LES TENUES VESTIMENTAIRES
Papy-Louis
en
sabots de bois en 1919. Ils portaient ces chaussures pendant
les
vacances ; il ne faut pas oublier que les bottes étaient
encore
inconnues et, pour aller au jardin, ils avaient pour coutume de porter
ces sabots (avec une semelle en carton voire de la paille,
l’hiver, et Papy-Louis disait qu’ainsi ils
n’avaient
pas froid aux pieds – d’ailleurs pendant les gardes qu’il montait aux
dépôts de munitions à Lorient
au début de la guerre, il s’en était
procuré pour ne pas geler, en particulier l’hiver
1940). |
Accompagné de son camarade Henry F (plus tard "prix de Rome" et peintre célèbre ) Les bottines à boutons étaient plus "pratiques" pour marcher et courir. |
Ci-dessous : Un tire-bouton | |
( merci à la détentrice de l'objet qui m'a permis permis cette photo) |
Mettre
ses chaussures était un véritable sport : il fallait utiliser un tire-boutons (sorte de crochet en prolongement d'une tige munie d'une poignée). Il ne fallait pas se lever 5 minutes avant le départ à l'école... Un de ses camarades a d'ailleurs perdu un oeil en déboutonnant sa chaussure à l'aide d'un couteau pour aller plus vite... ! |
Papy-Louis se rappelait bien de ce monsieur qui cardait la laine et de son perroquet qui l'interpellait sur le chemin de l'école vers 1920 en criant "Jacquot as-tu bu ton café?" |