Jeannot, le lapin cactus, vous propose son petit tour 2021 |
Aux
XVIIè et XVIIIè siècles, de nombreuses plantes ont
été rapportées à Nantes par les grands
navigateurs. Les plantes remontaient la Loire par bâteaux, pour rejoindre "le Jardin royal des plantes" à Paris. Au fil de la Loire, des arbres ont été plantés dans les jardins et les parcs. La pépinière s'est développée à Angers au XIXème siècle, en particulier la pépinière André Leroy. A cette époque, les Colporteurs de l'Oisans venaient s'approvisionner en plantes à Angers (hortensia, bulbes à fleurs, semences ...). Certains d'entre eux se sont installés en Anjou et à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Suite à un accord entre la commune et l'hôpital, ce lieu, ancien carré planté de fruitiers et de vignes et autrefois appelé "le Clos des vignes", a été transformé en jardin méditerranéen, faisant allusion au Roi René. Réalisé avec le condours du Lycée Agricole et Horticole Le Fresne, établi sur la commune, il est planté d'espèces telles que la vigne, l'olivier, des plantes aromatiques et ornementales. C'est là qu'elles trouvent, dans le climat clément et doux de cet endroit, aussi bien les conditions propices à leur développement que celles leur permettant de résister aux vicissitudes de l'hiver. Aujourd'hui, Sainte-Gemmes-sur-Loire est l'une des plus importantes communes horticoles et maraichères de France, voire au-delà. Sur la commune, le "Triangle Vert" représente 510 hectares détenus par des entreprises spécialisées dans le végétal, dont 91 hectares de serres et tunnels. L'horticulture, le maraîchage, l'arboriculture et autres cultures spécialisées, donnent à la ville, une réelle identité à haute valeur ajoutée. |
|
L'ANJOU, TERRE
DU VÉGÉTAL Le Jardin méditerranéen, anciennnement "Le Clos des vignes" Au XVème siècle, le Roi René aurait introduit la rose de Provins, l'abricotier, le micocoulier, le muscat, les anémones... qui se sont bien acclimatés en Anjou. On peut penser que ces plantes ont été installées alors au Couvent de la Baumette, à Sainte-Gemmes-sur-Loire, sur les bords de la Maine. |
Arrivons, ce jour, côté Loire, en été (même si le ciel en fait douter) et admirons depuis le mur d'enceinte du jardin et le chemin de halage mais surtout le lit sauvage du fleuve royal Loire.
Passons la porte déjà photographiée ci-dessus mais tellement belle que je vous la (re)propose
Et flanons entre les oliviers, vignes, plantes grasses, aromatiques et fleurs de toutes les couleurs et de tous les parfums
De petites terrasses permettent à toutes les plantes de profiter du soleil (quand il y en a) et au visiteur de toujours voir le fleuve en contrebas (derrière la porte ici : l'île aux chevaux)
Vers un autre point cardinal, l'ouest : l'aval
J'espère vous avoir donné envie de visiter ce lieu autrement que devant votre écran mais aussi de visiter les autres pages du Site de Papy-Louis, traitant de la Loire et de la Maine sur cet album mais aussi celles parlant de la Baumette, du Pont de la Libération (de Pruniers) et également toutes celles ayant un raport avec la Loire sur le thème Emile Joulain.
Bonne visite.