LE
SITE DE
PAPY
LOUIS OU LA
TRAVERSÉE D' UN SIÈCLE
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Bas
de page, voir photos AVANT
et
APRÈS Extraits de Presse des 22 et 23 novembre 1936 (archives site de Papy-Louis) ci-contre : La
Une =
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Mémoire
de
Papy-Louis (suivre
lien)
avec Les
grands magasins Belle
Jardinière,Le Magasin PELé,
Dames
de France; Nouvelles
Galeries , A la Grande Maison
et bien sûr le Palais
des Marchands
d'Angers et
celui de Cholet
!
Les commentaires de Papy-Louis : (suivre lien) VOIR les pages suivantes 2, 3 et 4 pour suivre en détails cette semaine tourmentée et relatée dans la presse locale. Voir aussi, en page 5, un rappel sommaire sur le quartier et les Halles d'Angers de 1870 à nos jours. Clic Clac Tôpette (Page Facebook) nous permet d'en apprendre encore plus sur la vie de ce quartier avant et après la catastrophe de 1936, jusqu'à Fleur d'Eau, mais aussi sur l'incendie lui-même. Extraits (pour des raisons de taille de fichier) de la Chronique : |
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Mémoire de Papy-Louis et les grands magasins vus vers 1920 :
Deux fois par an, la mère de Papy-Louis l’emmenait aux Nouvelles Galeries ou à la Belle Jardinière ou encore au Palais des Marchands en passant par Aux Dames de France pour trouver des vêtements en fonction de la croissance et des saisons. Comme bien des années plus tard, ce qui fut le cas pour nous dans les années 1960, nous portions les vêtements déjà portés par des frères ou cousins. Papy-Louis, dans son malheur avait cette chance, nul ne lui transmettait de vêtement puisqu'il n'avait ni frère ni cousin. Il fallait même quelquefois aller chercher à la Pharmacie du Progrès ce dont ne disposait pas l'apothicaire ou le pharmacien du village et qui ne se préparait pas...
La Belle Jardinière, à l'angle avec le grand théâtre, arborait la mention "Paris" sur ses marquises car cette enseigne avait déjà fait l’objet d’un grand magasin vers 1820 à Paris.
Et à droite de la Belle Jardinière, il y avait la célèbre "Maison Pelé", lieu identifié sur la photo ci-dessous
On voit très bien sur cette carte où se trouvait le "Magasin Pelé" avec le triporteur publicitaire, stationné devant (env. 1900)
En deçà de la Maison PELÉ et de la rue de la ROË, juste à droite sur la photo ci-dessus, se trouvait la maison JOUDON, connue par les plus jeunes comme un magasin de lingerie masculine, juste avant fermeture, peu avant 2000 mais célèbre et réputée mercerie, bonneterie, passementerie etc ..., et ce, depuis 1880 environ où les noms de Girardot, Delarue, Audas et Joudon se sont succédés.
HIER | AUJOURD'HUI |
Les DAMES de FRANCE
A l'entrée de la rue Lenepveu (aujourd'hui la FNAC), construit sur l'emplacement d'un ancien marché couvert, Le magasin "Aux Dames de France" est inauguré le 02 avril 1906. C'était également une enseigne réputée, succursale de l'enseigne parisienne, et sa mère, modeste et économe, aimait néanmoins passer au moins pour voir !
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Lieux vus depuis rue de l'Espine - identique à source - on reconnaît le pilier du Musée Pincé |
(Sources photos : ancienne biblio personnelle et actuelles, google.)
"Les Nouvelles Galeries"
est le nom d'une chaîne de grands magasins
créée en
1897 sous l’appellation «
Société
française des grands bazars et nouvelles galeries
réunis
», présente dans les plus grandes villes de
France. (wiki)
A Angers, la façade donnait à l'origine sur la
rue
d'Alsace. Elle était constituée d'une
ossature
métallique (type Eiffel) suivant ainsi l'architecture
haussmanniennede l'époque avec pour modèles les
grands
magasins parisiens.
Puis deux extensions vont en faire un magasin hors du commun, moderne et vaste : d'abord en 1901 mais surtout dans la période 1919 à 1936 (logue de par les tractations nécessaires : annexion du "petit théâtre" et du grand hotel donnant sur la Place du Ralliement.
Sa particularité
intérieure qui reste encore impressionnante
à notre
l'époque : une vaste trémie centrale
ouverte par des balcons sur 3 niveaux !
Les "Nouvelles Galeries" ont dû se regrouper, pour
des
raisons économiques avec le Groupe Galeries Lafayette en
1983.
1901, Deux extensions de 1916 puis de 1919 à 1926 avec
inauguration en 1929 .
Comparez les deux illustrations suivantes : (1ère : superbe affiche publicitaire d'environ 3mx2m ! - visible au Musée aux anciens commerces à Doué la Fontaine et la 2ème : cliché Google street)
Puisque nous sommes place du Ralliement, faisons-en un tour et plus sous ce lien, (cliquez ici ou sur l'image)
Mieux encore grâce aux nouvelles technologies informatiques
(je n'ai me pas dire I.A. - comme si il y avait des intelligents et c... réels !)
(merci au concepteur - diffusé sur internet sans mention de copyright)
AUTRES
Ci-dessous le magasin A La Grande Maison vers 1900 et le quartier aujourd'hui
Et puis l'incontournable Pharmacie du Progrès dans laquelle les achats n'étaient bon signe pour un membre de la famille
(vers 1900 également, et le quartier aujourd'hui)
LE PALAIS DES MARCHANDS
Le Palais des Marchands avait vu le jour en 1875 à Angers. En 1880, la croissance de l'entreprise avait d'ailleurs permis d'ouvrir un magasin annexe, spécialisé dans les meubles, également dans la rue Baudrière. Et, chose que nous n'apprîmes qu'en rédigeant cette chronique que ce succès a engendré la création de dix succursales comprenant de nombreuses agences (voir la page vestiges sur la brosse) dans d'autres villes, entre Tours et la côte ouest !
Comme ce magasin à Cholet (photo avec autorisation - carte postale conservée au Musée des Anciens Commerces de Doué-La-Fontaine)
C’était, encore en 1920, un événement que d’aller au Palais des Marchands; comme cela en fut un d’aller dans le premier hypermarché de la ville en 1969.
Ce grand magasin du cœur de la ville d'Angers, détruit en quelques heures ! Bien sur, ce n'était pas le great fire de Londres de 1666..
Mais alors, pourquoi cet incendie a-t-il été ressenti de façon aussi intense par la population angevine (et quand il disait angevine, il pensait Anjou et non pas Angers seulement ) ?
Simplement parce que c'était un des premiers "Grands magasins" , d'une part et parce que, à l"image du Titanic, à l'exception du nombre de victimes, bien évidemment, ce fut la destruction d'un symbole de ce siècle de développement. Toutes ces nouveautés qui paraissaient , invulnérables, indestructibles.
A chacune de ces grandes catastrophes, l'homme réalise ... (mais oublie très vite, malheureusement pour les victimes futures mais heureusement pour l'avancée du progrès) qu'il est de plus en plus fort et simultanément de plus en plus vulnérable : Paradoxe du progrès !
Il en avait été de même, avec beaucoup plus de victimes au Bazar de la charité, le 4 mai 1897, beaucoup plus récemment, le 28 janvier 1986, au décollage de Challenger ou encore bien d'autres événements. (sans parler - volontairement - des attentats en France ou ailleurs mais qui eux n'ont rien à voir avec quelque forme de progrès...)
Papy-Louis ne tenait pas à ce que certains pensent qu'il comparait le nombre de victimes du Titanic ou de laCharité avec cet incendie mais il voulait simplement montrer combien est la "surprise" de l'homme à chacune de ces catastrophes qu'il ne "veut" pas imaginer.
Quel
dommage ces dommages
! (Avant
- Après
l'incendie)
Au
lendemain de l'incendie :
Reproduction d'une photo montrant l'ampleur des
dégâts, au coeur de la ville, dont 50 maisons
détruites.
(origine
de source
inconnue -
ces deux copies m'ayant été transmises par le
Musée des Anciens Commerces de Doué-La-Fontaine)