 |
Puis,
assis par terre, grâce à l’enclumette
à faux, également connue sous le nom de
« battre-faux » ou « marra »
ainsi que du petit marteau rectangulaire ad hoc, il faut applatir le
bord. |
 |
 |
 |
 |
Papy-Louis
en avait une collection, Norton, Lombarde, etc.. |
Et,
la corne avec son crochet riveté qui permettait de
l'accrocher à la ceinture. |
Et
servait de réceptacle pour la
pierre à affûter dans un peu d'eau
Encore appelé "Coffin". |
Maintenant
que vous savez tout, ou presque, permettez-moi de vous monter le "geste
auguste du faucheur"
Ci-dessous
une petite vidéo
(les premières secondes sont sans son) pour montrer la
difficulté du geste et surtout de la synchronisation
à
plusieurs
(quelquefois une demi-douzaine de personnes faauchaient à
proximité les uns des autres ! ) |
|
 |
Pour les petites surfaces ou simplement pour couper
quelques mauvaises herbes, orties etc.. on se servait
de faucilles, maniées d'une main et avec l'autre main,
d'un petit bout de bois en fourche pour orienter, plier
et donc guider l'herbe.
Celles-ci n'ont pas servi depuis longtemps !
En Anjou on appelait la faucille une "rôde".
Je me souviens d'un ouvrier journalier agricole
qui travaillait chez Papy-Louis et qui avait demandé
à un copain qui nous aidait et qui se trouvait
là,
près de la petite armoire sur laquelle étaient
rangées
les faucilles :
" Gârs Charles, passe-moi don' la rôde"
... Il était bien embarrassé le copain, ne sachant quoi
lui donner .
|