarre : 2 - La minuterie sur le clignotant ! 
Vous l'avez certainement remarqué, placé au milieu , sous la molette d'aération.
La plupart de marque Marchal, comme beaucoup d'accessoires électriques.

Non, ce n'était pas une minuterie pour faire cuire les œufs mais les retours automatiques avec le volant n'existaient pas et de plus on pouvait, suivant l'intensité du geste de la commande faire durer plus ou moins longtemps le clignotement.
clignotant_2cv_minuteur minuterie_clignotant_2CV

 Retour haut de pagehaut de page

QUELQUES ANECDOTES


2CV_compteur Pour ceux qui n'ont pas connu, ce petit cylindre n'est autre que le compteur kilométrique et de vitesse (à aiguille, bien sûr). Un câble sortant de la transmission venait actionner celui-ci
Mais, encore une particularité, on avait inventé un système - la molette noire sous le compteur - qui permettait, en tirant un cran de mettre en action les essuie-glaces qui se trouvaient entraînés par ce même câble.
L'idée peut paraître géniale puisque les essuie-glaces avaient une vitesse de nettoyage proportionnelle à la vitesse du véhicule .... mais il y avait un problème : les forts ralentissements et arrêts on ne voyait plus rien !
Qu'à cela ne tienne, le constructeur avait pensé à (presque) tout : En tirant au deuxième cran la molette, les essuie-glaces pouvaient être manœuvrés à la main en agitant de gauche à droite celle-ci, la visibilité revenait et on pouvait repartir ...quand il ne fallait désembuer manuellement en même temps !
Anecdote : Un soir sombre... de pluie, je me rendais à Angers et un camion de chantier sortit d'un chemin de gauche pour me précéder en se dirigeant dans le même sens que moi. Malgré ma décélération, ma vitesse (maxi 80) me fit me rapprocher du camion, peut-être un peu trop... mais je devais avoir ralenti à moins de 50/60, lorsque, des roues jumelées du camion s'envola une masse de boue argileuse et compacte qui atterrit sur ... mon pare-brise bloquant net les essuie-glaces et me plongeant dans une obscurité totale, du moins vers et depuis l'avant ! 
J'ai aussitôt pensé au dispositif manuel et ai actionné le cran mais l'argile m'empêchait tout mouvement et je continuais à avancer sans savoir où .... Je n'avais plus qu'à prier ? Non, pas de suite ; j'ai freiné (avec modération, pensant à la boue) tout en dirigeant progressivement ma voiture vers ce que je supposais être la berme et pensant que j'allais ressentir sous mes roues et dans les suspensions le changement de revêtement ! Que nenni, horreur, mais où étais-je ? Le véhicule s'est enfin immobilisé et craignant me situer sur une voie de circulation, j'ai ouvert ma portière et ai constaté la présence, d'une ligne délimitant ...un parking ! Le ciel était avec moi sans avoir eu le temps de prier ! Je dois préciser que c'était alors le seul parking sur cette route de 25 km. 
2CV_aeration Bien sûr qu'il y avait du chauffage et de l'aération dans une 2CV !
Pour le chauffage, une simple trappe permettait de faire pénétrer dans l'habitacle, par deux orifices, à hauteur des tibias des conducteur et passager avant, l'air qui arrivait via un tuyau cartonné et en accordéon. Cet air pénétrait tout simplement, grâce au mouvement du véhicule, par la grille avant, et se trouvait réchauffé au contact des deux cylindres, profitant de leurs ailettes de refroidissement.
Un volet obturateur pivotant que l'on pouvait actionner à l'aide d'une molette située à gauche de la colonne de direction (visible sur la photo anecdote 4) permettait de "doser" la quantité d'air chaud ...tout est relatif mais aussi les odeurs de moteur, d'huile et d'essence !
Il n'y avait pas de dégivrage/désembuage donc l'huile de coude et le chiffon étaient nécessaires en roulant. Mais il y avait suffisamment de prises d'air pour éviter l'effet cocote minute ...
Pour l'aération, celui qui n'a pas connu les demi-fenêtres que l'on conservait sur le coude et qui s'ouvraient et frappaient au gré du vent ou que l'on ouvrait complètement en accrochant le picot dans le bouton caoutchouté prévu à cet effet mais malheureusement, ce dernier manquait souvent à son devoir lors d'un coup de vent ou un chaos en claquant la fenêtre ou en tapant sur le coude en appui, n'a vraiment pas connu les plaisirs de la Deudeuche ! 
Et pour l'air à l'avant, il y avait cette goulotte grillagée avec un volet obturateur actionnable grâce à la molette (2) . Je vous avoue qu'il était préférable d'attendre les beaux jours pour l'utiliser sans risquer l'angine ou pire !
Anecdote : Oui, je l'avoue, quand j'ai possédé cette deux chevaux, je fumais comme un pompier et, comme il n'y avait ni allume cigare ni cendrier bien sûr, on faisait avec les moyens du bord. Personnellement, j'ai eu ma Deux chevaux un début novembre et, ne voulant pas mettre un cendrier n'importe où dans la voiture, j'avais utilisé une bonbonnière en alu laitonnée assez malléable pour s'écraser et pouvoir être coincée dans la goulotte juste à droite du volant, ce qui permettait de taper la cendre facilement.
Entre cette invention de début novembre et les premiers beaux jours de l'année suivante, j'ai souvent rempli et vidé ce cendrier improvisé et j'étais loin de penser qu'il n'avait pas rempli son office à 100% ... Or, la première fois que j'ai ressenti le besoin et l'envie d'air frais au visage, je me suis empressé d'actionner la molette d'aération ! Quelle erreur ... Je n'avais pas remarqué que sans doute j'avais dû déposer de la cendre à côté de la bonbonnière et que celle-ci qui oscillait dans la goulotte avait dû renverser son trop plein à plusieurs reprises... Toujours est-il qu'un affreux nuage de cendres a envahi l'habitacle, en me piquant les yeux et en m'aveuglant presque complètement ! Que le temps de cligner des yeux, et trouver la porte de sortie en freinant ! Plus de peur que de mal mais la bonbonnière est partie à la poubelle !
2CV_portiere A cette époque, les portes avant de la plupart des voitures s'ouvraient dans le sens avant/arrière.
Pour ma part, mes parents n'ayant pas de voiture, j'avais eu l'occasion de monter essentiellement dans les 2CV de mes frère et sœur, beau-frère, la fiat 500 de mon autre sœur, des 4CV, des 203, traction etc...
Toutes ces voitures avaient les portes avant comme cela !
Bien sûr, il y avait un cran de sécurité mais il ne fallait pas s'aventurer à ouvrir pendant la marche.
D'ailleurs, ces portes ont rapidement été appelées des "portes suicide" et les pouvoirs publics en interdirent la fabrication à partir de 1964.
Anecdote : Un copain, qui sans doute devait avoir un problème avec sa propre voiture, m'avait demandé de raccompagner une amie, son amie devenue ensuite son épouse, jusque chez les parents de celle-ci puisque je me rendais dans cette commune à seulement 7 km de la nôtre. Aussitôt demandé, aussitôt exécuté et nous partons, bien sûr à l'époque sans ceinture de sécurité. Prenant de la vitesse ... au moins 70 km/h , j'entends comme un léger sifflement du côté droit et, alors que j'aurais dû m'arrêter dès que possible sans rien dire, j'ai "pensé tout haut : ta portière doit être mal fermée". Il est vrai que cela me paraissait plus qu'évident, compte tenu de mes expériences automobiles décrites ci-dessus, mais pour elle qui avait l'habitude de rouler dans la 404 de son père, il devait en être autrement, elle avait dû souvent ouvrir et refermer une portière en roulant ... Je l'ai vu sauter sur le levier (3) et sans que je n'aie pu dire quoi que ce soit ! En une fraction de seconde, j'ai cru qu'elle allait partir avec la portière, j'ai eu si peur ! Heureusement, elle avait dû prendre le levier du bout du doigt et la portière s'est retournée sur celle de derrière sans l'entraîner avec elle. Bien sûr il y a eu un peu de tôlerie mais heureusement encore plus de peur que de mal.  
2CV_accelerateur Vous saviez peut-être que les "pédales" d'embrayage et de frein étaient en fait des tiges prolongées d'un rond métallique recouvert de caoutchouc. Il fallait enfoncer quasi horizontalement d'arrière en avant. Ce n'était pas encore le "champignon" de la DS mais pas non plus la pédale rectangulaire ou carrée s'actionnant de haut en bas comme pour la plupart des voitures pendant les décennies à suivre.
Quant à l'accélérateur, il était de type plaquette, ne tirait pas de câble mais poussait une tige rigide ...
2CV_accelerateur Anecdote : (à répétition !)  Comme vous pouvez le remarquer sur le montage photo de gauche, l'accélérateur, du moins la partie inférieure de la plaquette de commande d'accélérateur ne tenait que une pseudo charnière qui coulissait dans sa partie similaire et inversée, soudée au plancher.
Toutefois, comme je viens de l'écrire, elle coulissait et parfois loin, trop loin et se déboîtait ! On perdait alors tout contrôle de l'accélération .
Il arrivait qu'avec le bout du pied on arrive à la replacer mais c'était rare et les chaussées n'offraient pas toujours voire rarement des aires de dégagement.
Dans ces cas, il fallait se baisser (très rapidement) , la tête à hauteur du vide-poche, pour remettre, à la main, la palette dans sa charnière ! Opérations périlleuses qui ont donné des sueurs froides.
-----------------------
Anecdote 5 :  Quel rapport entre la bonne du curé d'Annie Cordy et moi après 15 jours de permis ? Répondre à un agent de police " J'voudrais bien, mais j'peux point"

Comme cet extrait de document INA présenté à TF1 correspond aux années et aux lieux (sans l'agent) et que les deux organismes m'ont déjà sollicité pour des documentaires et journaux, je me suis permis, merci à eux
Pour ceux qui connaissent Angers, à une des intersections intra-urbaines les plus fréquentées en 1970, le carrefour du Haras, laquelle n'était régie que par un agent (pas encore de feux), j'arrivais du boulevard du Roi René pour tourner à gauche, boulevard Foch. Un peu fébrile sous les yeux du sévère agent qui s'agitait et sifflait de toutes ses forces, j'approche du centre de l'intersection et je m'immobilise en attendant qu'il me donne l'autorisation de tourner. Tout à coup, c'est mon tour et j'embraye mais c'était sans compter que ma vieille 2CV, je l'ai appris plus tard, avait un boulon de support de boîte de vitesse (seule fixation arrière du moteur)  déjà sectionné (et l'autre peut-être partiellement), mais peut-être ai-je embrayé trop sèchement de peur de ne pas répondre assez vite à l'injonction donnée... Dans un fracas métallique, je me suis retrouvé immobilisé avec l'arrière de la boîte de vitesse frottant sur le goudron. L'agent, à quelques mètres de moi s'agitait de plus en plus en me regardant, vitupérait et a fini par s'approcher de ma portière en criant " Mais dégagez, dégagez !" Et moi de lui répondre "Je voudrais bien mais je ne peux pas" et dans un vacarme de klaxons tous azimuts l'agent m'a aidé à pousser ma 2CV jusque sur le trottoir d'en face . Je fus bon pour ma première facture de réparation automobile ... d'ailleurs la dynamo (pas encore d'alternateur) avait été dégradée car le choc avait voilé l'axe).
Anecdote 6 :

Mettre les voiles en allant sous les drapeaux
Des frayeurs, j'en ai eues avec mes voiture mais celle-ci n'était pas mal en intensité et en durée !
Après mon BAC, j'ai décidé de devancer l'appel pour reprendre mes études au retour. Aussi, j'ai pris la route de Rennes où se trouvait le bureau de recrutement puis, histoire de faire une boucle pour me promener, je suis rentré à Angers en passant par Nantes. A partir de Nantes, une tempête s'est levée avec de violentes rafales et une pluie diluvienne. Animé de l'insouciance et de la fougue de mes 18 ans, venant de prendre une décision importante de ma vie, j'ai mal mesuré le danger présent et ai roulé pied au plancher, comme il est permis en 2 CV, le vent dans le dos, je devais frôler les 90/100 km/h. Cette route (il n'y avait pas encore d'autoroute) était à trois voies d'un bout à l'autre à quelques traversées d'agglomérations près. Sur un de ces tronçons, j'ai entrepris le dépassement de poids-lourds ... mais il y en avait plusieurs et se suivaient de très près. La peur de ma vie :  les camions m'envoyaient des m3 d'eau que mes essuies-glaces n'arrivaient plus à éliminer, les appels d'air provoqués par ceux-ci sur une petite 2CV de 500kg commençaient à me faire tanguer et rouler comme un navire dans les quarantièmes rugissants... et je ne pouvais pas ralentir car le ralentissement augmentait les rafales, il me fallait être plus puissant que les masses d'air qui m'étaient imposées. C'est dans cette fin du monde qu'une file de poids-lourds est arrivée en face (dans la voie de droite heureusement) . C'est alors que le roulis que je ressentais depuis trop longtemps, une éternité me disait mon cerveau, se transforma quasiment en un décollage ! Je ne sais pas par quel miracle j'ai fini ce dépassement interminable, ai-volé, sauté, par moment, je ne saurais le dire mais ce fut un apprentissage dont je me serais bien passé.
Anecdote 7 :  Comment échapper aux voleurs

canne_2CV
Dans les années 80, et donc un peu plus de 20 voitures plus tard, j'en étais à ma troisième 2CV, comme deuxième véhicule désormais. Je venais de supporter pour la troisième fois des dégradations nocturne de la capote et retrouvais au matin la voiture ouverte mais il n'y avait rien dedans et j'utilisais une "canne antivol embrayage-volant", c'était donc bien pour la visiter qu'on me l'ouvrait.


Aux grands maux, les grands remèdes, j'ai décidé de ne plus rien verrouiller ni portes ni coffre, ainsi je retrouvais souvent les portières non claquées le matin mais je n'ai plus jamais changé de capote ! 

 Retour haut de pagehaut de page

Journée portes ouvertes - Le pique-nique au bord de la route

Des voitures que nous voyions beaucoup : 4CV et 2CV


4CV piquenique
La même 4 CV que celle qui a servi à mon frère
pour partir en internat en 6ème, conduite par le
mari de sa marraine et qui n'avait qu'un bras depuis 1914
Toutes ces voitures avaient les portes AV inversées
lire anecdote.
On démonte le siège de la 2 CV et voilà un confortable canapé pour la grande soeur et la petite sous les yeux de maman !

deudeuche_1956  deudeuche_1956

Accessoires indispensables aux Pique-niques :  les couverts La Hutte 

(en aluminium bien sûr, pas en plastique ; pas de pollution, tout était rapporté, lavé et réutilisé !)

Couverts_La_Hutte

En 1949, La Hutte crée un groupement d'achat pour s'approvisionner et en 1959 des contacts sont établis avec d'autres distributeurs européens.
En fait, c'est dès 1924 que l'association des Scouts de France avait créé La Hutte pour diffuser le matériel et les uniformes de scout.
En 1968, 10 groupements d'achats de produits sportifs de plusieurs pays (Norvège, Suède, Danemark, Allemagne, Autriche, Suisse, France, Pays-Bas, Italie et Belgique) se regroupent. Puis se joignent l'Espagne, la Finlande, le Canada, et le Royaume-Uni qui constituent les Organisations nationales associées. Ils se partagent le capital de la Société Intersport International Corporation qui joue le rôle de Super-centrale d'achats et de centrale d'Enseigne.
A partir de l'an 2000, la croissance du groupe sur de nouveaux territoires s'est faite par affiliation de nouveaux distributeurs nationaux ou régionaux.
Intersport France reste néanmoins une société coopérative, regroupant des commerçants détaillants propriétaires de magasins avec une structure centrale et des plateformes logistiques.
Intersport est également actionnaire majoritaire de la Manufacture Française du Cycle.
Les moins de 20 ans ont donc plus entendu parler d'INTERSPORT que de La Hutte.

 Retour haut de pagehaut de page

RARES VACANCES HORS MAISON

J'insère ici un épisode concernant mes "baptêmes" en voiture. En effet, nos parents n'en possédaient pas et n'ont jamis pris de congés pendant toute leur carrière !
En dehors de mon voyage de retour de la maternité (dont je ne me souviens pas), c'est grâce à l'école que je fis du bus de voyage scolaire .

203 403
Puis, avec le
notaire du village et ses enfants, mes copains.

Mon premier voyage avec eux faisait 25 km pour aller chez leurs grands-parents à Angers,

C'était en 203 Peugeot et je me souviens avoir eu des nausées pendant l'aller et le retour ..... Après, il eut une 403 puis une 404 .
404

Vous imaginez que quand nous voyions nos cousins de Paris en DS et ID 19 et 21 nos yeux s'écarquillaient !

Un peu angoissé de partir pour la première fois en vacances à 10 ans et sans mes parents mais quelle joie de monter dans "la voiture le l'an 2000"(*) avec 40 ans d'avance,

( * ) comme il était de coutume de dire à l'époque pour les choses paraissant inaccessibles ou impossibles.

1962_DS

1963_Parisiens_maison
Pâques 1963 (le cerisier à fleurs de Papy-Louis) : Nos cousins (mandataires aux Halles de Paris) nous rendent visite et me prennent au passage pour quelques jours. Je suis derrière les rideaux jaunes... mais je ne me souviens plus si on voyageait encore dans la caravane tractée par la superbe DS  ?  A droite la Simca 1000 de la cousine.

Puis d'autres cousins venir au mariage d'une de mes soeurs avec la Matra 530, en 1969, puis plus tard avec la Bagheera

Matra 1960 1970

Un peu des voitures de sport !



Pour les amoureux, comme moi, des voitures vintage, voici ci-dessous un superbe exemple des vacances pendant les trente glorieuses, en 1974 :

Bac_pointe_de_Grave

Malgré le premier choc pétrolier débuté un an plus tôt (qui avait fait quadrupler le prix du baril ! ), les travailleurs qui faisaient alors plus de 1900 heures de travail par an ...  (pour les salariés et parfois le double pour les travailleurs indépendants) voulaient, à juste titre, voir le soleil !  

ICI : Arrivée du bac (on ne disait pas ferry) à la Pointe de Grave pour rejoindre les Landes sans passer par Bordeaux.

Petit rappel historique :

Et pourtant, en voyant cette photo, on a du mal à imaginer le théâtre de ce site 30 ans plus tôt :
Alors que Paris était déjà libérée depuis 8 mois et que les alliés s'empressaient de repousser l'ennemi, certaines poches allemandes subsistaient encore, dont une à la pointe de Grave et une à Royan ! Il faudra l' "opération Vénérable"  (encore appelée "autre guerre des 6 jours"), pour arriver enfin à la reddition.

la Huitième Air Force américaine, aura lâché bombes sur bombes depuis le sol, la mer ainsi que depuis le ciel. C'était un déluge de feu. Déjà Royan avait connu plusieurs milliers de tonnes de bombes au napalm, lancées à partir de plus d'un millier de bombardiers Lancaster. Royan ne redevint une ville que 2 années plus tard tellement est n'était plus que ruines, sans compter les centaines de morts (militaires au combat des deux côté, mais aussi, des représailles, des civils etc...)



VOIR AUSSI toutes voiture vintage utilisées lors des passages du "code de la route" sur cahiers et en diapositives mais aussi tout le chapitre permis de conduire!

 Retour haut de pagehaut de page


RENAULT 5 GTL  entre 1976 - 1982 , j'en ai eu  16 !
   
( Uniquement du bleu du blanc et du rouge - pas pour le drapeau - Renault ne faisait pas de supplément de peinture pour ces trois couleurs ! )

Ma première de la série en 1976

R5GTL

20 000 francs A première vue on pourrait dire 3000 € pour une voiture neuve, ce n'était pas cher mais plus que maintenant car cela représentait 14 mois de SMIC net et sans RTT avec 4 semaines de congés et 40 heures par semaine.

Elle faisait 7 CV mais quand même cétait une expédition d'aller à la presqu'île de Giens avec caravane et vélos sur le toit (heureusement le bateau était dégonflé pour voyager) 

Elle était super cette caravane Casita avec ses côtés toilés et ses flancs à l'image des stands de marchés !

1978_09_01_Casita_Giens

Route de nuit, que de traces sur le capot ! Quelques piqûres de moustiques en moins ! Déjà ça 

Quand on voit le même camping aujourd'hui ... que de changements

2020_Giens


Quelques espériences rares :
LA FLORIDE

Pendant mes études d'électronique à Rouen en 1972, un camarade, .... qui n'aimait pas du tout conduire possédait une FLORIDE S . Inutile de vous dire que même si nos loisirs étaient rares pendant ce module d'études, à chaque fois qu'un déplacement ou une sortie devait se faire, je n'étais pas le dernier et même était devenu le "chauffeur attitré" de cette petite merveille qui pourtant n'était déjà plus produite depuis 1968. (il ne s'agit pas de celle-ci mais de sa sœur jumelle, que j'ai prise en photo dans un musée)
Floride

1972_Antar  - Au premier abord, 1 Franc et quarante-cinq centimes, cela fait rêver si
 nous pouvions avoir, aujourd'hui, un litre de carburant à :
 1,45 Fr / 6.55957 =  22 centimes d'€uro !

Mais prenons notre calculette

1972 SMIC mensuel net  = 791,70 Fr
 - Prix du litre 1,45 fr  
  Un salaire permettait d'acheter, en théorie, 546 litres de carburant
  (et les véhicules consommaient en moyenne entre 7 et 9 litres / 100 soit un kilométrage de 6825 km)
   Et pour cela il fallait travailler 174 h / mois, avec  4 semaines de congés, pas de RTT

 2024 SMIC mensuel net  = 1426,30 €
 - Prix du litre 1,82 €
 Travaillant 152 h / mois , 
  Un salaire permet d'acheter, en théorie, 784 litres de carburant
  (les véhicules consomment en moyenne entre 6 litres / 100 soit un kilométrage de 13 000 km)
  Et cela en travaillant 152 heures / mois, avec 5 semaines de congés, + éventuels  RTT

  Mieux avant ?  Tout est relatif ... la preuve.


C'est un peu parce que la Dauphine ne se vendait pas aux USA que Renault a sorti ces modèles Floride et Caravelle, en différentes versions : coupé, hard top, cabriolet, etc... et a pu exporter dans de meilleures conditions.
La "mienne" avait un moteur Sierra ou Cléon-Fonte de 956 cm3, 48 ch, que la Renault 8 a adopté. Elle possédait, pour la première fois en France, quatre freins à disques et une boîte 3 mais synchronisée y compris la 1ère, un régal.

L'ALPINE RENAULT

Il y a quelques années, mon concessionnaire qui me fournissait en Renault m'a proposé de m'asseoir au volant de la nouvelle ALPINE ! Comment aurais-je pu refuser  ? Quelles retrouvailles et émotions ! J'avais piloté "sa grand-mère" :
alpine
Dans les années 70, un ami, encore salarié garagiste, qui devait me faire très confiance, me voyant en extase devant sa nouvelle berlinette Alpine, m'a proposé les clés et m'a dit "fais toi plaisir, fais un tout, seul, je n'ai pas le temps, tu vas vite t'y faire" ! J'y suis allé. Cet ami a depuis monté plusieurs garages cédés à son fils à sa retraite : un passionné qui a eu une quantité de voitures qu'il ne peut sans doute pas énumérer lui-même...
J'avais alors quelques mois de permis seulement et je suis allé sur une route droite de 10 km où j'ai atteint la limite du compteur soit 220km/h (elle était donnée pour 215 max chrono)  . Dès 1973, le 100Km/h , puis peu de temps après le 90 devinrent les maximum autorisés sur routes....

 Retour haut de pagehaut de page