Les Voitures de l'Oncle André, de l'Oncle Louis, des cousins et autres

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Des véhicules peu communs et précurseurs
(électriques, à gaz, gazogène etc ...)

1899_voiture_electrique camion_electrique camion_electrique moto_a_gaz voiture_a_gaz voiture_a_gazogene
1899 Voiture électrique 1900 Camion électrique 1930 Hybride ?? Moto à Gaz  1940 Voiture à gaz de ville 1940 "Gazogène"

Que de noms, depuis les découvertes de Galvani et Volta, avant même 1789 ! ( vous souvenez-vous avoir entendu parler de courant galvanique et de piles voltaïques, non ?)

D'ailleurs, vous saviez que quand vous branchez un appareil et que vous vous posez la question "combien de volts" l'unité à été créée en l'honneur de Volta en 1881 et que, en 2004 un concept-car (électrique, bien sûr) a été présenté sous le nom d'Alessandro Volta au Salon de Genève ?

Revenons à la voiture électrique : Grâce à la vulgarisation de la pile, d'autres noms nous sont bien connus :Lechanché, Bell, Edison, Varta, Wonder etc et il faut savoir que nous n'avons pas attendu "l'ère Macron" pour nous intéresser à l'électricité pour mouvoir nos véhicules.

En effet, la voiture électrique, plus facile à mettre en œuvre que la voiture à moteur thermique et a vu le jour vers 1830 soit trois décennies avant le moteur thermique. La commercialisation de la voiture et du camion électriques, en 1852.

Jamais_Contente Camion_electrique
Il y en avait qui n'avaient pas peur de prendre des risques ! Si j'ai emprunté cette image, c'est pour que vous regardiez la transmission
arrière à chaîne si similaire à celle du camion de mon grand-oncle ci-dessous
que je me demande si le sien n'en était pas un ou un "hybride" car cela existait !

Saviez-vous qu'aux États-Unis, il y avait en 1914-1918, 10 000 camions et 30 000 voitures électriques qui circulaient ?

En France, c'est la ville de Villeurbanne qui a tenu le haut du pavé en la matière puisque la marque SOVEL avait même équipé la ville, les ramassages d'ordures ménagères, les nettoyages urbains ! Alors que dans toute la France, en 2022 on supporte encore les nuisances sonores de ces engins et à toutes heures (et je ne parle pas de ceux qui les pilotent) ...

Entre 1925 et 1930, mon grand-oncle qui était mandataire aux Halles de Paris    s'approvisionnait et livrait avec ce véhicule après avoir abandonné la remorque hyppomobile  et l'emplacement du coffre droit ainsi que la propulsion arrière sont très similaires au camion SOVEL ci-dessus. Etait-il électrique ou déjà hybride (car il me semble voir un semblant de pot d'échappement en dessous ? Peut-être un connaisseur me le dira, merci .) 

1920_L_Livraison_PdT   

Moteur thermique avec propulsion par LE (les) GAZ :

Voici, tout d'abord, un véhicule que je ne peux résister à vous montrer dans ce thème : une moto britannique avec un réservoir de gaz en ... toile !  

moto_a_gaz

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Le Gaz de Ville

Traction_gaz_FFI  On  appelle souvent à tort véhicule gazogène ou à gazogène ces véhicules , si souvent vus dans les films et utilisés par les FFI par manque d'essence pendant la deuxième guerre.

En fait il s'agissait de gaz de ville comprimé mais non liquéfié.

Les bouteilles étaient souvent sur le toit mais se trouvaient parfois à l'arrière des véhicules sur des Juvaquatre, des Peugeot etc...

Le rendement n'était pas extraordinaire et l'autonomie très moyenne mais c'était un bon compromis; d'autant plus que les bouteilles pouvaient se  recharger mais aussi se changer comme on change une bouteille de butane.
Le Gazogène
TN2_1940_Gazogene Là, nous avons affaire un véhicule gazogène.

En fait c'est la combustion, soit du bois, soit de charbon de bois, les deux existaient, qui, grâce à une dispositif très complxe expliqué succinctement sur le schéma ci-dessous, qui permettait d'obtenir un gaz à très mauvais rendement mais qui a permis bien des déplacements, du commerce et ... du marché noir , pendant la deuxième guerre mondiale.
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Avec la découverte du gaz de Lacq, en France, on a repris quelques tentatives de combustion au gaz mais cela ne s'est pas généralisé même si quelques ville telle Toulouse ont beaucoup roulé à un dérivé de Lacq, le GNC, gaz naturel, constitué essentiellement de méthane, ce qui lui permet d'être stocké en phase gazeuse sous des pressions de l'ordre de 200 à 300 bars à température ambiante.
 Afin de stocker ce gaz naturel sous une forme liquide, il est nécessaire de le refroidir jusqu'à environ −160 °C, il s'agit du GNL.
Puis, surtout après le choc pétrolier du début des années 70, on a vu apparaître des voitures équipées de réservoirs de GPL, (liquéfié) carburant qui est un mélange en proportions à peu près égales de propane et de butane. Contrairement au gaz naturel, il peut être stocké en phase liquide à température ambiante dans les réservoirs des véhicules sous une pression de quelque bars, ce qui est plus facile et présente moins de dangers.

Le problème reste entier plus d'un siècle plus tard puisque le pétrole se fait rare et cher, fait fluctuer notre monnaie au gré du dollar et des pays producteurs, le gaz va devenir très rare avec les difficultés géopolitiques, l'électricité sur laquelle nous avons misée, grâce au nucléaire devient très difficile à produire avec des centrales déficientes et de plus en plus rares comte tenu de la volonté de se passer de cette pollution à terme et des risques encourus, sans parler des centrales thermiques très polluantes. Il ne nous reste plus que les énergies vertes, insuffisantes pour un besoin toujours croissant...



Une dernière ingéniosité qui fait penser à nos dispositifs électroniques actuels
(même si cela n'a rien à voir avec les carburants, il s'agit quand même d'accessoire automobile)

bras "L'automobile dotée de bras pour saisir l'imprudent piéton"
(Source : collection personnelle , "La Science et la Vie" - Mai 1918)



Il fallait une dose d’ingéniosité pour penser à cela à cette époque compte tenu du peu de véhicules et du bruit qu'elles faisaient .

Différents dispositifs avaient déjà été expérimentés pour repousser les piétons imprudents, de préférence vers le côté afin qu'ils ne se fassent pas écraser par les roues mais ce dispositif est ingénieux en ce sens que, dès que le piéton heurte le bandeau caoutchouc supérieur , un rideau s'abaisse jusqu'au sol afin d'empêcher le piéton de tomber sous la voiture. Puis, il faut que lors de ce contact, le conducteur freine et alors des bras articulés décrivent un arc de cercle et saisissent le piéton.
Il semblerait que deux inconvénients majeurs subsistent  : les enfants trop petits pour déclencher le dispositif du rideau  et l'action nécessaire du conducteur ....
Il restait donc des progrès à faire mais la "sécurité routière passive" n'en était qu'à ses balbutiements.


100 ans plus tard on invente des dispositifs pour faire arrêter automatiquement la voiture grâce à l'électronique et l'informatique embarquées.

         






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