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LA   BOULE   DE   FORT   EN   ANJOU : II - LA   BOULE

  

Autrefois en bois, elles sont désormais en plastique. En revanche, une chose n'a pas changé : elles sont toutes cerclées de fer. Elles sont méplates avec un côté faible, légèrement évidé en son centre par une sorte de cuvette de 3 centimètres de profondeur sur 5 centimètres de diamètre, pour lui enlever du poids, et un coté fort - d'où le nom du jeu - chargé souvent d'une petite masse de plomb incrustée dans le bois ou le plastique.

L'ancêtre de la boule serait une boule en gaïac, un bois de la Cordillère des Andes aujourd'hui presque introuvable. Une boule plus grosse que 1' actuelle et non bardée de fer.

On attribue l'invention de la boule ferrée à un forgeron de Mazé, Monsieur Pineau en 1845. C'est l'introduction du tir dans le jeu qui a rendu cette opération nécessaire. L'expression boule de fort apparaît en 1865 dans un règlement de la commune de St-Jean-des-Mauvrets.

 

Elle est donc naturellement en équilibre instable et tend toujours à tomber finalement sur son fort. Son poids peut varier de 1200 à 1500 grammes - généralement 1290 grammes pour celles en bois, 1375 pour les nouvelles en plastique. Mesures précises, car comme l'explique Jean-Paul Fleury, c'est la fédération de boule de l'Ouest qui a fixé ces mesures.

Avant un concours, les boules sont passées en revue pour que l'on vérifie le gabarit.

Avant et après les parties, les boules sont soigneusement polies dans des machines installées dans les sociétés et astiquées avec des chiffons par les joueurs. Ces derniers gardent leurs deux boules dans des pochettes. Il arrive qu'ils les placent dans des casiers avec leurs chaussons... le port des chaussures étant prohibé sur ces terrains de jeu si spéciaux.

 

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