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LA   BOULE   DE   FORT   EN   ANJOU :  X - CONCLUSION, BIBLIOGRAPHIE et GLOSSAIRE

 

CONCLUSION

 

BIBLIOGRAPHIE

 

GLOSSAIRE

 

 

Conclusion

 

La boule de fort a ses racines en Anjou. Dans le cadre de ce mémoire, j'ai pu retrouver les miennes dans cette région. J'ai enfilé pour quelques heures mes savates et je me suis glissé dans ces lieux étonnants. Finalement, j'ai pu vivre de rares moments de convivialité.  

 

I1 n'y a pas lieu de redouter la fin des sociétés. En effet, certaines créent des écoles de boule pour initier les enfants. Depuis quelques années, des journées « portes ouvertes » font le plein. Les sociétés sont désormais propriétaires de leurs locaux. Une garantie de leur pérennité, puisque nulle part ailleurs on ne retrouve une telle densité d'associations toujours vivantes dont les règles se sont maintenues depuis le XIX ème siècle.  

 

Ainsi roule la boule de fort, sur cette surface à la fois berceau et ciment d'un terroir que les poètes ont immortalisé pour sa douceur et son art de vivre. Ici, pas de torrent, ni de relief agressif ; la tranquillité des rivières et les courbes des coteaux de Loire, se confondent avec la trajectoire lente de cette boule. Elle laisse à chacun le temps de la suivre, de s'exprimer avec les mots du patois et selon les rites d'une communauté heureuse d'être là et de partager une certaine joie de vivre, au sein des sociétés.  

 

La société... quel terme pourrait être plus évocateur? Il symbolise tout à la fois la richesse et la permanence des liens noués autour de cette boule qui suit une sorte de trajectoire ininterrompue, en suspendant le temps.

 

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Bibliographie

La boule de de fort :  Jacques Sigot 1997, éditions C.M.D.           

Ouvrage concis qui rassemble de nombreuses photos anciennes et récentes, ecrit par un historien du Maine-et-Loire.

Les sociétés d'hommes Jean-Luc Marais, 1986, Ivan Davy

Le livre le plus exhaustif sur la boule. L'auteur - un historien angevin - se penche surtout sur l'angle social des sociétés et leur évolution depuis le XVIII ème siècle.

Le guide de l'Anjou : 1990, Guides Manufactures 

Un assez long chapitre sur l'ambiance dans les sociétés et leur fonctionnement.

La boule de fort : Émile Joulain. 1976, Paquerau-Technographis

Carnet de route du poète patoisant de Mazé sur le territoire de la boule. Prose et rimiaux , les poèmes locaux.

Entre Loire et forêt : l'Authion jardin d'Anjou : 1998. Cela-Le polygraphe

Un petit carnet à spirales rempli d'aquarelles sur les gens et les traditions - dont la boule - qui longent l'Authion, une rivière qui se jette dans la Loire.

 

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Glossaire du joueur de boule

 

Jouer à revenir

Jouer de façon que la boule touche la planche assez fort pour revenir faire le point.

Se camper

Se placer, pour jouer, plus ou moins vers la droite ou la gauche du jeu, au lieu de rester au milieu. Cela permet d'aborder les pentes suivant une variété d'incidences presque infinie.

Bauger

Mesurer l'écart entre les boules à l'aide de tiges ou de compas.

Défendre

Placer sa boule de façon à empêcher l'adversaire d'approcher plus    près que soi du maître.

Demeurer Rester en deçà du but.
Jouer de porte-jeu

Pousser sa boule juste assez pour qu'elle ne reste pas en route, ni ne dépasse le maître, et l'approche au plus près. Le premier couvreur joue toujours de porte-jeu.

Fort à l'envers

Prendre son fort à l'envers est considéré comme une maladresse. En principe, le fort devant donner l'effet à la boule, le placer du côté où l'on veut obtenir l'effet qui la fera rentrer sur le maître.

Charges

Jouer au centre du jeu en longeant sa partie plane et aussi droit que le permet la conformation de la boule, se dit jouer sans charges.

Jouer en une charge Utiliser seulement la pente de départ.
Mâlonne

Une boule qui perd de sa vitesse et de sa force en fin de course, va quelquefois en "chambranlant", comme titubante; on dit alors qu'elle mâlonne.

D'après la boule de fort de Jacques Sigot

 

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