Bien sûr la filtration se faisait grâce à des linges fins, souvent du lin, dédiés à cela car ils étaient tachés dès la première utilisation.
Un peu d'histoire avant 1900 "Le jus de chaussette" :
Remontons à la guerre de 1870, quand les soldats faisaient avec les moyens du bord :
Après avoir écrasé du café en grain reçu dans les colis envoyés par la famille, puis, ils versaient de l'eau chauffée souvent sur des braseros de fortune et, pour éliminer le marc, se servaient de chaussettes pour filtrer.
L'expression est restée pour désigner un café de mauvais goût.
Depuis 1900 :
Quel que fut le dispositif utilisé avant les machines de la fin XXè, voire début XXIè, il fallait bien moudre le café en grain et, avant les moulins électriques, qui n'a pas connu le célèbre moulin avec son réservoir métallique et son tiroir de bois ?
![]() |
![]() |
Le rituel quotidien (quelquefois le soir pour ne pas perdre de temps le lendemain matin) | Et vous, gamins, vous ne vous amusiez pas à secouer pendant que l'hélice tournait pour faire des vrombissements ? |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||
D'une casserole ou à la louche depuis le faitout | Plus tard, depuis la bouilloire inox | Cafetière courante en alu | Pour les plus aisés en émail |
Quel que soit le récipient et quelle que soit la cafetière pour "passer le café" il fallait faire chauffer l'eau sur la cuisinière puis plus tard sur la gazinière, quand celle-ci a eu pris sa place. |
![]() |
Dans les années 60,
sont apparues les cafetières permettant, suivant le
modèle, de faire de
2 à 12 tasses de type "à poussoir" . Nous nous en
servons encore pour goûter des arômes
différents en achetant
du café déjà moulu spécifiquement pour cet
usage.
|
En
même temps se développait le percolateur (la
cafetière italienne ou encore "moka" ). En France, Seb et Moulinex ont produit beaucoup de modèles similaires. |
![]() |
Ce petit modèle est bien pratique en vacances ! |
![]() La source de chaleur fait bouillir l'eau qui crée de la vapeur en pression dans la partie basse poussant l'eau au travers de la cage à café munie de filtres. Le café ainsi "passé" ressort par le haut et est récupérable par le bec verseur . |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Boîte de filtres papier | Filtre papier après usage | Support de filtre (*) | Filtre réutilisable, mailles métal ou plastiques (**) |
![]() |
Beaucoup
de modèles de différentes marques sont apparus sur le
marché dès les années 60. L'appareil, muni de différents thermostats de sécurité (et heureusement) est mis sous tension à l'aide d'un interrupteur. Une résistance fait chauffer l'eau, uniquement celle pour lequel le débit est nécesaire, et la pousse dans la partie haute sous le couvercle. Cette eau coule goutte à goutte sur le café moulu qui se trouve dans le filtre (papier ou réutilisable) . La percolation se fait donc par simple gravité et le café coule dans le bol réceptacle qui servira de cafetière pour servir. Un système est même prévu pour que, quand le processus est terminé, le café reste au chaud sur la plaque métallique sous le réceptacle à une température constante. C'est vraiment le modèle (principe) le plus connu et le plus usité dans les foyers jusqu'à l'arrivée des capsules. |
![]() |
![]() |
![]() loin du jus de chaussettes de 1870 ! |