RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE   -  LA PHOTOGRAPHIE  -  RETOUR AU PLAN DU SITE

 MON PREMIER APPAREIL
En 1926, Papy-Louis avait échangé une paire de jumelles dont il ne se servait pas avec un appareil photo, chez un brocanteur d'Angers, rue des Lices. Puis il avait acheté tout le matériel nécessaire au développement à la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint Etienne appelée, par la suite, ManuFrance. 
MON PREMIER APPAREIL
 plaque 6x9 Les plaques étaient de petite taille (6x9). Il procédait au  développement en "chambre noire" grâce à une ampoule de faible puissance, peinte en rouge, dans des bains de révélateur. Puis il fallait les rincer (il les laissait sous un goutte à goutte d'eau pendant la nuit). Pour les tirages sur papier, il fallait les disposer sur du papier photosensible, au soleil, quelques minutes afin de les "fixer" pour les conserver.
Par la suite, il avait acheté un agrandisseur qui lui permettait (toujours à la lumière du soleil) de porter ces petits formats à la taille dite normale (9x12)
papier photosensible
Mon appareil à plaques
Puis, en 1928, il avait commandé par correspondance un "Photo Hall" à PARIS Opéra.  Pour cet appareil, toujours par le biais de ManuFrance, il s'approvisionnait en plaques  de dimensions 9x12. plaques vierges
 Plaque numéro 6 Chargée Il "chargeait" ces plaques dans les glissières protégées de la lumière extérieure par un feutre, ce qui permettait d'emporter avec soi un certain nombre de ces plaques pour pouvoir prendre plusieurs clichés.
Il s'agissait également de plaques à développer en négatif qui servaient par la suite à imprimer du papier photosensible à exposer au soleil,  révéler et fixer comme avec son appareil précédent.
une plaque développée
 Plaque dans son chassis Les photographes proposaient de développer ces plaques et dans ce cas, ils restituaient : le tirage papier et un négatif sur "film" . Généralement les plaques n'étaient pas conservées dans ce cas là par le client.
Bugatti sur mes premiers films
 pose mètre Afin de régler au mieux la vitesse, la distance et le diaphragme, il utilisait ces abaques qui lui permettaient de se rapprocher des réglages "types" et d'éviter trop de  plaques  sur ou sous-exposées . Plus tard, les cellules à aiguilles ont été inventées ce qui rendit encore plus fiables , et surtout moins fastidieuses, les prévisions de réglages en fonction des sensibilités de films.
pose mètre
 appareil stéréoscopique Gaumont C'était également la pleine période des photos stéréoscopiques. Un certain nombre de fabricants ont opté pour ces appareils à double objectifs permettant d'obtenir des plaques stéréoscopiques à visualiser dans une visionneuse appelée stéréoscope.
appareil Gaumont et son étui
Appareil stéréoscopique et ses plaques
Lorsque le but était un tirage sur papier, il suffisait de procéder de la même façon que ci-dessus en utilisant un seul côté du négatif ou mieux encore pour certains modèles d'appareils : ils pouvaient passer d'une chambre double à une chambre simple .... et même d'un simple objectif à un double objectif. Stéréo SPIDO GAUMONT
plaques diapositives Sinon, si le but était la stéréoscopie, il fallait se munir de plaques "diapositives" ( le développement donnait une plaque en "positif" ) . Ainsi, elles pouvaient être visualisées à l'unité ou à l'aide d'un chargeur dans le stéréoscope. Stéréoscope chargeur
Stéréoscope Ce stéréoscope, ici, celui de mon oncle André, qui avait pris un certain nombre de clichés "plaques" ( voir le châpitre guerre 14)  est un appareil constitué d'un côté, d'une sorte de jumelles, de l'autre : d'un verre dépoli destiné à recevoir la lumière du jour. Une commande manuelle permet de sélectionner une plaque dans le chargeur et : miracle de la technique (adopté depuis 1850 environ ...) le relief apparaît. Stéréoscope
 Stéréoscope utilisation
Papy-Louis, ci-contre, admirant des photos prises en 1930, sur la plage de Pornichet.

A droite, un stéréoscope de luxe : à voir absolument =>

STEREOSCOPE

TN_Ile_de_France_3D Photos stéréoscopiques et détails sur la vie d'un grand paquebot : L'Ile-de-France.

kodak 1930 ayant appartenu à mon épouse

NE   MANQUEZ   PAS   CETTE   PAGE   POUR   DECOUVRIR   LA   PHOTOGRAPHIE   STEREOSCOPIQUE   ENCORE   APPELEE   PHOTO   EN RELIEF==>

<== Kodak ayant appartenu à son épouse, notre mère, à partir de 1930.
Photo stéréoscopique de la Bugatti Royale   
kodak de mon épouse
A partir de la deuxième guerre, il s'est donc essentiellement servi de l'appareil, à soufflet et à pellicule, appartenant à son épouse.  
D'apparence, il était identique à son appareil à plaques et à soufflet, mais d'une utilisation beaucoup plus confortable. 
premières pellicules

LUMIERE GAP

Il s'était malheureusement séparé de son matériel de développement et de tirage depuis ces années mais, avait eu la chance de rencontrer Claude (qui a restauré sa "Chimère" et le réalisateur de la réplique de la voiture à hélice :  l'Hélica) et ce dernier nous a permis de vous présenter un certain nombre de pièces similaires à celles que Papy-Louis possédait à l'époque.

Un LUMIERE de 1930 et un GAP de 1940. A droite : équipement de développement

équipement photo
bac révélateur Bac de développement pour "tremper" les plaques et les surveiller.

Rinçage et égouttage avant fixation

égouttoir
équipement photo Bac de rinçage ( à grande eau après fixation)

Agrandisseur (tirage et/ou changement de format)

agrandisseur
projecteur Projecteur électrique 

Visionneuse électrique

visionneuse

Vous êtes le ème visiteur.