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La
Traversée
d'un Siècle :
Thème "LA GRANDE GUERRE 1914-1918"
07 octobre
1914
- Le père de Papy-Louis
décède
Un mois de guerre et la "Grande Faucheuse" a déjà eu raison de mon grand-père paternel
(pour mon grand-père maternel, ce sera le dernier mois de la guerre, et des frères entre les deux ! )
CLIQUEZ sur l'image pour plus de photos et explications (plusieurs pages).
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Un mois de guerre et la "Grande Faucheuse" a déjà eu raison de mon grand-père paternel
(pour mon grand-père maternel, ce sera le dernier mois de la guerre, et des frères entre les deux ! )
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Troisième
et dernière feuille rapportée à sa mère (ma
grand-mère), 2 mois après son décès, il
écrivait quelques jours avant et le jour dernier :
"Ordre de prendre position vers 7 heures. Mouvement très dangereux. On a commencé à monter la crête d'environ 200 mètres. Aussitôt le canon noua a envoyé des projectiles pendant toute la journée mais grâce à des trous d'obus percutants....pour s'y mettre... on aurait été criblés... Au nombre de 30 hommes dans trois trous. Une meule de paille prit feu, 3 hommes auprès ont été obligés de fuir. La nuit du 25 : couchés à 11 heures et la journée de repos. Toujours beau, toujours à Prosnes. Le 26 au matin, belle gelée, journée très chaude, nous sommes dans les sapins sous la nuée de balle et d'obus. Je suis en plein soleil, dans un trou comme abri, journée sérieuse, on est à 500 mètres de nos trous d'obus du 24 septembre..............Je dois avoir été blessé le 27, dimanche. De Prosnes on m'a amené..."
(le crayon s'est arrêté, la phrase reste inachevée...).
"Ordre de prendre position vers 7 heures. Mouvement très dangereux. On a commencé à monter la crête d'environ 200 mètres. Aussitôt le canon noua a envoyé des projectiles pendant toute la journée mais grâce à des trous d'obus percutants....pour s'y mettre... on aurait été criblés... Au nombre de 30 hommes dans trois trous. Une meule de paille prit feu, 3 hommes auprès ont été obligés de fuir. La nuit du 25 : couchés à 11 heures et la journée de repos. Toujours beau, toujours à Prosnes. Le 26 au matin, belle gelée, journée très chaude, nous sommes dans les sapins sous la nuée de balle et d'obus. Je suis en plein soleil, dans un trou comme abri, journée sérieuse, on est à 500 mètres de nos trous d'obus du 24 septembre..............Je dois avoir été blessé le 27, dimanche. De Prosnes on m'a amené..."
(le crayon s'est arrêté, la phrase reste inachevée...).
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