Album photo "Mon
Oncle
André" 1914-1918"
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Casque Adrian Modèle 1915 (n'oublions pas qu'avant, nos poilus portaient les fameux uniformes bleu horizon et pantalon garance ... pour mieux les viser et un calot (képi) de feutre facile à transpercer) ... | ![]() |
C'est là que j'ai fait preuve de curiosoté et ai sorti le journal et délicatement l'ai déplié alors qu'il était là depuis février 1917 ! :
Compte tenu que mon grand-père maternel est décédé à l'Hôpital de Tours, et n'habitait pas cette maison, que mon grand-père paternel était décédé aavant l'apparition du casque Adrian en octobre 1914, que mes deux grands-oncles paternels étaient encore en service mais l'un a été pulvérisé par un obus en avril 1918 et l'autre est revenu vivant mais pas dasns cette maison, un seul grand-oncle a pu rapporter ce casque, le frère de ma grand-mère paternelle, l'oncle André et les lieux correspondent au journal.
Il a donc dû encore porter de journal sur la tête jusquau début de l'année 1919, à son retour définitif ; on comprend mieux la rareté des schampoings !
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Etat du fond de casque avant de déplier | Surprise : la date du journal ! 1917 |
Et voici ce que j'ai réussi à assembler :
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Toujours la propagande ... ne pas oublier que nous arrivons dans l'année des mutineries | Comment faire tenir le troupier sans permission mais comment partir sans train ? |
Et s'il était possible de trouver un peu plus de chair à canon ...
En vrac : des conseils et informations surprenants !
Et tout cela dans un
casque rouillé au fond d'un grenier !
En 1982, dans "La Minute
nécessaire de monsieur Cyclopède", Pierre Desproges
aurait certainement prononcé : « Étonnant, non ?
»