![]() |
Quelques
rappels
sur les machines à calculer LA MACHINE A CALCULER RAYMOND EN DETAILS |
![]() |
Voir aussi, en bas de page la balance tant utilisée dans les commerces. |
![]() |
Souvenirs des étiquettes du charcutier (en "nouveaux francs") et aujourd'hui codes barres et QR codes . |
Premières machines à calculer (à l'époque de Papy-Louis)
Voir aussi en bas de page
Tous ces envois (pages précédentes et suivantes de l'album) nécessitaient des registres, des comptes etc ... et le travail devait être précis et exact, en particulier pour la comptabilité.
La
machine présentée ici est un instrument
constitué
de réglettes et de sortes de crosses permettant de
gérer
les retenues. Son invention et son développement sont
succintement ceux-ci :
Historique :
Tout d'abord un "petit" retour en arrière s'impose :
Sans oublier les abaques, en particulier romains, il y a bien sûr le boulier et son origine qui remonterait à environ 3000 ans mais comme plusieurs civilisations du monde entier l'ont utilisé (Étrusques, Grecs, Égyptiens, Indiens, Chinois, Mexicains etc...avec des principes un peu différents), la datation est donc difficile précisément. Il n'en demeure pas moins que cela peut être assimilé à la première forme de machine à calculer. Le boulier a toujours été un instrument que les européens ont tenté d'imiter voire d'améliorer.
1645, La pascaline, ou roue pascaline, inventée par Blaise PASCAL à l'âge de 19 ans ! C'est un système à roues avec des pignons et un système reporteur pour déjà gérer les retenues.Le coût de fabrication n'a malheureusement pas permis une vulgarisation à grande échelle.![]() |
PRINCIPE
DE FONCTIONNEMENT POUR
L'ADDITION
(Vous trouverez en bas de page la notice permettant d'effectuer les quatre opérations et à droite, deux vidéos pour les opérations élémentaires que sont l'addition et la soustraction). PREMIERE ETAPE Remise à zéro du système A
l'aide du stylet, manoeuvrer la
réglette inférieure de bas en haut pour mettre
tous les
chiffres à zéro :
![]() |
L'addition
en vidéo |
![]() |
Tous
les
chiffres sont à "0", l'opération peut commencer![]() Dans cet exemple, on va effectuer une addition simple avec décimales, cette possibilité permettait le décompte en francs et centimes avec une zone délimitée pour ne pas commettre d'erreur 65,30 + 6,40 |
La
soustraction en vidéo |
![]() |
Il
faut commencer par
inscrire le premier nombre (dans le cas d'une soustraction, c'est
evidemment le plus grand qui sera inscrit en premier). Ecrivons donc
65,30 Comme le chiffre représentant le centième est ici un zéro, aucune manipulation n'est nécessaire, Pour le dizième, il s'agit d'un 3, on place le stylet dans le trou du 3 de la deuxième colonne en partant de la droite et on descend jusqu'en bas. |
|
![]() |
Le "3" (ou plus exactement " ,30 " )s'est bien affiché en haut : ![]() |
|
![]() |
On
procède de la
même façon pour le "5" ( résultat "
5,30 " ) :![]() |
|
![]() |
Puis
de même pour le "6" (
résultat " 65,30 " )![]() |
|
![]() |
Pour
procéder
à l'addition, il faut toujours commencer par le chiffre le
plus
à droite du nombre à ajouter, en l'occurence ici,
le "0"
de 6,40. Comme ce premier, chiffre, est "0", il en est de même que précédemment, on n'en tient pas compte et on passe directement au dizième soit le "4". On va donc placer le stylet dans le trou du "4" de la colonne des dizièmes et descendre jusqu'en bas (en butée). |
|
![]() |
On
peut remarquer que cette
colonne a bien géré l'addition
3 + 4 = 7 résultat : ![]() |
|
![]() |
C'est
là que le
procédé montre
l'ingéniosité de la gestion
des retenues : Il faut désormais ajouter "6" au "5" précédent : On va donc placer le stylet dans le trou du "6" de la colonne des unités et tenter de descendre jusqu'en bas (en butée) Mais ..... |
|
![]() |
Avant
d'arriver en
butée inférieure, un blocage s'opére
et une
pastille rouge apparait à la place du chiffre
supérieur :![]() |
|
![]() |
Pour
gérer la retenue, il
va falloir, en trois temps, 1 - Remonter la glissière jusqu'à la butée supérieure ![]() On peut voir le "1" s'afficher |
|
![]() |
2
- Coulisser le stylet vers la
gauche pour gérer la retenue![]() |
|
![]() |
3
- Et enfin descendre le stylet
pour que la retenue soit prise en compte :![]() Et l'opération est ainsi faite ![]() Si vous êtes bon en calcul mental, vous avez fini depuis longtemps Mais ne sourions pas, l'addition x nombres à 9 chiffres, la machine ne fait pas d'erreur ! |
Notice utilisateur
-texte d'origine - pour la
machine à calculer Raymond (pdf)
D'autres marques ont existé (exemple ADDIMAX) : on peut voir que le principe de base est similaire
Nous laisserons "sous le Tapie" les abus de biens sociaux à propos de ces marques et sociétés qui ont défrayé la chronique pour nous consacrer au principe de fonctionnement succinctement expliqué sur l'image elle-même.
Très jeunes, nous faisions les courses quotidiennes et en particulier le pain et, déjà très curieux, j'étais surpris de la rapidité avec laquelle la boulangère, maman de mes trois amis déterminait le montant de la miche à peine posée sur le plateau.
J'ai donc grâce à ses explications, avant 10 ans, découvert les secrets de tous ces chiffres sur les cadrans (visibles de l'avant et de l'arrière par souci de transparence sans doute).
Avec, l'échelle du prix pour deux kg à gauche et au kilo sur l'aiguille mobile, un peu d'expérience pour jouer avec les virgules afin d'appliquer le résultat à un multiple ou un diviseur.
Le petit plateau de gauche permettait de tenir compte d'une éventuelle tare d'un contenant ou d'aller au delà de l'échelle graduée jusqu'au kilogramme .