A tous ceux qui ont connu
la salle Saint LAUD entre 1976 et 2000
Plus de 250 000 candidats y ont passé leur code de la route !
(voir ci-dessous comparaison
du quartier entre 1990 et 2021 ... et quelques
anecdotes)

A l'entrée des candidats, de face, avenue de la Blancheraie
(ce fut d'ailleurs un départ de la pratique avant 1970)
ci-dessous vue en direction de la place de l'Académie ; on
aperçoit les flèches de la cathédrale

et ci-dessous comparaison
avec aujourd'hui, (l'effet de perspective à hauteur du
centre de secours est complètement différent)


La façade n'a plus du tout le même aspect avec les
immeubles
Il faut reconnaître que les locaux étaient
très vétustes mais il avait fallu quitter la
salle place Saint Eloi. Après Saint LAUD, il y eut la salle
Jean
Macé à proximité de la prison, puis
après la déconcentration, à la Croix
Blanche, dans les anciens locaux de la DDT.
Exemples :
- Il fallait venir avec un lampe de poche ou bien connaître
les lieux puisqu'il fallait traverser la salle, monter dans
les coulisses pour atteindre le tableau électrique .... une
prouesse sans lumière qui m'a valu une belle chute un jour
où un utilisateur précédent avait
laissé une chaise dans une allée ;-)
- Un collègue non démuni d'humour l'avait
nommée la salle "prend LAUD" car par une grosse averse tous
les candidats du centre de la salle avaient pris une douche (froide)
- Pour accueillir une personne à mobilité
réduite nous n'avions qu'une possibilité, en
l'absence de "gros bras", dégonder une porte pour s'en
servir de rampe ... les conditions d'accès des
bâtiments n'étaient pas encore
normalisées)
Histoires pittoresques :
- une candidate se jette par dessus la table pour embrasser
l'inspecteur (après réussite on s'en doute)
- un géant au visage patibulaire, que je n'aurais pas
aimé croiser le soir dans une rue sombre, vêtu sur
le buste d'un simple "marcel", qui
laissait paraître bras, épaules, mains et
cou recouverts de multiples tatouages féroces et qu'il avait
fallu calmer pendant la séance car il tentait d'intervenir;
on sentait déjà bien le meneur agressif, se
présente à la correction. Quelques secondes de
peur pour l'annonce du résultat s'il s'avère
défavorable... à quelle sauce vais-je
être mangé ? Il l'obtient , annonce "Favorable" et
là, contre toute attente il fond en larmes bruyamment et
s'écrie "Ah si seulement maman avait pu voir que je
réussirais quelque chose un jour " . Très
émouvant !
- une candidate, au beau milieu d'une séance, se
lève subitement en criant "Monsieur, Monsieur, j'ai perdu
mon stérilet" (Par le stress, le stylet lui avait
échappé des mains et
avait roulé sous d'autres sièges - petit incident
mémorable pour lequel il fallait arrêter
momentanément la séance - en
surveillant les
éventuels tricheurs....) !
- Une hypoglycémie lors de l'initialisation d'un
boîtier : juste le temps de contourner la
table pour
la rattraper et la déposer sur le siège le plus
proche
- Même situation avec évanouissement à
l'annonce d'un résultat favorable
- Il n'était pas rare, à la remise en place du
matériel que nous déposions sur les fauteuils
pour la séance à venir, de découvrir
des sièges "mouillés" ou plus...
Ne parlons pas des agressions verbales ou pire, cela arrivait et c'est
d'ailleurs à la suite de la répétition
de ces actes, parfois violents, surtout en pratique, que les
résultats sont devenus différés
(encore une fois la majorité payait pour
une minorité en ne bénéficiant plus du
résultat immédiat ni de conseils sans parler de
l'absence même de communication)
Ah le stress !
Avec un "parfum" de Covid :
"
Permis Poids Lourd et COVID "
Pour ce qui ne le savent pas, lors des examens en poids lourds il y a
souvent plusieurs candidats à bord en plus de l'inpecteur et
de l'enseignant. Un ancien collègue (je veux dire que nous
avons été collègues à son
début de carrière - quand j'exerçais
encore - il n'est pas vieux, lui ;-) ). Il me
l'envoie avec un commentaire : "A
intégrer dans le recueil :" blagues du permis..." " chose
faite Yannick :
Je cite :
Ma
dernière : je demande à un candidat Poids Lourd
de mettre son masque sur le nez et il me répond direct : "ah
non c'est pas possible, je pue de la gueule !"
Fou rire général en cabine...
Des anecdotes comme cela, on
pourrait en faire un livre ;-)
Cliquez
sur le bouton en haut de l'image pour fermer
cette fenêtre
Vous
êtes le
ème visiteur.
Merci et à bientôt