L'approvisionnement en eau courante a subi une évolution qui a contribué au progrès général : en 1910, il fallait aller chercher l'eau au puits à une quinzaine de mètres de la maison ... avec un seau et une corde enroulée autour d'un axe muni d'une manivelle (moulinet).
Papy-Louis avait connu également une simple perche munie d'un crochet pour retirer un seau d'eau (la plaque d'ardoise du devant du puits en était toute usée au passage de la perche et quelquefois, un seau ("ein' seye" en patois angevin) restait au fond du puits.
Ensuite, la pompe manuelle ( à bras ) avec clapet de cuir a permis de puiser l'eau, dans un premier temps au dessus du puits, et, dans un deuxième temps, lorsque les canalisations de plomb sont apparues (le saturnisme n'était pas connu) à l'évier de la cuisine.
Le premier moteur électrique a équipé la maison avant la deuxième guerre mondiale. Ce moteur pompait l'eau avec une crépine et alimentait un réservoir situé dans le grenier afin de distribuer l'eau dans la maison par gravitation... Ce n'était donc pas la hauteur et la quantité d'eau d'un château d'eau, il savait falloir être patient pour remplir un pot à bouillon !
Du temps de Papy-Louis et des générations qui l'ont précédé, ils ne se préoccupaient pas de la salubrité de l'eau du puits. Dans le meilleur des cas, ils laissaient reposer pour que les éventuelles impuretés se déposent au fond de la carafe ou de la bouteille.
Après 1950, je me souviens que de temps en temps, mes parents donnaient un échantillon à analyser à la pharmacie pour savoir si elle restait bien potable bien potable. Mes parents n'ont pas acheté d'eau en bouteille avant 70 environ.
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Depuis le XVII
ème, certaines familles possédaient une réserve
d'eau qui pouvait, comme celle-ci, permettre d'avoir de l'eau non
filtrée ou de l'eau filtrée.
Ce procédé connu et utilisé depuis l'antiquité (2000 AV.JC) consistait à faire passer l'eau à travers du sable et même de la laine ou du charbon de bois !. Plusieurs brevets anglais, italiens français ont été déposés. (sans doute après les grandes pandémies , peste en particulier , on a compris que les maladies étaient véhiculées par l'eau. Aussi on a voulu trouver différents mécanismes permettant d'avoir de l'eau potable por boire). Très vite, on a trouvé d'autres méthodes : tamis, textile, cellulose, fibre etc mais en particulier le charbon, et de nos jours le charbon actif voire résine. On en trouve souvent sous forme
de carafes à filtres interchangeables mais aussi des
dispositifs directement installées sur le circuit
d'alimentation :
Je profite de cette photo pour
demander si un internaute a une idée de quel barbu est
représenté sur cette effigie ... (antiquité,
marque, inventeur ?) Merci
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Quand
il y avait un doute, soit de par la couleur, le dépôt ou
un
retour d'analyse limite, notre mère la faisait bouillir
puis
refroidir, casserole couverte, sur le rebord de la fenêtre. (Nous n’avions pas encore de réfrigérateur avant 65). |
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Pour, disait-on, désinfecter
et, ce qui ne nous déplaisait pas, bien que ce soit un peu
salé, nous mettions parfois des sels de lithinés
achetés en pharmacie, dans des bouteilles à
bouchons "type limonade". Nous avions de l'eau pétillante
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