![]() Dans le livre de compte, nous avons pu répertorier plus d'une cinquantaine de personnes qui travaillaient pour lui ou avec lui. <= (Utilisez les flèches gauche et droite pour naviguer dans le cahier de comptes) Sur la première feuille, vous pouvez lire le nom de Monsieur Rouse avec lequel Papy-Louis se souvenait avoir déjeuné 30 ans plus tard, avec son oncle André, lorsque celui-ci avait repris le commerce après la guerre de 14. Il s'agissait de l'importateur pour le Canada qui résidait à New York. Les bâteaux arrivaient donc à New York et Monsieur Rouse se chargeait de faire acheminer ces plants au Canada. Il parlait peu le Français et l'oncle de Papy-Louis et lui-même parlaient mal l'Anglais. Aussi, un interprète suivait Monsieur Rousse dans ces transactions. Vous constaterez la quantité de plants que pouvait comporter un envoi.... 240 000, 120 000, 90 000 ... Sachant qu'il n'était pas rare de procéder à des expéditions de 400 caisses par an, vous imaginerez le nombre de fruitiers aujourd'hui outre atlantique ! (voir les pages à propos de de Marco L. qui pense en avoir retrouvé la trace...) Sur les autres feuilles, vous y trouverez d'autres noms ou prénoms (car il travaillait avec des amis et de la famille - Victor était son frère par exemple - ). Nous avons d'ailleurs retrouvé les dernières livraisons du père de Papy-Louis, juste avant de partir à la guerre et la trace du paiement fait à sa veuve (la propre fille de ce grand-père) après le décès du père de Papy-Louis, au front en 1914. Vous pourrez aussi trouver des noms illustres, connus encore aujourd'hui sur la ville d'Angers et les environs : Détriché, Levavasseur, Delaunay, Taugourdeau... Les angevins qui, par exemple, passent place André Leroy avec leur voiture découvriront qu'il s'agissait aussi d'un Grand dans la pépinière et l'horticulture de cette époque. |