![]() |
La
rivière Authion était, de ce fait, le lieu
privilégié par tous pour une petite (ou
grande) baignade, soit après une dure journée de
travail soit plus
souvent le dimanche, généralement juste en aval
ou immédiatement en
amont du pont qui mène à Saint-Mathurin sur
Loire, 6 kilomètres au sud. Mais les baigneurs, jeunes et bruyants (déjà), oui ...) ont toujours difficilement cohabité avec les pêcheurs à la ligne ou comme ci-contre, au carrelet sur plate de Loire. (Vous noterez canotiers et robes de rigueur, juste avant la première guerre, la vie s'écoulait tranquille comme la rivière... pas pour longtemps) |
![]() |
1903 | 1910 |
|
Extrait Extrait de "La centenaire" Lynda Lemay : Tellement vrai !(en particulier à partir de la 37ème seconde - écoutez) | ||
![]() ![]() |
Pas
de
maître-nageur ni de cours non plus, ils apprenaient sur les
conseils des ainés et en les regardant. La chambre à air, qui a été utilisée par les enfants après les années 1950 n'était pas encore de mise, les bouées encore moins et, bien sûr, les "frites" d'aujourd'hui n'en parlons pas ! ![]() Mais ils ne manquaient pas d'imagination et leurs "frites", ils les confectionnaient avec des "brassées" de jonc coupé au bord et ficelées en fagot, quelquefois avec un brin d'osier; le tout sous le torse permettait d'aller d'aventurer plus loin et surtout de s'entraîner à faire les mouvements nécessaires. Puis les flotteurs naturels étaient progressivement diminués en volume jusqu'à les abandonner pour devenir autonome ! |
![]() Bouée publicitaire des années 1960 |
![]() |
La construction d'un petit "barrage" de retenue d'eau , en bois, équipé de portes pour réguler la hauteur a permis de disposer d'un "grand bain" et d'un "petit bain" (photos ci-dessous) : le luxe ! ... On a continué à utiliser ces expressions jusqu'en 1970, environ quand la rivière est devenue beaucoup moins fréquentée par les baigneurs au profit des piscines des communes voisines. (ci-contre en 1950) |
![]() |
![]() |
1960
-
1963
Certains, dont on ne citera pas les noms, plongeaient depuis le haut de
la
pile centrale ! Pourtant les pierres ne manquaient pas au fond
qui n'était pas si loin ...La petite maison était devenue naturellement un abri pour celles et ceux qui voulaient se changer (pas de vestiaires, pas de séparations, pas de douche...), tout se passait bien souvent avec la simple complicité d'une ou d'un ami qui faisait office de gardien provisoire. Qu'il y faisait bon dans les eaux bouillonnantes de la chute d'eau. Puis, après les dernières baignades, les pècheurs revenaient faire quelques "coulées" jusqu'au coucher du soleil ... pas après surtout ! |
Des détails qui ne trompent pas, j'avais la même : 60 ans de bons et loyaux services ! Belle image d'une partie de pêche le dernier jour de l'été 2019 dans la rivière Maine.