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Le jeu de billes
Billes
Dès la pré-Renaissance, des billes en verres existaient mais pour les enfants issus d'une classe de société plus bourgeoise. Il est arrivé à Papy-Louis d'en "gagner" lors d'une partie mais elles valaient "cher" en échange des billes habituelles, à savoir les billes en terre, d'ailleurs pas toutes colorées !

La plupart du temps le jeu de billes était donc pratiqué avec des billes de pierre ou de terre cuite.
Les noms les plus employés en Anjou étaient les billes, canettes et les grosses destinées à sortir les billes du "pot", à tirer, donc des billons ou boulards ou calots. Ailleurs, on trouve d'autres mots, souvent en fonction de la taille de celles-ci. 

A la période de la seconde guerre mondiale, le manque de combustible a conduit à abandonner la cuisson de la terre argileuse et les billes ont été souvent faites en ciment et chaux même si leur aspect, une fois cassées faisait qu'on continuait à les appeler billes en terre. Mais à cette période Papy-Louis "jouait du Lebel" et son premier fils était encore tenu à l'écart de ce jouet dangereux en cas d'ingestion...
Jusqu'en 1960, les billes dites en terre ont été très utilisés par nous tous et je pense que c'est seulement à partir de 60 que les billes dites en verre dotées de couleurs, reflets et inclusions de motifs magnifiques ont fait rêver les enfants ... et trouer les poches ! Une chance, nous n'avions pas encore de machine à laver pour boucher les filtres ...

Quand la "vraie" bille manquait dans la cour et que les noisettes ou les glands étaient disponibles, on s'en servait en substitution mais le poids ne permettait pas un jeu bien aisé.
Le jeu des osselets
osselets Les osselets ne datent pas d'hier... En effet, déjà dans l'Antiquité, ils étaient utilisés comme dés et ce sont leurs faces d’aspects différents qui donnaient une valeur numérique suivant leur position d'arrivée.
Longtemps encore, jusqu'au début du XXème siècle, des petits os, souvent des tarses de moutons étaient utilisés pour jouer, puis il y en a eu en corne, en bakélite, en métal et bien sûr avec le début de la plasturgie de l'époque pétrole, en plastique. Vous verrez quelques exemples ci-contre et ci-dessous.

Plusieurs méthodes de jeux existent mais la plus fréquente consistait, dans les cours de récréation, à lancer l'osselet identifié souvent par une couleur et se dépêcher de ramasser un puis, relancer l'osselet coloré et en ramasser deux puis jusqu'aux 4 osselets au sol, toujours avant de rattraper l'osselet de couleur portant quelquefois le nom de "père".
Il pouvait y avoir une suite au jeu et également relancer l'ensemble pour en récupérer un maximum sur le dos de la main etc... Les yeux n'étaient pas encore usés par les écrans ...

<= véritables os pour jouer aux osselets.
osselets osselets
Jeu bien rodé métallique
(qui ne se souvient pas de la douleur qu'ils faisaient en retombant sur les doigts une fois lancés le plus haut possible pour se donner du temps ! )
Osselets attendus à chaque achat d'un paquet de lessive BONUX à partir de 1960 !
osselets
Le groupe américain Procter and Gamble crée la marque "BonuS" en France dès 1958 (elle deviendra "BonuX" en 1960).
C'est un tournant dans la publicité et le marketing car LA publicité est essentiellement assurée par la présence d'un cadeau à faible coût grâce au plastique dans une lessive qui était uniquement en poudre à ses débuts.
(objet enfoui dans la poudre - et que l'on s'empressait de chercher - le premier ayant existé étant à ma connaissance un petit train suivi de bien d'autres, sifflet, voiturettes, figurines etc...)
C'est la naissance de l'expression « cadeau Bonux » à tel point que même Coluche, dans son sketch "La publicité à la télévision" parle de la marque avec une satire à propos de l'animateur fétiche de l'époque : Guy Lux:

"...Et puis vous avez Bonusque qui lave aussi propre à l'envers qu'à l'endroit, parce que avant la lessive elle était con ! Elle lavait le devant et puis elle se barrait ! C'est terminé ! Maintenant les enzymes y font le tour : "V'nez voir, y a encore à becqueter derrière !" C'est bonusque hein ! A pas confondre avec Guy Nusque, hein. Non ! Parce que c'est en paquet aussi... mais faut amener son cadeau hein !"


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