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-  MÉMOIRES DE GUERRE

DE LA 26ème COMPAGNIE DU 12ème ESCADRON DU TRAIN 

CONVOI AXILLAIRE 34 ( CVAX 34)  -
ANNEE 1914 - 1915 - ANNEE 1916

Côtoyer la guerre

JANVIER et FEVRIER

Au premier de l’année 1915, je demande une permission, l’Officier Commandant était très dur pour cela , il n’admettait pas que l’on demande des permissions pourtant à côté les autres unités en avaient, après avoir assez imploré, il m’accorda 48 heures.

Quelques jours après, nous recevions quatre cents chevaux de la 5ème région , de beaux et magnifiques chevaux, ce n’était plus du tout du rebut.

Réquisition de charrettes, alors on s’attendait à partir incessamment. On attendait tout en assurant le service de ville, jours et nuits.

Tout en travaillant, nous étions beaucoup mieux qu’au dépôt car c’était la vie de campagne, nous étions au grand air.

AU "GRAND AIR"
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A partir de ce moment, formation à effectif complet de la compagnie, formation des sections au nombre de 6. Tout en conservant mes mêmes hommes et  changer de cantonnement, je passais 2ème section.

Il fallut réquisitionner ailleurs, Ermera, le petit Landoux formaient une section commandée par Guichard et qui portait le numéro 4. Le Mas Vergne, une autre section , N°3 commandée par Jeannot. Le Mas Blanc, N°2 commandée par moi, Le Moulin Rabeaud N°1 commandée par Maze après la cassation de Lenoir qui était un alcoolique. Corgnac, N°5 commandée par Dufresse et Laborie, N° 6 commandée par Breuil. Parmi les autres sous-officiers qui étaient encore au nombre de 6, deux travaillaient un peu,  c’était Gourinal qui faisait le fourrage et Auboux, vaguemestre ; et les quatre autres qui ne faisaient rien.

C’est à partir de ce moment que le Lieutenant Imbert  compta à la 2ème section . Un adjudant nommé Laudoyer de Cognac et arrivé en même temps que moi à la 26ème compagnie fut renvoyé à la 4ème compagnie auprès de Châlons et remplacé par Dumontoux qui habitait près de Compolin .

Nomination de Mareillaud et de Bottes au grade de Maréchal des logis. Appréciation sur la valeur des deux hommes, l’un sérieux et rangé, l’autre …………………..).

Toujours départ de chevaux et contrôle à refaire. Ordre de mettre la compagnie prête à partir. Mon idée sur les restaurants du Moulin Rabeaud. Quatre sous officiers logés au Puy Rigeaud. Appréciation sur les habitants.

MARS A JUIN

Nouveaux ordres d’être prêts à partir le 1 mars à Oh 1 mn. Puis finalement on a  végété jusqu’à notre départ pour le front dans les mêmes ……   …… dans la lande , embranchement de la route de Bellegarde à Landouze.

Permission  à Pâques, Pentecôte, quinze jours au Gauches, promenade avec la Blonde, parfois seul, des fois avec Jeannot. Cela devait être la grande partie de notre bon temps.

JUILLET  et AOUT

Permission de cinq jours au mois de juillet.

Les hommes buvaient beaucoup et il fallait les surveiller constamment à seule fin d’éviter les histoires avec les habitants qui se plaignaient souvent à moi.

SEPTEMBRE

Nous arrivions aux premiers jours de septembre, ma femme était venue passer régulièrement , tous les mois, quelques jours avec moi. Cela ne devait pas durer et le 13 septembre, nous quittions Limoges.

RETROUVAILLES
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Le 13 septembre à 2heures du matin, la 2ème section prenait le numéro 1 et passait premier Train, faisait ses préparatifs, adieu aux habitants et quittait le cantonnement à 4 h 30 . Malgré l’heure matinale, la population avait tenu à nous témoigner son amitié et les voitures étaient chargées de fleurs.

Embarquement à 8 heures aux Bénédictines, une demie heure après, nous partions ; 26 h après, nous débarquions à Gigny-Brandouvillers. Le Commissaire de gare (un Capitaine) nous donne ou plutôt, nous remet l’ordre d’aller cantonner à Arrigny qui se trouvait à 14 km. L’officier part  reconnaître l’endroit et me laisse le commandement de la colonne. Donner l’avoine aux chevaux et casser la croûte à moitié chemin, près de St Rémy en Bouzemont, arrivé à Arrigny à 1 h 30 du soir. Les 5 autres Trains se sont succédés de 2h en 2h.

Pays superbes, grandes plaines immenses, récoltes de blé, très bons terrains. Quelques coteaux sot plantés en vignes., il y en avait davantage mais la crise des vins en 1911 et les maladies cryptogamiques leur en avaient fait arracher. Des escargots, gros comme des œufs de poulettes, le village est bien disposé et assez important, une jolie petite place plantée d’arbres au milieu du bourg. Très bien reçus, les gens sont très affables. Les Prussiens sont venus à 5 km. La Blaise passe à 400 m du bourg, il y a beaucoup de poissons.

Nous y restons 8 jours. Je logeais à l’hôtel, sur la place, j’étais très bien. On prêtait des hommes pour battre le grain. La 10ème Compagnie du 12ème Corps était cantonnée à Orconte à 5 km d’Arrigny. J’ai la visite de Maudet et Préssicoud. Larzicourt est à 1 km. La Marne y passe. Nous étions bien vus mais nous ne devionspas y rester longtemps et le 24 au matin, nous partions : 1ère section en tête, les autres suivaient à 200 m de distance entre chacune.

Direction Braux-St-Rémy en deux étapes : 1ère étape , « …Doucey », en passant par Larzicourt, Orconte. C’est là que l’on traverse le fameux canal de la Marne au Rhin. Les Allemands l’avaient traversé en partie et c’est à c moment qu’ils durent se replier. Apartir de ce moment, on commence à voir leurs ravages . Nous passons à Thiblemont, tout uncôté du village est anéanti, l’autre côté de la rue n’a pas de mal ou presque pas. Favresse, Dompremy sont dans les mêmes cas. Heiltz l’Evêque n’a presque pas souffert . Vavray le petit non plus. Là des accidents se produisent entre Heiltz l’Evêque et Vavray le petit. Le sous-officier, chef de la 2ème section, tombe avec son cheval et se trouve engagé dessous. La jambe est fracturée en deux endroits, une automobile passe en ce moment, l’emmène à Vitry le François, cela se passe aussitôt passé Heiltz l’Evêque. Deux km plus loin, aussitôt passé le ruisseau qu’on appelle L’Yevre, ma jument tombe et je me trouve engagé dessous. J’ai eu plus de chance que mon collègue, je n’ai rien eu de cassé mais j’avais le poignet droit luxé, et tout le côté droit contusionné, je devais m’en ressentir pendant un long mois.

CHUTE
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La journée fut terrible pour moi car arrivé au cantonnement à « …Doucey » , le village était occupé par d’autres troupes, des chasseurs, des dragons, il nous fut impossible de loger dans le village, cela commençait à sentir la guerre. On forme le parc aux abords du pays, on tend les cordes, l’abreuvoir et la botte. Je souffrais beaucoup, je cherche un lit, je réussis à en trouver un. Deux officiers seulement sont logés, tout le reste, gradés et hommes couchent dans les voitures. Heureusement il ne faisait pas froid. Je ne pu dormir de la nuit, le lendemain, on partait de bonne heure.

Deuxième étape : Je le fis en voiture, je n’aurais pu monter à cheval, nous arrivons à Braux Saint Rémy. Il fallait que je m’occupe de ma section comme si je n’avais pas été malade car l’adjoint que j’avais était incapable de m’aider, il n’y connaissait rien. Comme à « …Doucey », il a fallu former le bivouac et coucher comme on a pu ; cette nuit, j’ai couché dans un grenier sur une écurie avec le brigadier, roulés dans nos couvertures. Le lendemain, on trouve 4 ou 5 lits, les officiers les prennent, bien entendu et avant la nuit , j’en trouve un. C’était une chambre d’une ferme située à 50 m du village. Le pays était bondé de troupes : 800 camions, autos, stationnés sur les routes, prêts aux transports des troupes car on préparait l’attaque de Champagne. Mais cette chambre fut un mystère pour tout le monde, le brigadier et moi, nous couchions tous les deux et pour que personne ne s’en aperçoive, nous y allions que le soir car quelques officiers nous auraient chassés car presque tous logeaient dans les autos ou dans la paille.

Pendant 17 jours, ce fut l’embêtement le plus grand car nous fûmes délogés régulièrement tous les deux ou trois jours pour nos chevaux et voici : le lendemain de notre arrivée, 26 septembre jour où je trouvais un lit, on a commencé à s’occuper de réquisitionner les granges et les hangars pour mettre les chevaux pour les masquer à la vue des avions et ensuite les mettre à l’abri : ce fût très dur car je souffrais beaucoup de mon côté. Enfin, en deux jours, on réussit à les loger et la nuit du 27 au 28, ils étaient à l’abri.

Pendant ce temps, l’attaque s’était déclenchée et le canon faisait rage, le roulement était tellement fort que l’on ne distinguait nullement les coups, ce n’est rien de le dire, il faut l’entendre ; nous étions à 20 ou 25 km de l’attaque et les vitres des maisons tremblaient continuellement et ceci pendant trois jours et trois nuits.

L’attaque ne produisit pas tout ce qu’on attendait ; le 29 au soir, nous recevons l’ordre d’évacuer les granges où étaient nos chevaux pour loger de l’infanterie qui arrivait, il commençait à faire noir, ce n’était pas un travail amusant. Comme travail, nous ne faisions rien que notre ravitaillement, nous étions là pour aider si l’attaque avait eu plein succès.

OCTOBRE et NOVEMBRE

A partir du 1er Octobre, on fit des promenades de chevaux et tous les deux ou trois jours, au fur et à mesure que la troupe passait, il nous fallait sortir et rentrer nos chevaux. Les hommes et les gradés, nous étions énervés. Pendant nos promenades de chevaux, on voyait beaucoup de gibier , on suivait les petits chemins de terre car il ne fallait pas encombrer les routes.

Ce fut la vie, jusqu’au douze octobre, les deux ou trois derniers jours, nous étions tellement agacés que nous prîmes notre parti de bivouaquer sur le plateau au sud de Braux. Personne ne pouvait plus nous sentir.

Le douze au soir, nous recevons l’ordre de partir le lendemain pour Vavray le grand : sans savoir où nous allions ; on ne fût pas fâché de partir, je commençais à aller un peu mieux.

Pendant ces 17 jours, on eut à souffrir pour le vin (un peu) quand le vin ordinaire manquait, on s’attaquait au vin de Bordeaux ou au Mousseux mais c’était cher et pas agréable en mangeant.

Alors le 13 octobre, en route pour Vavray, on nous avait murmuré que le village était brûlé, que ce n’était que ruines, on s’en moquait car on s’était embêté à Braux.

Pendant mon séjour à Braux, je fus à plusieurs endroits : Lhommartin la planchette, Voilemand, Gizancourt. On passe par Sury en Arg. Epense, Hoilieu, St Marc sur Flout, Possesse, st Jean de Possesse, Varrault les dames et enfin nous arrivons (le 11ème  jour, la 10ème  Compagnie était cantonnée à Vavray le petit d’où elle repartait le lendemain pour Larzicourt et y est restée jusqu’à la fin de février.

Revenons à Vavray : en effet, les barbares y avaient laissé leurs traces. Sur 80 ou 100 maisons qui composaient le village, 12 seulement sont debout ; le reste disparu : on ne voit que des amas de pierres au milieu desquelles surgissent les débris des instruments agricoles et des ustensiles de cuisine tels que cuisinières ou chenets, dans toutes les maisons, il y avait un coffre fort, des caves partout, toutes voûtées devaient être très confortables pour les vins e Champagne, car il y a encore quelques jolies vignes sur les coteaux. Le pays n’est plus plaine comme du côté de Thieblement et Arrigny, il y a des coteaux crayeux. On sent que le pays était à l’aise avant la guerre.

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RUINES

On forme le parc, ou bivouac, sur le bord de la route entre Vavray et le Moulin.

Tout juste des lits pour les officiers. Les hommes sont couchés dans les granges des maisons qui sont restées debout. Les sous-officiers couchent où ils peuvent ; moi et trois camarades, on s’installe dans une petite baraque en planches que certains propriétaires avaient fait de fortune. On était seuls et étendus sur la paille roulés dans nos couvertures mais nous étions tranquilles, comme meuble, chacun notre cantine. On a improvisé en hâte une table oh bien petite, et pour écrire on s’asseyait sur nos boîtes. Comme nourriture, nous avons tout le temps été ensemble organisés en mess. Nous trouvions à Vitry, ce que nous voulions, chez les propriétaires, on trouvait de la volaille, du poisson chez le ….

PERIODES HUMIDES
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Nous traversions une période humide, nos chevaux au bout de quelques jours étaient dans la boue jusqu’au dessus des boulets. Le troisième de notre arrivée, étant de garde, des bons gens offrent un lit dans leur grenier, je l’accepte, ils étaient très bons : c’était des gens qui portaient le cœur dans la main, je me rappellerai tout le temps leur bon accueil. Le 20, nous avions la visite du commandant du groupement qui était à Saint Amand et le 23 nous recevions l’ordre suivant : un détachement commandé par deux sous-officiers et composé de deux brigadiers et 20 conducteurs avec leurs chevaux et leurs voitures seront mis à la disposition du service des forêts et se rendra à la C… des Prés. Demain, un autre détachement composé de 30 voitures, 2 brigadiers et , commandé par un sous-officier et un adjudant pour le même service sera rendu demain à Vanault le Châtel.

Les chefs de section sont immuables, on a besoin d’eux au noyau de la compagnie. Tous les matins, promenade des chevaux. On prête des hommes et des chevaux à l’agriculture. Chez tous les propriétaires, on est reçu à bras ouverts. Ceux qui n’étaient pas employés chez l’habitant allaient au pré communal faire manger les chevaux, tous les soirs de 1 à trois heures.

Nos chevaux étaient très mal dehors et voyant que l’on ne parlait pas de nous emmener ailleurs, on entreprit des hangars dans les ruines du village. On allait chercher des perches dans la forêt à 1 km, et en 8 jours, les hangars furent construits et on sortit les chevaux de la boue où ils étaient, nous avions eu de la peine mais nous étions contents car les soldats aiment les chevaux et les pauvres bêtes étaient beaucoup mieux.

Pendant ce séjour à Vavray, le dimanche, mon propriétaire m’invitait à déjeuner.

Le 8  accident à Monsieur Hubert : sa jument s’est renversée sur lui et le couvre totalement, ce ne fut pas grave.

Le 11, nous recevions l’ordre de partir pour Saint Amand sur Fion. Nous étions habitués et toute la compagnie aurait voulu rester.

LA PLUIE...
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Le 12, il pleuvait ; ce déplacement fut fait sous l’eau. Le cantonnement était mieux qu’à Vavray. Les chevaux étaient à l’abri et les hommes logés dans les granges. Les sous-officiers étaient tous dans de belles chambres. Le lendemain, il pleuvait encore, le ravitaillement se faisait à Vitry. L’ordre arrive de relever les détachements de Vanault de la Sens et de les augmenter de 10 voitures chaque détachement. Je fus désigné avec l’adjudant Venouteau, pour Vanault le Châtel ; mais au dernier moment, au lieu de 10 voitures de plus, ce fut20, ce qui portait l’effectif du détachement à 50 voitures et celui de la Sens restait à 30 voitures, commandées par deux sous-officiers.

Le 19, nous partions, l’adjudant et moi avec notre  détachement :  à 10 heures du matin, nous arrivions à Vanault le Châtel. Les chevaux furent logés dans les granges, les hommes aussi, l’adjudant avait une chambre, moi j’avais un petit lit de fer et couchais dans une pièce attenante à la cuisine. On était beaucoup mieux qu’à la compagnie et tout le monde, hommes et gradés préféraient cette vie de détachement à celle de la compagnie.

Travail des forêts, transport des rondins ; des racines, des claies et des gabions, sur les différents dépôts qui nous étaient désignés et où des automobiles venaient les chercher.

TRAVAIL DE FORET
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C’était le 87ème territorial qui faisait l’exploitation et nous étions en subsistance à ce régiment. On était très bien, les deux sous-officiers avec qui nous mangions étaient charmants de bienveillance pour nous et nos hommes :

En un mot, on fit bon ménage.

La surveillance des voitures qui roulaient pour différentes compagnies permettait de faire es promenades à cheval qui étaient très agréables. Nous avions une partie de nos voitures à Bronne qui se trouvaient à 4 km de Vanault et que nous étions obligés de surveiller.

DECEMBRE

Le premier décembre, nous étions remplacés pour permettre à nos chevaux de se reposer.

Alors, les 15 jours qui suivirent, c'est-à-dire du 1er au 19 décembre, j’eus un travail très dur pour réorganiser ma section qui avait été privée de chef de section pendant mon absence. Et puis, malgré que je fus très bien logé, je ne me plaisais pas à Saint Amand, peut-être c’était-il dû à ce que je ne pouvais monter à cheval et sortir à cette campagne que j’aimais tant.

Le 19 décembre, je repartais pour Vanault.

Cette fois, j’eus un peu de variations dans mon travail, je fis chercher des cailloux à côté de Heiltz le Maurupt,  juste auprès de Pargny. C’était très dur pour tous les chevaux et pour les hommes, mais cela n’a duré que 5 jours. On amenait ceux-là, sur la route de Vanault à Bronne, ensuite, on reprit notre travail des bois.

Le 31, nous quittions Vanault le Châtel et nous allions cantonner à Vanault les Dames, mais l’armée que nous allions prendre ne devait pas nous y voir longtemps et le 1er janvier, à 6 heures du soir, nous recevions l’ordre de rejoindre notre compagnie le lendemain, pour partir le 3 au matin, direction Somme Bionne.

Pendant mon séjour, ou plutôt mes séjours à Vanault, je pus plusieurs fois rendre visite aux gens qui m’avaient donné l’hospitalité à Vavray : c’était à 8km.

Le 29 décembre : évacuation du Grand…

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